Sixième phase: relire son texte pour l’améliorer.
Les genres journalistiques.
Un journal qui ne comporterait que des interviews ou que des communiqués serait indigeste. Le journalisme est un peu comme la bonne cuisine: il faut varier le menu pour le faire apprécier. On peut classer les « genres » journalistiques en cinq grandes catégories où a lieu le traitement de l’information « brute ».
1 Les articlesles plus strictement informatifspar exemple ceux qui sontrédigés à partir de dépêches d’agences.
La brève : petite information de 10 à 15 lignes, sans titre. Les premiеrs mots de la première phrase, imprimés en italique ou en caractère gras, doivent être des mots-repères significatifs. On appelle « rivière » une succession de brèves sur la colonne d’un journal.
Le filet : petite article de 15 à 25 lignes, plus complet que la brève, et titré.
La montagne (ou la mouture): article rédigé à partir d’un ensemble de dépêches ou d’informations avec des rappels ou des explications qui replacent la nouvelle dans son contexte.
L’écho : c’est une petite information (10 à 20 lignes) de caractère anecdotique. Souvent traité avec humour.
La revue de presse : extraits de journaux remis en forme, le plus souvent autour d’un thème.
2 Les récits.Il s’agit de raconterdes choses vues ou entendues, de mettre en scène un personnage ou une situation.
Le reportage fait vivre un événement ou décrit une situation.
Le compte rendu : peut varier selon le type de réunions (assemblée générale, congrès, colloque, conférences de presse…)
Le fait divers : les informations sont recueillies auprès des sources officielles ou recherchées par le journaliste lui-même. Le fait divers regroupe toute une série d’informations disparates: accidents, vols, incendies, crimes etc.
Le portrait: « décrit » une personne comme on décrit un événement.
L’article historique : fait revivre le passé.
3 Les études.L’information « brute » est ici complétée par des explications.
L’analyse : décortique un événement, une situation, clarifie un sujet et l’explique.
Le résumé de rapport : fait la mise en forme journalistique de documents administratifs, techniques ou scientifiques.
L’enquête : donne un maximum d’informations sur un événement ou une situation autour d’un axe central.
4 La parole extérieure.Lorsque lejournaliste s’efface pour laisser parler les autres.
L’interview: entretien fait par un journaliste auprès d’une personne en vue, dans le but d’une diffusion publique.
La table ronde : interview de plusieurs personnes qui discutent entre elles.
Le communiqué : annonce, déclaration, opinion venant des institutions et des personnalités.
La libre opinion : texte signé, extérieur à la rédaction, exprimant des opinions à propos des événements.
Le courrier: l’intervention des lecteurs dans le journal.
Les bonnes pages: extraits significatifs d’un livre.
5 Les commentaires.Lorsque le journaliste intervient avec ses idées personnelles, que le journal s’engage.
L’éditorial: commentaire sur l’actualité.
La chronique : rubrique régulière d’une « grande signature » du journalisme.
La critique : vision personnelle d’un journaliste sur un livre, un spectacle, un concert etc.
traitementm тех. обработка, переработка, трактовка
traitement de l’informationинформ. обработка данных
strictementadv строго, точно, неукоснительно, строжайшим образом
italiquem курсив en italiqueкурсивом
écho[eko] m эхо перен. отголосок, отзвук; ответ
à tous les échosперен. повсюду, по всем направлениям
les échos d’un journalгазетная хроника
revuef пересмотр, просмотр, осмотр; обзор
revue de (la) presseобзор печати
revue des revuesобзор журнальной критики
s’effacerотходить в сторону, держаться в стороне, отходить на второй план
intervenirvi выступать (на собрании)
s’engager зд: занять определённую идейно-политическую позицию; примкнуть к какому-л. движению (деятелей искусства, литературы)
Une profession multifonctions.
Le métier de journaliste est composé de plusieurs éléments. L’équipe d’un journal se forme de journalistes de différentes spécialisations.
Le journaliste de plume: ainsi on peut différencier ceux qui écrivent de ceux qui ont des fonctions d’animation et de relecture (hiérarchie rédactionnelle) ou de mise en page.
Les salariés et pigistes: un journaliste est généralement salarié à plein temps d’un journal. Il peut en même temps collaborer à d’autres publications; il est alors rémunéré à l’article (la « pige »).
Les rédacteurs et non rédacteurs: il existe à côté des rédacteurs et des secrétaires de rédaction d’autres catégories de journalistes: les reporters cameramen, les reporters photographes, les dessinateurs de presse, et les sténographes-rédacteurs.
Les rubriquards et polyvalents: beaucoup de journalistes sont spécialisés dans un domaine particulier de l’information (politique, économie, éducation etc.). Ils ont en charge une rubrique. D’autres, en revanche, sont « polyvalents ». C’est le cas en particulier de la plupart des journalistes de la presse de province.
Les vedettes et les soulignements : la presse radiodiffusée et télévisée met en vedette certains présentateurs ou commentateurs qui traitent l’information à leur intention. Dans la presse écrite, le même phénomène existe, mais il est moins aigu. Les grandes « signatures » des journaux, les éditorialistes et les chroniqueurs, donnent souvent au journal son originalité.
cameraman[kameraman] m ( pl -men [-mεn]) кинооператор, телеоператор
salarié, -e m, f работающий, – ая по найму; наёмный работник
rémunérervt вознаграждать; платить за…
collaborateur rémunéréплатный сотрудник
vedettef полигр. красная строка; строка, набранная крупным шрифтом
mettre en vedetteпомещать отдельной строкой в начале страницы
tenir ( или avoir) la vedetteзанимать видное место в газете
signaturef полигр. сигнатура (порядковый номер печатного листа, помещаемый в нижнем левом углу первой полосы каждого листа)
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