• Пожаловаться

Alexandre Dumas: Le vicomte de Bragelonne. Tome I

Здесь есть возможность читать онлайн «Alexandre Dumas: Le vicomte de Bragelonne. Tome I» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. категория: Классическая проза / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Alexandre Dumas Le vicomte de Bragelonne. Tome I

Le vicomte de Bragelonne. Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le vicomte de Bragelonne. Tome I»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Dernière page de l'histoire des quatre amis, d'Artagnan, Athos, Porthos et Aramis… Le règne de Louis XIV commence, chacun a vieilli et évolué, mais conserve sa personnalité d'autrefois. Dans ce livre, le héros est le vicomte de Bragelonne, qui n'est autre que le fils d'Athos, mais les anciens mousquetaires ne sont jamais loin quand il s'agit d'intrigues et d'aventures…

Alexandre Dumas: другие книги автора


Кто написал Le vicomte de Bragelonne. Tome I? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Le vicomte de Bragelonne. Tome I — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le vicomte de Bragelonne. Tome I», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– Vous avez vu Monsieur? demanda le comte vivement.

– J'ai eu cet honneur.

– Au château?

– Oui, monsieur, répondit Raoul en baissant les yeux, parce que, sans doute, il avait senti dans l'interrogation du comte plus que de la curiosité.

– Ah! vraiment, vicomte?… Je vous fais mon compliment. Raoul s'inclina.

– Mais vous avez encore vu quelqu'un à Blois?

– Monsieur, j'ai vu Son Altesse Royale, Madame.

– Très bien. Ce n'est pas de Madame que je parle.

Raoul rougit extrêmement et ne répondit point.

– Vous ne m'entendez pas, à ce qu'il paraît, monsieur le vicomte? insista M. de La Fère sans accentuer plus nerveusement sa question, mais en forçant l'expression un peu plus sévère de son regard.

– Je vous entends parfaitement, monsieur, répliqua Raoul, et si je prépare ma réponse, ce n'est pas que je cherche un mensonge, vous le savez, monsieur.

– Je sais que vous ne mentez jamais. Aussi, je dois m'étonner que vous preniez un si long temps pour me dire: oui ou non.

– Je ne puis vous répondre qu'en vous comprenant bien, et si je vous ai bien compris, vous allez recevoir en mauvaise part mes premières paroles. Il vous déplaît sans doute, monsieur le comte, que j'aie vu…

– Mlle de La Vallière, n'est-ce pas?

– C'est d'elle que vous voulez parler, je le sais bien, monsieur le comte, dit Raoul avec une inexprimable douceur.

– Et je vous demande si vous l'avez vue.

– Monsieur, j'ignorais absolument, lorsque j'entrai au château, que Mlle de La Vallière pût s'y trouver; c'est seulement en m'en retournant, après ma mission achevée, que le hasard nous a mis en présence. J'ai eu l'honneur de lui présenter mes respects.

– Comment s'appelle le hasard qui vous a réuni à Mlle de La Vallière?

– Mlle de Montalais, monsieur.

– Qu'est-ce que Mlle de Montalais?

– Une jeune personne que je ne connaissais pas, que je n'avais jamais vue. Elle est fille d'honneur de Madame.

– Monsieur le vicomte, je ne pousserai pas plus loin mon interrogatoire, que je me reproche déjà d'avoir fait durer. Je vous avais recommandé d'éviter Mlle de La Vallière, et de ne la voir qu'avec mon autorisation. Oh! je sais que vous m'avez dit vrai, et que vous n'avez pas fait une démarche pour vous rapprocher d'elle. Le hasard m'a fait du tort; je n'ai pas à vous accuser. Je me contenterai donc de ce que je vous ai déjà dit concernant cette demoiselle. Je ne lui reproche rien, Dieu m'en est témoin; seulement il n'entre pas dans mes desseins que vous fréquentiez sa maison. Je vous prie encore une fois, mon cher Raoul, de l'avoir pour entendu. On eût dit que l'œil si limpide et si pur de Raoul se troublait à cette parole.

– Maintenant, mon ami, continua le comte avec son doux sourire et sa voix habituelle, parlons d'autre chose. Vous retournez peut-être à votre service?

– Non, monsieur, je n'ai plus qu'à demeurer auprès de vous tout aujourd'hui. M. le prince ne m'a heureusement fixé d'autre devoir que celui-là, qui était si bien d'accord avec mes désirs.

– Le roi se porte bien?

– À merveille.

– Et M. le Prince aussi?

– Comme toujours, monsieur.

Le comte oubliait Mazarin: c'était une vieille habitude.

– Eh bien! Raoul, puisque vous n'êtes plus qu'à moi, je vous donnerai, de mon côté, toute ma journée. Embrassez-moi… encore… encore… Vous êtes chez vous, vicomte… Ah! voici notre vieux Grimaud!… Venez, Grimaud, M. le vicomte veut vous embrasser aussi.

