Alexandre Dumas - La Dame de Monsoreau Tome II

Здесь есть возможность читать онлайн «Alexandre Dumas - La Dame de Monsoreau Tome II» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Классическая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

La Dame de Monsoreau Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La Dame de Monsoreau Tome II»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Le dimanche gras de l'année 1578, après la fête du populaire, et tandis que s'éteignaient dans les rues les rumeurs de la joyeuse journée, commençait une fête splendide dans le magnifique hôtel que venait de se faire bâtir, de l'autre côté de l'eau et presque en face du Louvre, cette illustre famille de Montmorency qui, alliée à la royauté de France, marchait l'égale des familles princières. Cette fête particulière, qui succédait à la fête publique, avait pour but de célébrer les noces de François d'Epinay de Saint-Luc, grand ami du roi Henri III et l'un des favoris les plus intimes, avec Jeanne de Cossé-Brissac, fille du maréchal de France de ce nom. Le repas avait eu lieu au Louvre, et le roi, qui avait consenti à grand-peine au mariage, avait paru au festin avec un visage sévère qui n'avait rien d'approprié à la circonstance …' 'La Dame de Monsoreau' est, à la suite de 'La Reine Margot', le deuxième volet du somptueux ensemble historique que Dumas écrivit sur la Renaissance.

La Dame de Monsoreau Tome II — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La Dame de Monsoreau Tome II», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– Oh! oh! fit Saint-Luc.

– Et j'ai compté sur vous pour faire le coup d'épée ensemble.

– Contre le roi? dit Saint-Luc avec une froideur soudaine.

– Je ne dis pas précisément contre le roi, dit Bussy; je dis contre ceux qui tireront l'épée contre nous.

– Mon cher Bussy, dit Saint-Luc, je suis venu en Anjou pour prendre l'air de la campagne, et non pas pour me battre contre Sa Majesté.

– Mais laissez-moi toujours vous présenter à monseigneur.

– Inutile, mon cher Bussy; je n'aime pas Angers, et comptais le quitter bientôt; c'est une ville ennuyeuse et noire; les pierres y sont molles comme du fromage, et le fromage y est dur comme de la pierre.

– Mon cher Saint-Luc, vous me rendriez un grand service de consentir à ce que je sollicite de vous: le duc m'a demandé ce que j'étais venu faire ici, et, ne pouvant pas le lui dire, attendu que lui-même a aimé Diane et a échoué près d'elle, je lui ai fait accroire que j'étais venu pour attirer à sa cause tous les gentilshommes du canton; j'ai même ajouté que j'avais, ce matin, rendez-vous avec l'un d'eux.

– Eh bien! vous direz que vous avez vu ce gentilhomme, et qu'il demande six mois pour réfléchir.

– Je trouve, mon cher Saint-Luc, s'il faut que je vous le dise, que votre logique n'est pas moins hérissée que la mienne.

– Écoutez: je ne tiens en ce monde qu'à ma femme; vous ne tenez, vous, qu'à votre maîtresse, convenons d'une chose: en toute occasion, je défendrai Diane; en toute occasion, vous défendrez madame de Saint-Luc. Un pacte amoureux, soit, mais pas de pacte politique. Voilà seulement comment nous réussirons à nous entendre.

– Je vois qu'il faut que je vous cède, Saint-Luc, dit Bussy, car, en ce moment, vous avez l'avantage. J'ai besoin de vous, tandis que vous pouvez vous passer de moi.

– Pas du tout, et c'est moi, au contraire, qui réclame votre protection.

– Comment cela?

– Supposez que les Angevins, car c'est ainsi que vont s'appeler les rebelles, viennent assiéger et mettre à sac Méridor.

– Ah! diable, vous avez raison, dit Bussy, vous ne voulez pas que les habitants subissent la conséquence d'une prise d'assaut.

Les deux amis se mirent à rire, et, comme on tirait le canon dans la ville, comme le valet de Bussy venait l'avertir que déjà le prince l'avait appelé trois fois, ils se jurèrent de nouveau association extra-politique, et se séparèrent enchantés l'un de l'autre.

Bussy courut au château ducal, où déjà la noblesse affluait de toutes les parties de la province; l'arrivée du duc d'Anjou avait retenti comme un écho porté sur le bruit du canon, et, à trois ou quatre lieues autour d'Angers, villes et villages étaient déjà soulevés par cette grande nouvelle.

Le gentilhomme se dépêcha d'arranger une réception officielle, un repas, des harangues; il pensait que, tandis que le prince recevrait, mangerait, et surtout haranguerait, il aurait le temps de voir Diane, ne fût-ce qu'un instant. Puis, lorsqu'il eut taillé pour quelques heures de l'occupation au duc, il regagna sa maison, monta son second cheval, et prit au galop le chemin de Méridor.

Le duc, livré à lui-même, prononça de fort beaux discours et produisit un effet merveilleux en parlant de la Ligue, touchant avec discrétion les points qui concernaient son alliance avec les Guise, et se donnant comme un prince persécuté par le roi à cause de la confiance que les Parisiens lui avaient témoignée.

