Alexandre Pouchkine - La Dame De Pique
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Lorsqu’il se réveilla, il était nuit, la lune éclairait sa chambre. Il regarda l’heure; il était trois heures moins un quart. Il n’avait plus envie de dormir. Il était assis sur son lit et pensait à la vieille comtesse.
En ce moment, quelqu’un dans la rue s’approcha de la fenêtre comme pour regarder dans sa chambre, et passa aussitôt. Hermann y fit à peine attention. Au bout d’une minute, il entendit ouvrir la porte de son antichambre. Il crut que son denschik [4] , ivre selon son habitude, rentrait de quelque excursion nocturne; mais bientôt il distingua un pas inconnu. Quelqu’un entrait en traînant doucement des pantoufles sur le parquet. La porte s’ouvrit, et une femme vêtue de blanc s’avança dans sa chambre. Hermann s’imagina que c’était sa vieille nourrice, et il se demanda ce qui pouvait l’amener à cette heure de la nuit; mais la femme en blanc, traversant la chambre avec rapidité, fut en un moment au pied de son lit, et Hermann reconnut la comtesse!
«Je viens à toi contre ma volonté, dit-elle d’une voix ferme. Je suis contrainte d’exaucer ta prière. Trois-sept-as gagneront pour toi l’un après l’autre; mais tu ne joueras pas plus d’une carte en vingt-quatre heures, et après, pendant toute ta vie, tu ne joueras plus! Je te pardonne ma mort, pourvu que tu épouses ma demoiselle de compagnie, Lisabeta Ivanovna.»
À ces mots, elle se dirigea vers la porte et se retira en traînant encore ses pantoufles sur le parquet. Hermann l’entendit pousser la porte de l’antichambre, et vit un instant après une figure blanche passer dans la rue et s’arrêter devant la fenêtre comme pour le regarder.
Hermann demeura quelque temps tout abasourdi; il se leva et entra dans l’antichambre. Son denschik , ivre comme à l’ordinaire, donnait couché sur le parquet. Il eut beaucoup de peine à le réveiller, et n’en put obtenir la moindre explication. La porte de l’antichambre était fermée à clé. Hermann rentra dans sa chambre et écrivit aussitôt toutes les circonstances de sa vision.
VI
Deux idées fixes ne peuvent exister à la fois dans le monde moral, de même que dans le monde physique deux corps ne peuvent occuper à la fois la même place. Trois-sept-as effacèrent bientôt dans l’imagination de Hermann le souvenir des derniers moments de la comtesse. Trois-sept-as ne lui sortaient plus de la tête et venaient à chaque instant sur ses lèvres. Rencontrait-il une jeune personne dans la rue:
«Quelle jolie taille! disait-il; elle ressemble à un trois de cœur.»
On lui demandait l’heure; il répondait: «Sept de carreau moins un quart.»
Tout gros homme qu’il voyait lui rappelait un as. Trois-sept-as le suivaient en songe, et lui apparaissaient sous maintes formes étranges. Il voyait des trois s’épanouir comme des magnolia grandiflora. Des sept s’ouvraient en portes gothiques; des as se montraient suspendus comme des araignées monstrueuses. Toutes ses pensées se concentraient vers un seul but: comment mettre à profit ce secret si chèrement acheté? Il songeait à demander un congé pour voyager. À Paris, se disait-il, il découvrirait quelque maison de jeu où il ferait en trois coups sa fortune. Le hasard le tira bientôt d’embarras.
Il y avait à Moscou une société de joueurs riches, sous la présidence du célèbre Tchekalinski, qui avait passé toute sa vie à jouer, et qui avait amassé des millions, car il gagnait des billets de banque et ne perdait que de l’argent blanc. Sa maison magnifique, sa cuisine excellente, ses manières ouvertes, lui avaient fait de nombreux amis et lui attiraient la considération générale. Il vint à Pétersbourg. Aussitôt la jeunesse accourut dans ses salons, oubliant les bals pour les soirées de jeu et préférant les émotions du tapis vert aux séductions de la coquetterie. Hermann fut conduit chez Tchekalinski par Naroumof.
