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Alexandre Dumas: La Dame de Monsoreau Tome I

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La Dame de Monsoreau Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Le dimanche gras de l'année 1578, après la fête du populaire, et tandis que s'éteignaient dans les rues les rumeurs de la joyeuse journée, commençait une fête splendide dans le magnifique hôtel que venait de se faire bâtir, de l'autre côté de l'eau et presque en face du Louvre, cette illustre famille de Montmorency qui, alliée à la royauté de France, marchait l'égale des familles princières. Cette fête particulière, qui succédait à la fête publique, avait pour but de célébrer les noces de François d'Epinay de Saint-Luc, grand ami du roi Henri III et l'un des favoris les plus intimes, avec Jeanne de Cossé-Brissac, fille du maréchal de France de ce nom. Le repas avait eu lieu au Louvre, et le roi, qui avait consenti à grand-peine au mariage, avait paru au festin avec un visage sévère qui n'avait rien d'approprié à la circonstance …' 'La Dame de Monsoreau' est, à la suite de 'La Reine Margot', le deuxième volet du somptueux ensemble historique que Dumas écrivit sur la Renaissance.

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– Diane? dit-il.

Et soudain, à ce nom, les deux chiens, levant la tête de chaque côté vers leur maître, poussèrent un lugubre gémissement.

Bussy ne put s'empêcher de frissonner; Jeanne regarda Saint-Luc, et Saint-Luc s'arrêta, ne sachant s'il devait s'avancer davantage ou retourner en arrière.

– Diane! répéta le vieillard, comme s'il lui avait fallu tout ce temps pour comprendre la question qui lui était faite; mais vous ne savez donc pas?

Et sa voix déjà faible et tremblante s'éteignit dans un sanglot arraché du plus profond du cœur.

– Mais quoi donc? et qu'est-il arrivé? s'écria Jeanne émue et les mains jointes.

– Diane est morte! s'écria le vieillard en levant les mains avec un geste désespéré vers le ciel, et en laissant échapper un torrent de larmes.

Et il se laissa tomber sur les premières marches du perron, auquel on était arrivé. Il cachait sa tète entre ses deux mains en se balançant comme pour chasser le souvenir funèbre qui venait sans cesse le torturer.

– Morte! s'écria Jeanne frappée d'épouvante et pâlissant comme un spectre.

– Morte! dit Saint-Luc avec une tendre compassion pour le vieillard.

– Morte! balbutia Bussy. Il lui a laissé croire, à lui aussi, qu'elle était morte. Ah! pauvre vieillard! comme tu m'aimeras un jour!

– Morte! morte! répéta le baron; ils me l'ont tuée!

– Ah! mon cher seigneur! dit Jeanne, qui, après le coup terrible qu'elle avait reçu, venait de trouver la seule ressource qui empêche de se briser le faible cœur des femmes, les larmes.

Et elle éclata en sanglots, inondant de pleurs la figure du vieillard, au cou duquel ses bras venaient s'enlacer.

Le vieux seigneur se releva, trébuchant.

– N'importe, dit-il, pour être vide et désolée, la maison n'en est pas moins hospitalière; entrez.

Jeanne prit le bras du vieillard sous le sien et traversa avec lui le péristyle, l'ancienne salle des gardes, devenue une salle à manger, et entra dans le salon.

Un domestique, dont le visage bouleversé et dont les jeux rougis dénotaient le tendre attachement pour son maître, marchait devant, ouvrant les portes; Saint-Luc et Bussy suivaient.

Arrivé dans le salon, le vieillard, toujours soutenu par Jeanne, s'assit ou plutôt se laissa tomber dans son grand fauteuil de bois sculpté.

Le valet poussa une fenêtre pour donner de l'air, et, sans sortir de la chambre, se retira dans un coin.

Jeanne n'osait rompre le silence. Elle tremblait de rouvrir les blessures du vieillard en le questionnant; et cependant, comme toutes les personnes jeunes et heureuses, elle ne pouvait se décider à regarder comme réel le malheur qu'on lui annonçait. Il y a un âge où l'on ne peut sonder l'abîme de la mort, parce qu'on ne croit point à la mort.

Ce fut le baron qui vint au-devant de son désir en reprenant la parole.

– Vous m'avez dit que vous étiez mariée, ma chère Jeanne; monsieur est-il donc votre mari?

Et il désignait Bussy.

– Non, seigneur Augustin, répondit Jeanne; voici M. de Saint-Luc.

Saint-Luc s'inclina plus profondément encore devant le malheureux père que devant le vieillard, Celui-ci le salua tout paternellement, et s'efforça même de sourire; puis, les yeux atones, se tournant vers Bussy:

– Et monsieur, dit-il, est votre frère, le frère de votre mari, un de vos parents?

