Alexandre Dumas - La Dame de Monsoreau Tome III

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Le dimanche gras de l'année 1578, après la fête du populaire, et tandis que s'éteignaient dans les rues les rumeurs de la joyeuse journée, commençait une fête splendide dans le magnifique hôtel que venait de se faire bâtir, de l'autre côté de l'eau et presque en face du Louvre, cette illustre famille de Montmorency qui, alliée à la royauté de France, marchait l'égale des familles princières. Cette fête particulière, qui succédait à la fête publique, avait pour but de célébrer les noces de François d'Epinay de Saint-Luc, grand ami du roi Henri III et l'un des favoris les plus intimes, avec Jeanne de Cossé-Brissac, fille du maréchal de France de ce nom. Le repas avait eu lieu au Louvre, et le roi, qui avait consenti à grand-peine au mariage, avait paru au festin avec un visage sévère qui n'avait rien d'approprié à la circonstance …' 'La Dame de Monsoreau' est, à la suite de 'La Reine Margot', le deuxième volet du somptueux ensemble historique que Dumas écrivit sur la Renaissance.

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Henri se mordit les lèvres en frappant du pied.

– Eh! fit Chicot en cherchant à distinguer dans l'obscurité.

– Qu'y a-t-il? demanda le roi.

– Ventre-de-biche! ce sont eux; tiens, Henri, voilà tes hommes.

Et il montra effectivement au roi trois ou quatre cavaliers qui accouraient, suivis à distance de quelques autres hommes à cheval et de beaucoup d'hommes à pied.

Les cavaliers allaient rentrer au Louvre, n'apercevant pas ces deux hommes debout près des fossés et à demi perdus dans l'obscurité.

– Schomberg! cria le roi, Schomberg, par ici!

– Holà, dit Schomberg, qui m'appelle?

– Viens toujours, mon enfant, viens! Schomberg crut reconnaître la voix et s'approcha.

– Eh! dit-il, Dieu me damne, c'est le roi.

– Moi-même, qui courais après vous, et qui, ne sachant où vous rejoindre, vous attendais avec impatience; qu'avez-vous fait?

– Ce que nous avons fait? dit un second cavalier en s'approchant.

– Ah! viens, Quélus, viens aussi, dit le roi, et surtout ne pars plus ainsi sans ma permission.

– Il n'en est plus besoin, dit un troisième que le roi reconnut pour Maugiron, puisque tout est fini.

– Tout est fini? répéta le roi.

– Dieu soit loué, dit d'Épernon, apparaissant tout à coup sans que l'on sût d'où il sortait.

– Hosanna! cria Chicot en levant les deux mains au ciel.

– Alors vous les avez tués? dit le roi.

Mais il ajouta tout bas:

– Au bout du compte, les morts ne reviennent pas.

– Vous les avez tués? dit Chicot; ah! si vous les avez tués, il n'y a rien à dire.

– Nous n'avons pas eu cette peine, répondit Schomberg, les lâches se sont enfuis comme une volée de pigeons; à peine si nous avons pu croiser le fer avec eux.

Henri pâlit.

– Et avec lequel avez-vous croisé le fer? demanda-t-il.

– Avec Antraguet.

– Au moins celui-là est demeuré sur le carreau?

– Tout au contraire, il a tué un laquais de Quélus.

– Ils étaient donc sur leur garde? demanda le roi.

– Parbleu! je le crois bien, s'écria Chicot, qu'ils y étaient; vous hurlez: «Mort aux Angevins!» vous remuez les canons, vous sonnez les cloches, vous faites trembler toute la ferraille de Paris, et vous voulez que ces honnêtes gens soient plus sourds que vous n'êtes bêtes.

– Enfin, enfin, murmura sourdement le roi, voilà une guerre civile allumée.

Ces mots firent tressaillir Quélus.

– Diable! fit-il, c'est vrai.

– Ah! vous commencez à vous en apercevoir, dit Chicot: c'est heureux! Voici MM. de Schomberg et de Maugiron qui ne s'en doutent pas encore.

– Nous nous réservons, répondit Schomberg, pour défendre la personne et la couronne de Sa Majesté.

– Eh! pardieu, dit Chicot, pour cela nous avons M. de Crillon, qui crie moins haut que vous et qui vaut bien autant.

– Mais enfin, dit Quélus, vous qui nous gourmandez à tort et à travers, monsieur Chicot, vous pensiez comme nous, il y a deux heures; ou tout au moins, si vous ne pensiez pas comme nous, vous criiez comme nous.

– Moi! dit Chicot.

– Certainement, et même vous vous escrimiez contre les murailles en criant: «Mort aux Angevins!»

– Mais moi, dit Chicot, c'est bien autre chose; moi, je suis fou, chacun le sait; mais vous qui êtes tous des gens d'esprit…

– Allons, messieurs, dit Henri, la paix; tout à l'heure nous aurons bien assez la guerre.