Ils traversèrent une longue enfilade de pièces remplies de serviteurs polis et empressés. Il y avait foule partout. Des généraux et des conseillers privés jouaient au whist. Des jeunes gens étaient étendus sur les divans, prenant des glaces et fumant de grandes pipes. Dans le salon principal, devant une longue table autour de laquelle se serraient une vingtaine de joueurs, le maître de la maison tenait une banque de pharaon. C’était un homme de soixante ans environ, d’une physionomie douce et noble, avec des cheveux blancs comme la neige. Sur son visage plein et fleuri, on lisait la bonne humeur et la bienveillance. Ses yeux brillaient d’un sourire perpétuel. Naroumof lui présenta Hermann. Aussitôt Tchekalinski lui tendit la main, lui dit qu’il était le bienvenu, qu’on ne faisait pas de cérémonies dans sa maison, et il se remit à tailler.
La taille dura longtemps; on pontait sur plus de trente cartes. À chaque coup, Tchekalinski s’arrêtait pour laisser aux gagnants le temps de faire des paroli, payait, écoutait civilement les réclamations, et plus civilement encore faisait abattre les cornes qu’une main distraite s’était permise.
Enfin la taille finit; Tchekalinski mêla les cartes et se prépara à en faire une nouvelle.
«Permettez-vous que je prenne une carte?» dit Hermann allongeant la main par-dessus un gros homme qui obstruait tout un côté de la table.
Tchekalinski, en lui adressant un gracieux sourire, s’inclina poliment en signe d’acceptation. Naroumof complimenta en riant Hermann sur la fin de son austérité d’autrefois, et lui souhaita toute sorte de bonheur pour son début dans la carrière du jeu.
«Va! dit Hermann après avoir écrit un chiffre sur le dos de sa carte.
– Combien? demanda le banquier en clignant des yeux. Excusez, je ne vois pas.
– Quarante-sept mille roubles», dit Hermann. À ces mots, toutes les têtes se levèrent, tous les regards se dirigèrent sur Hermann.
«Il a perdu l’esprit», pensa Naroumof.
«Permettez-moi de vous faire observer, monsieur, dit Tchekalinski avec son éternel sourire, que votre jeu est un peu fort. Jamais on ne ponte ici que deux cent soixante-quinze mille roubles sur le simple.
– Bon, dit Hermann; mais faites-vous ma carte, oui ou non?» Tchekalinski s’inclina en signe d’assentiment.
«Je voulais seulement vous faire observer, dit-il, que bien que je sois parfaitement sûr de mes amis, je ne puis tailler que devant de l’argent comptant. Je suis parfaitement convaincu que votre parole vaut de l’or; cependant, pour l’ordre du jeu et la facilité des calculs, je vous serai obligé de mettre de l’argent sur votre carte.»
Hermann tira de sa poche un billet et le tendit à Tchekalinski, qui, après l’avoir examiné d’un clin d’œil, le posa sur la carte de Hermann.
Il tailla, à droite vint un dix, à gauche un trois. «Je gagne», dit Hermann en montrant sa carte. Un murmure d’étonnement circula parmi les joueurs. Un moment, les sourcils du banquier se contractèrent, mais aussitôt son sourire habituel reparut sur son visage. «Faut-il régler? demanda-t-il au gagnant.
– Si vous avez cette bonté.» Tchekalinski tira des billets de banque de son portefeuille et paya aussitôt. Hermann empocha son gain et quitta la table. Naroumof n’en revenait pas. Hermann but un verre de limonade et rentra chez lui. Le lendemain au soir, il revint chez Tchekalinski, qui était encore à tailler. Hermann s’approcha de la table; cette fois, les pontes s’empressèrent de lui faire une place. Tchekalinski s’inclina d’un air caressant. Hermann attendit une nouvelle taille, puis prit une carte sur laquelle il mit ses quarante-sept mille roubles et, en outre, le gain de la veille. Tchekalinski commença à tailler. Un valet sortit à droite, un sept à gauche. Hermann montra un sept. Il y eut un ah! général. Tchekalinski était évidemment mal à son aise. Il compta quatre-vingt-quatorze mille roubles et les remit à Hermann, qui les prit avec le plus grand sang-froid, se leva et sortit aussitôt.
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