Pendant les réponses et les baise-mains, le duc passait la revue des gentilshommes, notant avec soin ceux qui étaient déjà arrivés, et avec plus de soin ceux qui manquaient encore.

Quand Bussy revint, il était quatre heures de l'après-midi; il sauta à bas de son cheval et se présenta devant le duc, couvert de sueur et de poussière.

– Ah! ah! mon brave Bussy, dit le duc, te voilà à l'œuvre, à ce qu'il paraît.

– Vous voyez, monseigneur.

– Tu as chaud?

– J'ai fort couru.

– Prends garde de te rendre malade, tu n'es peut-être pas encore bien remis.

– Il n'y a pas de danger.

– Et d'où viens-tu?

– Des environs. Votre Altesse est-elle contente, et a-t-elle eu cour nombreuse?

– Oui, je suis assez satisfait; mais, à cette cour, Bussy, quelqu'un manque.

– Qui cela?

– Ton protégé.

– Mon protégé?

– Oui, le baron de Méridor.

– Ah! dit Bussy en changeant de couleur.

– Et, cependant, il ne faudrait pas le négliger, quoiqu'il me néglige. Le baron est influent dans la province.

– Vous croyez?

– J'en suis sûr. C'était lui le correspondant de la Ligue à Angers; il avait été choisi par M. de Guise, et, en général, MM. de Guise choisissent bien leurs hommes: il faut qu'il vienne, Bussy.

– Mais, s'il ne vient pas, cependant, monseigneur?

– S'il ne vient pas à moi, je ferai les avances, et c'est moi qui irai à lui.

– À Méridor?

– Pourquoi pas?

Bussy ne put retenir l'éclair jaloux et dévorant qui jaillit de ses yeux.

– Au fait, dit-il, pourquoi pas? vous êtes prince, tout vous est permis.

– Ah çà! tu crois donc qu'il m'en veut toujours?

– Je ne sais. Comment le saurais-je, moi?

– Tu ne l'as pas vu?

– Non.

– Agissant près des grands de la province, tu aurais cependant pu avoir affaire à lui.

– Je n'y eusse pas manqué, s'il n'avait pas eu lui-même affaire à moi.

– Eh bien?

– Eh bien! dit Bussy, je n'ai pas été assez heureux dans les promesses que je lui avais faites, pour avoir grande hâte de me présenter devant lui.

– N'a-t-il pas ce qu'il désirait?

– Comment cela?

– Il voulait que sa fille épousât le comte, et le comte l'a épousée.

– Bien, monseigneur, n'en parlons plus, dit Bussy; et il tourna le dos au prince.

En ce moment, de nouveaux gentilshommes entrèrent; le duc alla à eux, Bussy resta seul.

Les paroles du prince lui avaient fort donné à penser.

Quelles pouvaient être les idées réelles du prince à l'égard du baron de Méridor?

Étaient-elles telles que le prince les avait exprimées? Ne voyait-il dans le vieux seigneur qu'un moyen de renforcer sa cause de l'appui d'un homme estimé et puissant?

Ou bien ses projets politiques n'étaient-ils qu'un moyen de se rapprocher de Diane?

Bussy examina la position du prince telle qu'elle était: il le vit brouillé avec son frère, exilé du Louvre, chef d'une insurrection en province. Il jeta dans la balance les intérêts matériels du prince et ses fantaisies amoureuses. Ce dernier intérêt était bien léger, comparé aux autres. Bussy était disposé à pardonner au duc tous ses autres torts, s'il voulait bien ne pas avoir celui-là.

Il passa toute la nuit à banqueter avec Son Altesse royale et les gentilshommes angevins, et à faire la révérence aux dames angevines; puis, comme on avait fait venir les violons, à leur apprendre les danses les plus nouvelles.

Il va sans dire qu'il fit l'admiration des femmes et le désespoir des maris, et, comme quelques-uns de ces derniers le regardaient autrement qu'il ne plaisait à Bussy d'être regardé, il retroussa huit ou dix fois sa moustache, et demanda à trois ou quatre de ces messieurs s'ils ne lui accorderaient pas la faveur d'une promenade au clair de la lune, dans le boulingrin.

Mais sa réputation l'avait précédé à Angers, et Bussy en fut quitte pour ses avances.

À la porte du palais ducal, Bussy trouva une figure franche, loyale et rieuse, qu'il croyait à quatre-vingts lieues de lui.

– Ah! dit-il avec un vif sentiment de joie, c'est toi, Remy!

– Eh! mon Dieu oui, monseigneur.

– J'allais t'écrire de venir me rejoindre.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «La Dame de Monsoreau Tome II»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La Dame de Monsoreau Tome II» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «La Dame de Monsoreau Tome II»

Обсуждение, отзывы о книге «La Dame de Monsoreau Tome II» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x