Уильям Шекспир - Périclès

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THALIARD, à part . – Que dit-il d'Antioche?

HÉLICANUS. – Le roi Antiochus (j'ignore pourquoi) prit de l'ombrage contre lui, ou du moins Périclès le crut; et, craignant de s'être trompé ou d'avoir commis quelque faute, il a voulu montrer ses regrets en se punissant lui-même, et il s'est mis sur un vaisseau où sa vie est menacée à chaque minute.

THALIARD, à part . – Allons, je vois que je ne serai pas pendu, quand je le voudrais; mais, puisqu'il est parti, le roi sera charmé qu'il ait échappé aux dangers de la terre pour périr sur mer. – Présentons-nous. – Salut aux seigneurs de Tyr.

HÉLICANUS. – Le seigneur Thaliard est le bienvenu de la part d'Antiochus.

THALIARD. – Je suis chargé par lui d'un message pour le prince Périclès; mais depuis mon arrivée, ayant appris que votre maître est parti pour de lointains voyages, mon message doit retourner là d'où il est venu.

HÉLICANUS. – Nous n'avons aucune raison pour vous le demander, puisqu'il est adressé à notre maître et non à nous; cependant, avant de vous laisser partir, nous désirons vous fêter à Tyr, comme ami d'Antiochus.

(Ils sortent.)

SCÈNE IV

Tharse. – Appartement dans la maison du gouverneur
CLÉON entre avec DIONYSA et une suite

CLÉON. – Ma Dionysa, nous reposerons-nous ici pour essayer, par le récit des malheurs des autres, d'oublier les nôtres?

DIONYSA. – Ce serait souffler le feu dans l'espoir de l'éteindre; car celui qui abat les collines trop hautes ne fait qu'en élever de plus hautes encore. O mon malheureux père! telles sont nos douleurs: ici, nous ne ferons que les sentir et les voir avec des yeux humides; semblables à des arbres, si on les émonde, elles croissent davantage.

CLÉON. – O Dionysa! quel est celui qui a besoin de nourriture, et qui ne le dit pas? Peut-on cacher sa faim jusqu'à ce qu'on en meure? Nos langues et nos chagrins font retentir notre douleur jusque dans les airs, nos yeux pleurent jusqu'à ce que nos poumons fassent entendre un son plus bruyant encore, afin que, si les cieux dorment pendant que leurs créatures sont dans la peine, ils puissent être appelés à leur secours. Je parlerai donc de nos anciennes infortunes; et quand les paroles me manqueront, aide-moi de tes larmes.

DIONYSA. – Je ferai de mon mieux, ô mon père!

CLÉON. – Tharse, que je gouverne, cette cité sur laquelle l'abondance versait tous ses dons; cette cité, dont les richesses se répandaient par les rues, dont les tours allaient embrasser les nuages; cette cité, l'étonnement continuel des étrangers, dont les habitants étaient si parés de bijoux, qu'ils pouvaient se servir de miroir les uns aux autres; car leurs tables étaient servies moins pour satisfaire la faim que le coup d'oeil, toute pauvreté était méprisée, et l'orgueil si grand que le nom d'aumône était devenu odieux…

DIONYSA. – Cela est trop vrai.

CLÉON. – Mais voyez ce que peuvent les dieux! Ces palais délicats, que naguère la terre, la mer et l'air ne pouvaient contenter malgré l'abondance de leurs dons, sont maintenant privés de tout; ces palais, qui, il y a deux printemps, avaient besoin d'inventions pour charmer leur goût, seraient aujourd'hui heureux d'obtenir le morceau de pain qu'ils mendient. Ces mères, qui, pour amuser leurs enfants, ne croyaient pas qu'il y eût rien d'assez rare, sont prêtes maintenant à dévorer ces petits êtres chéris qu'elles aimaient. Les dents de la faim sont si cruelles, que l'homme et la femme tirent au sort pour savoir qui des deux mourra le premier pour prolonger la vie de l'autre. Ici pleure un époux, et là sa compagne; on voit tomber des foules entières, sans avoir la force de leur creuser un tombeau. N'est-ce pas la vérité?

DIONYSA. – Notre pâleur et nos yeux enfoncés l'attestent.

CLÉON. – Que les villes qui se désaltèrent à la coupe de l'abondance, et à qui elle prodigue les prospérités, écoutent nos plaintes au milieu de leurs banquets! le malheur de Tharse peut être un jour leur partage.

(Un seigneur entre.)

LE SEIGNEUR. – Où est le gouverneur?

CLÉON. – Ici. Déclare-nous les chagrins qui t'amènent ici avec tant de hâte; car l'espérance est trop loin pour que ce soit elle que nous attendions.

LE SEIGNEUR. – Nous avons signalé sur la plage voisine une flotte qui fait voile ici.