Le grand vieillard ne se le fit pas répéter; il accourait les bras ouverts. Raoul lui épargna la moitié du chemin.

– Maintenant, voulez-vous que nous passions au jardin, Raoul? Je vous montrerai le nouveau logement que j'ai fait préparer pour vous à vos congés, et, tout en regardant les plantations de cet hiver et deux chevaux de main que j'ai changés, vous me donnerez des nouvelles de nos amis de Paris.

Le comte ferma son manuscrit, prit le bras du jeune homme et passa au jardin avec lui.

Grimaud regarda mélancoliquement partir Raoul, dont la tête effleurait presque la traverse de la porte, et, tout en caressant sa royale blanche, il laissa échapper ce mot profond:

– Grandi!

Chapitre V – Où il sera parlé de Cropoli, de Cropole et d'un grand peintre inconnu

Tandis que le comte de La Fère visite avec Raoul les nouveaux bâtiments qu'il a fait bâtir, et les chevaux neufs qu'il a fait acheter, nos lecteurs nous permettront de les ramener à la ville de Blois et de les faire assister au mouvement inaccoutumé qui agitait la ville. C'était surtout dans les hôtels que s'était fait sentir le contrecoup de la nouvelle apportée par Raoul.

En effet, le roi et la cour à Blois, c'est-à-dire cent cavaliers, dix carrosses, deux cents chevaux, autant de valets que de maîtres, où se caserait tout ce monde, où se logeraient tous ces gentilshommes des environs qui allaient arriver dans deux ou trois heures peut-être, aussitôt que la nouvelle aurait élargi le centre de son retentissement, comme ces circonférences croissantes que produit la chute d'une pierre dans l'eau d'un lac tranquille?

Blois, aussi paisible le matin, nous l'avons vu, que le lac le plus calme du monde, à l'annonce de l'arrivée royale, s'emplit soudain de tumulte et de bourdonnement. Tous les valets du château, sous l'inspection des officiers, allaient en ville quérir les provisions, et dix courriers à cheval galopaient vers les réserves de Chambord pour chercher le gibier, aux pêcheries du Beuvron pour le poisson, aux serres de Cheverny pour les fleurs et pour les fruits. On tirait du garde-meuble les tapisseries précieuses, les lustres à grands chaînons dorés; une armée de pauvres balayaient les cours et lavaient les devantures de pierre, tandis que leurs femmes foulaient les prés au-delà de la Loire pour récolter des jonchées de verdure et de fleurs des champs. Toute la ville, pour ne pas demeurer au-dessous de ce luxe de propreté, faisait sa toilette à grand renfort de brosses, de balais et d'eau.

Les ruisseaux de la ville supérieure, gonflés par ces lotions continues, devenaient fleuves au bas de la ville, et le petit pavé, parfois très boueux, il faut le dire, se nettoyait, se diamantait aux rayons amis du soleil.

Enfin, les musiques se préparaient, les tiroirs se vidaient; on accaparait chez les marchands cires, rubans et nœuds d'épées; les ménagères faisaient provision de pain, de viandes et d'épices. Déjà même bon nombre de bourgeois, dont la maison était garnie comme pour soutenir un siège, n'ayant plus à s'occuper de rien, endossaient des habits de fête et se dirigeaient vers la porte de la ville pour être les premiers à signaler ou à voir le cortège. Ils savaient bien que le roi n'arriverait qu'à la nuit, peut-être même au matin suivant. Mais qu'est-ce que l'attente, sinon une sorte de folie, et qu'est-ce que la folie, sinon un excès d'espoir? Dans la ville basse, à cent pas à peine du château des États, entre le mail et le château, dans une rue assez belle qui s'appelait alors rue Vieille, et qui devait en effet être bien vieille, s'élevait un vénérable édifice, à pignon aigu, à forme trapue et large ornée de trois fenêtres sur la rue au premier étage, de deux au second, et d'un petit œil-de-bœuf au troisième.

Sur les côtés de ce triangle on avait récemment construit un parallélogramme assez vaste qui empiétait sans façon sur la rue, selon les us tout familiers de l'édilité d'alors. La rue s'en voyait bien rétrécie d'un quart, mais la maison s'en trouvait élargie de près de moitié; n'est-ce pas là une compensation suffisante?

Une tradition voulait que cette maison à pignon aigu fût habitée, du temps de Henri III, par un conseiller des États que la reine Catherine était venue, les uns disent visiter, les autres étrangler. Quoi qu'il en soit, la bonne dame avait dû poser un pied circonspect sur le seuil de ce bâtiment.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le vicomte de Bragelonne. Tome I»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le vicomte de Bragelonne. Tome I» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Отзывы о книге «Le vicomte de Bragelonne. Tome I»

Обсуждение, отзывы о книге «Le vicomte de Bragelonne. Tome I» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.