– Qu'ordonne Votre Majesté? dit Quélus.

– Que vous employiez la même ardeur à calmer le peuple que vous avez mise à l'émouvoir; que vous rameniez au Louvre les Suisses, les gardes, les gens de ma maison, et que l'on ferme les portes, afin que demain les bourgeois prennent ce qui s'est passé pour une échauffourée de gens ivres.

Les jeunes gens s'éloignèrent l'oreille basse, transmettant les ordres du roi aux officiers qui les avaient accompagnés dans leur équipée.

Quant à Henri, il revint chez sa mère, qui, active, mais anxieuse et assombrie, donnait des ordres à ses gens.

– Eh bien! dit-elle, que s'est-il passé?

– Eh bien! ma mère, il s'est passé ce que vous avez prévu.

– Ils sont en fuite?

– Hélas! oui.

– Ah! dit-elle, et après?

– Après, voilà tout, et il me semble que c'est bien assez.

– La ville?

– La ville est en rumeur; mais ce n'est pas ce qui m'inquiète, je la tiens sous ma main.

– Oui, dit Catherine, ce sont les provinces.

– Qui vont se révolter, se soulever, continua Henri.

– Que comptez-vous faire?

– Je ne vois qu'un moyen.

– Lequel?

– C'est d'accepter franchement la position.

– De quelle manière?

– Je donne le mot aux colonels, à mes gardes, je fais armer mes milices, je retire l'armée de devant la Charité, et je marche sur l'Anjou.

– Et M. de Guise?

– Eh! M. de Guise! M. de Guise! je le fais arrêter, s'il est besoin.

– Ah! oui, avec cela que les mesures de rigueur vous réussissent.

– Que faire alors?

Catherine inclina sa tête sur sa poitrine, et réfléchit un instant.

– Tout ce que vous projetez est impossible, mon fils, dit-elle.

– Ah! s'écria Henri avec un dépit profond, je suis donc bien mal inspiré aujourd'hui!

– Non, mais vous êtes troublé; remettez-vous d'abord, et ensuite nous verrons.

– Alors, ma mère, ayez des idées pour moi; faisons quelque chose, remuons-nous.

– Vous le voyez, mon fils, je donnais des ordres.

– Pour quoi faire?

– Pour le départ d'un ambassadeur.

– Et à qui le députerons-nous?

– À votre frère.

– Un ambassadeur à ce traître! Vous m'humiliez, ma mère.

– Ce n'est pas le moment d'être fier, fit sévèrement Catherine.

– Un ambassadeur qui demandera la paix?

– Qui l'achètera, s'il le faut.

– Pour quels avantages, mon Dieu?

– Eh! mon fils, dit la Florentine, quand cela ne serait que pour pouvoir faire prendre en toute sécurité, après la paix faite, ceux qui se sont sauvés pour vous faire la guerre. Ne disiez-vous pas tout à l'heure que vous voudriez les tenir.

– Oh! je donnerais quatre provinces de mon royaume pour cela; une par homme.

– Eh bien! qui veut la fin veut les moyens, reprit Catherine d'une voix pénétrante qui alla remuer jusqu'au fond du cœur de Henri la haine et la vengeance.

– Je crois que vous avez raison, ma mère, dit-il; mais qui leur enverrons-nous?

– Cherchez parmi tous vos amis.

– Ma mère, j'ai beau chercher, je ne vois pas un homme à qui je puisse confier une pareille mission.

– Confiez-la à une femme alors.

– À une femme, ma mère? est-ce que vous consentiriez?

– Mon fils, je suis bien vieille, bien lasse, la mort m'attend peut-être à mon retour; mais je veux faire ce voyage si rapidement, que j'arriverai à Angers avant que les amis de votre frère lui-même n'aient eu le temps de comprendre toute leur puissance.

– Oh! ma mère! ma bonne mère! s'écria Henri avec effusion en baisant les mains de Catherine, vous êtes toujours mon soutien, ma bienfaitrice, ma Providence!

– C'est-à-dire que je suis toujours reine de France, murmura Catherine en attachant sur son fils un regard dans lequel entrait pour le moins autant de pitié que de tendresse.

IV Où il est prouvé que la reconnaissance était une des vertus de M. de Saint-Luc.

Le lendemain du jour où M. de Monsoreau avait fait, à la table de M. le duc d'Anjou, cette piteuse mine qui lui avait valu la permission de s'aller coucher avant la fin du repas, le gentilhomme se leva de grand matin, et descendit dans la cour du palais.

Il s'agissait de retrouver le palefrenier à qui il avait déjà eu affaire, et, s'il était possible, de tirer de lui quelques renseignements sur les habitudes de Roland.

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