CLÉON. – Je m'en doutais: un malheur ne vient jamais sans amener un héritier prêt à lui succéder. Quelque nation voisine, prenant avantage de notre misère, a armé ces vaisseaux pour nous vaincre, abattus comme déjà nous le sommes, et faire de nous sa conquête sans se soucier du peu de gloire qu'elle en recueillera.

LE SEIGNEUR. – Ce n'est pas ce qu'il faut craindre; car leurs pavillons blancs déployés annoncent la paix, et nous promettent plutôt des sauveurs que des ennemis.

CLÉON. – Tu parles comme quelqu'un qui ignore que l'apparence la plus flatteuse est aussi la plus trompeuse. Mais advienne que pourra; qu'avons-nous à craindre? la tombe est basse et nous en sommes à moitié chemin. Va dire au commandant de cette flotte que nous l'attendons ici pour savoir ce qu'il veut faire, d'où il vient, et ce qu'il veut.

LE SEIGNEUR. – J'y cours, seigneur.

(Il sort.)

CLÉON. – Que la paix soit la bienvenue, si c'est la paix qu'il nous apporte; si c'est la guerre, nous sommes hors d'état de résister.

(Entre Périclès avec sa suite.)

PÉRICLÈS. – Seigneur gouverneur, car c'est votre titre, nous a-t-on dit; que nos vaisseaux et nos guerriers ne soient pas comme un signal allumé qui épouvante vos yeux. Le bruit de vos malheurs est venu jusqu'à Tyr, et nous avons appris la désolation de votre ville: nous ne venons point ajouter à vos larmes, mais les tarir; et nos vaisseaux, que vous pourriez croire remplis comme le cheval de Troie, de combattants prêts à tout détruire, ne sont pleins que de blé pour vous procurer du pain, et rendre la vie à vos corps épuisés par la famine.

TOUS. – Que les dieux de la Grèce vous protègent, nous prierons pour vous.

PÉRICLÈS. – Relevez-vous, je vous prie; nous ne demandons point vos respects, mais votre amour, et un port pour nous, nos navires et notre suite.

CLÉON. – Si ce que vous demandez vous était jamais refusé, si jamais quelqu'un de nous était seulement ingrat en pensée, quand ce seraient nos femmes, nos enfants, ou nous-mêmes, que la malédiction du ciel et des hommes les punisse de leur lâcheté! mais jamais pareille chose n'aura lieu; jusque-là du moins, vous êtes le bienvenu dans notre ville et dans nos maisons.

PÉRICLÈS. – Nous acceptons ce bon accueil; passons ici quelque temps dans les fêtes jusqu'à ce que nos étoiles daignent nous sourire de nouveau.

FIN DU PREMIER ACTE

ACTE DEUXIÈME

Entre GOWER

GOWER. – Vous venez de voir un puissant roi entraîner sa fille à l'inceste, et un autre prince meilleur et plus vertueux se rendre respectable par ses actions et ses paroles. Tranquillisez-vous donc, jusqu'à ce qu'il ait échappé à la nécessité. Je vous montrerai comment ceux qui, supportant l'infortune, perdent un grain de sable et gagnent une montagne. Le prince vertueux, auquel je donne ma bénédiction est encore à Tharse où chacun écoute ce qu'il dit comme chose sacrée, et, pour éterniser le souvenir de ses bienfaits, lui décerne une statue d'or; mais d'autres nouveautés vont être représentées sous vos yeux: qu'ai-je besoin de parler? - (Spectacle muet . - Périclès entre par une porte, parlant à Cléon, qui est accompagné d'une suite; par une autre porte entre un messager avec une lettre pour Périclès; Périclès montre la lettre à Cléon, ensuite il donne une récompense au messager. Cléon et Périclès sortent chacun de leur côté .) – Le bon Hélicanus est resté à Tyr, ne mangeant pas le miel des autres comme un frelon. Tous ses efforts tendent à tuer les mauvais et à faire vivre les bons. Pour remplir les instructions de son prince, il l'informe de tout ce qui arrive à Tyr, et lui apprend que Thaliard était venu avec l'intention secrète de l'assassiner, et qu'il n'était pas sûr pour lui de rester plus longtemps à Tharse. Périclès s'est embarqué de nouveau sur les mers, si souvent fatales au repos de l'homme; le vent commence à souffler, le tonnerre et les flots font un tel tapage que le vaisseau qui aurait dû lui servir d'asile fait naufrage et se brise; le bon prince ayant tout perdu est porté de côte en côte par les vagues; tout l'équipage a péri, lui seul s'échappe; enfin la fortune, lasse d'être injuste, le jette sur un rivage; il aborde, heureusement le voici. Excusez le vieux Gower de n'en pas dire davantage, il a été déjà assez long.

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