Alexandre Dumas - Le vicomte de Bragelonne Tome II

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Le vicomte de Bragelonne Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

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Dernière page de l'histoire des quatre amis, d'Artagnan, Athos, Porthos et Aramis… Le règne de Louis XIV commence, chacun a vieilli et évolué, mais conserve sa personnalité d'autrefois. Dans ce livre, le héros est le vicomte de Bragelonne, qui n'est autre que le fils d'Athos, mais les anciens mousquetaires ne sont jamais loin quand il s'agit d'intrigues et d'aventures…

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– Oh! cela, c'est vrai.

– Vous voyez bien que vous êtes forcée de l'avouer, fit Malicorne.

– Monsieur Malicorne!

– Ne nous fâchons pas; donc, si vous m'avez conservé, ce n’est pas sans cause.

– Ce n'est pas au moins parce que je vous aime! s'écria Montalais.

– D'accord. Je vous dirai même qu'en ce moment je suis certain que vous m'exécrez.

– Oh! vous n'avez jamais dit si vrai.

– Bien! Moi, je vous déteste.

– Ah! je prends acte.

– Prenez. Vous me trouvez brutal et sot; je vous trouve, moi, la voix dure et le visage décomposé par la colère. En ce moment, vous vous jetteriez par cette fenêtre plutôt que de me laisser baiser le bout de votre doigt; moi, je me précipiterais du haut du clocheton plutôt que de toucher le bas de votre robe. Mais dans cinq minutes vous m'aimerez, et moi, je vous adorerai. Oh! c'est comme cela.

– J'en doute.

– Et moi, j'en jure.

– Fat!

– Et puis ce n'est point la véritable raison; vous avez besoin de moi, Aure, et moi, j'ai besoin de vous. Quand il vous plaît d'être gaie, je vous fais rire; quand il me sied d'être amoureux, je vous regarde. Je vous ai donné une commission de dame d'honneur que vous désiriez; vous m'allez donner tout à l'heure quelque chose que je désirerai.

– Moi?

– Vous! mais en ce moment, ma chère Aure, je vous déclare que je ne désire absolument rien; ainsi, soyez tranquille.

– Vous êtes un homme odieux, Malicorne; j'allais me réjouir de cette commission, et voilà que vous m'ôtez toute ma joie.

– Bon! il n'y a point de temps perdu; vous vous réjouirez quand je serai parti.

– Partez donc, alors…

– Soit; mais, auparavant, un conseil…

– Lequel?

– Reprenez votre belle humeur; vous devenez laide quand vous boudez.

– Grossier!

– Allons, disons-nous nos vérités tandis que nous y sommes.

– Ô Malicorne! ô mauvais cœur!

– Ô Montalais! ô ingrate!

Et le jeune homme s'accouda sur l'appui de la fenêtre.

Montalais prit un livre et l'ouvrit.

Malicorne se redressa, brossa son feutre avec sa manche et défripa son pourpoint noir.

Montalais, tout en faisant semblant de lire, le regardait du coin de l'œil.

– Bon! s'écria-t-elle furieuse, le voilà qui prend son air respectueux. Il va bouder pendant huit jours.

– Quinze, mademoiselle, dit Malicorne en s'inclinant.

Montalais leva sur lui son poing crispé.

– Monstre! dit-elle. Oh! si j'étais un homme!

– Que me feriez-vous?

– Je t'étranglerais!

– Ah! fort bien, dit Malicorne; je crois que je commence à désirer quelque chose.

– Et que désirez-vous, monsieur le démon! Que je perde mon âme par la colère?

Malicorne roulait respectueusement son chapeau entre ses doigts; mais tout à coup il laissa tomber son chapeau, saisit la jeune fille par les deux épaules, l'approcha de lui et appuya sur ses lèvres deux lèvres bien ardentes pour un homme ayant la prétention d'être si indifférent. Aure voulut pousser un cri, mais ce cri s'éteignit dans le baiser.

Nerveuse et irritée, la jeune fille repoussa Malicorne contre la muraille.

– Bon! dit philosophiquement Malicorne, en voilà pour six semaines; adieu, mademoiselle! agréez mon très humble salut.

Et il fit trois pas pour se retirer.

– Eh bien! non, vous ne sortirez pas! s'écria Montalais en frappant du pied; restez! je vous l'ordonne!

– Vous l'ordonnez?

– Oui; ne suis-je pas la maîtresse?

– De mon âme et de mon esprit, sans aucun doute.

– Belle propriété, ma foi! L'âme est sotte et l'esprit sec.