– Non, cher baron, monsieur n'est point notre parent, mais notre ami: M. Louis de Clermont, comte de Bussy d'Amboise, gentilhomme de M. le duc d'Anjou.

À ces mots, le vieillard, se redressant comme par un ressort, lança un regard terrible sur Bussy, et, comme épuisé par cette provocation muette, retomba sur son fauteuil en poussant un gémissement.

– Quoi donc? demanda Jeanne.

– Le baron vous connaît-il, seigneur de Bussy? demanda Saint-Luc.

– C'est la première fois que j'ai l'honneur de voir M. le baron de Méridor, dit tranquillement Bussy, qui seul avait compris l'effet que le nom de M. le duc d'Anjou avait produit sur le vieillard.

– Ah! vous êtes gentilhomme de M. le duc d'Anjou, dit le baron, vous êtes gentilhomme de ce monstre, de ce démon, et vous osez l'avouer! et vous avez l'audace de vous présenter chez moi!

– Est-il fou? demanda tout bas Saint-Luc à sa femme, en regardant le baron avec des yeux étonnés.

– La douleur lui aura dérangé l'esprit, répondit Jeanne avec effroi.

M. de Méridor avait accompagné les paroles qu'il venait de prononcer, et qui faisaient douter à Jeanne qu'il eût toute sa raison, d'un regard plus menaçant encore que le premier; mais Bussy, toujours impassible, soutint ce regard dans l'attitude d'un profond respect et ne répliqua point.

– Oui, de ce monstre, reprit M. de Méridor, dont la tète semblait s'égarer de plus en plus, de cet assassin qui m'a tué ma fille?

– Pauvre seigneur! murmura Bussy.

– Mais que dit-il donc là? demanda Jeanne, interrogeant à son tour.

– Vous ne savez donc pas, vous qui me regardez avec des yeux effarés, s'écria M. de Méridor en prenant les mains de Jeanne et celles de Saint-Luc et en les réunissant entre les siennes, mais le duc d'Anjou m'a tué ma Diane; le duc d'Anjou! mon enfant, ma fille, il me l'a tuée!

Et le vieillard prononça ces dernières paroles avec un tel accent de douleur, que les larmes en vinrent aux yeux de Bussy lui-même.

– Seigneur, dit la jeune femme, cela fût-il, et je ne comprends point comment cela peut être, vous ne pouvez accuser de cet affreux malheur M. de Bussy, le plus loyal, le plus généreux gentilhomme qui soit. Mais voyez donc, mon bon père, M. de Bussy ne sait rien de ce que vous dites, M. de Bussy pleure comme nous et avec nous. Serait-il donc venu, s'il eût pu se douter de l'accueil que vous lui réserviez! Ah! cher seigneur Augustin, au nom de votre bien-aimée Diane, dites-nous comment cette catastrophe est arrivée.

– Alors, vous ne saviez pas…? dit le vieillard, s'adressant à Bussy.

Bussy s'inclina sans répondre.

– Eh! mon Dieu, non, dit Jeanne, tout le monde ignorait cet événement.

– Ma Diane est morte, et sa meilleure amie ignorait sa mort! Oh! c'est vrai, je n'en ai écrit, je n'en ai parlé à personne; il me semblait que le monde ne pouvait vivre du moment où Diane ne vivait plus; il me semblait que l'univers entier devait porter le deuil de Diane.

– Parlez, parlez; cela vous soulagera, dit Jeanne.

– Eh bien, dit le baron en poussant un sanglot, ce prince infâme, le déshonneur de la noblesse de France, a vu ma Diane, et, la trouvant si belle, l'a fait enlever et conduire au château de Beaugé pour la déshonorer comme il eût fait de la fille d'un serf. Mais Diane, ma Diane sainte et noble, a choisi la mort. Elle s'est précipitée d'une fenêtre dans le lac, et l'on n'a plus retrouvé que son voile flottant à la surface de l'eau.

Et le vieillard ne put articuler cette dernière phrase sans des larmes et des sanglots qui faisaient de cette scène un des plus lugubres spectacles que Bussy eût vus jusque-là, Bussy, l'homme de guerre, habitué à verser et à voir verser le sang.

Jeanne, presque évanouie, regardait, elle aussi, le comte avec une espèce de terreur.

– Oh! comte, s'écria Saint-Luc, c'est affreux, n'est-ce pas? Comte, il vous faut abandonner ce prince infâme; comte, un noble cœur comme le vôtre ne peut rester l'ami d'un ravisseur et d'un assassin.

Le vieillard, un peu réconforté par ces paroles, attendait la réponse de Bussy pour fixer son opinion sur le gentilhomme; les paroles sympathiques de Saint-Luc le consolaient. Dans les grandes crises morales, les faiblesses physiques sont grandes, et ce n'est point un des moindres adoucissements à la douleur de l'enfant mordu par un chien favori que de voir battre ce chien qui l'a mordu.

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