– Prenez garde, Montalais, je vous connais, dit Malicorne; vous allez vous prendre d'amour pour votre serviteur.

– Eh bien! oui, dit-elle en se pendant à son cou avec une enfantine indolence bien plus qu'avec un voluptueux abandon; eh bien! oui, car il faut que je vous remercie, enfin.

– Et de quoi?

– De cette commission; n'est-ce pas tout mon avenir?

– Et tout le mien.

Montalais le regarda.

– C'est affreux, dit-elle, de ne jamais pouvoir deviner si vous parlez sérieusement.

– On ne peut plus sérieusement; j'allais à Paris, vous y allez, nous y allons.

– Alors, c'est par ce seul motif que vous m'avez servie, égoïste?

– Que voulez-vous, Aure, je ne puis me passer de vous.

– Eh bien! en vérité, c'est comme moi; vous êtes cependant, il faut l'avouer, un bien méchant cœur!

– Aure, ma chère Aure, prenez garde; si vous retombez dans les injures, vous savez l'effet qu'elles me produisent, et je vais vous adorer.

Et, tout en disant ces paroles, Malicorne approcha une seconde fois la jeune fille de lui.

Au même instant un pas retentit dans l'escalier. Les jeunes gens étaient si rapprochés qu'on les eût surpris dans les bras l'un de l'autre, si Montalais n'eût violemment repoussé Malicorne, lequel alla frapper du dos la porte, qui s'ouvrait en ce moment. Un grand cri, suivi d'injures, retentit aussitôt.

C'était Mme de Saint-Remy qui poussait ce cri et qui proférait ces injures: le malheureux Malicorne venait de l'écraser à moitié entre la muraille et la porte qu'elle entrouvrait.

– C'est encore ce vaurien! s'écria la vieille dame; toujours là!

– Ah! madame, répondit Malicorne d'une voix respectueuse, il y a huit grands jours que je ne suis venu ici.

Chapitre LXXVIII – Où l'on voit enfin reparaître la véritable héroïne de cette histoire

Derrière Mme de Saint-Remy montait Mlle de La Vallière. Elle entendit l'explosion de la colère maternelle, et comme elle en devinait la cause, elle entra toute tremblante dans la chambre et aperçut le malheureux Malicorne, dont la contenance désespérée eût attendri ou égayé quiconque l'eût observé de sang-froid. En effet, il s'était vivement retranché derrière une grande chaise, comme pour éviter les premiers assauts de Mme de Saint-Remy; il n’espérait pas la fléchir par la parole, car elle parlait plus haut que lui et sans interruption, mais il comptait sur l'éloquence de ses gestes.

La vieille dame n'écoutait et ne voyait rien; Malicorne, depuis longtemps, était une des ses antipathies. Mais sa colère était trop grande pour ne pas déborder de Malicorne sur sa complice. Montalais eut son tour.

– Et vous, mademoiselle, et vous, comptez-vous que je n'avertirai point Madame de ce qui se passe chez une de ses filles d'honneur?

– Oh! ma mère, s'écria Mlle de La Vallière, par grâce, épargnez…

– Taisez-vous, mademoiselle, et ne vous fatiguez pas inutilement à intercéder pour des sujets indignes; qu'une fille honnête comme vous subisse le mauvais exemple, c'est déjà certes un assez grand malheur; mais qu'elle l'autorise par son indulgence, c'est ce que je ne souffrirai pas.

– Mais, en vérité, dit Montalais se rebellant enfin, je ne sais pas sous quel prétexte vous me traitez ainsi; je ne fais point de mal, je suppose?

– Et ce grand fainéant, mademoiselle, reprit Mme de Saint-Remy montrant Malicorne, est-il ici pour faire le bien? je vous le demande.

– Il n'est ici ni pour le bien ni pour le mal, madame; il vient me voir, voilà tout.

– C'est bien, c'est bien, dit Mme de Saint-Remy; Son Altesse Royale sera instruite, et elle jugera.

– En tout cas, je ne vois pas pourquoi, répondit Montalais, il serait défendu à M. Malicorne d'avoir dessein sur moi, si son dessein est honnête.

– Dessein honnête, avec une pareille figure! s'écria Mme de Saint-Remy.

– Je vous remercie au nom de ma figure, madame, dit Malicorne.

– Venez, ma fille, venez, continua Mme de Saint-Remy; allons prévenir Madame qu'au moment même où elle pleure un époux, au moment où nous pleurons un maître dans ce vieux château de Blois, séjour de la douleur, il y a des gens qui s'amusent et se réjouissent.

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