Guy de Maupassant - Maupassant - Œuvres complètes

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Maupassant : Œuvres complètes: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre des œuvres complètes de Guy de Maupassant est exhaustif. Il réunit ses huit romans (dont deux inachevés), ses quelques 350 nouvelles réunies en 24 recueils, ses sept pièces de théâtre (dont deux inachevées), toutes ses poésies (réunies en deux volumes), ses carnets de voyages ainsi que les centaines d’articles qu’il écrivit pour la presse entre 1876 et 1891 (classées par dates de publication et par recueils annuels). Une introduction de l’éditeur explique le parcours et l’œuvre de Guy de Maupassant. Ce livre est le fruit d'une somme de travail considérable. Les quelques milliers de pages de « Maupassant : Œuvres complètes » sont réparties en 57 volumes, ayant chacun un sommaire interactif propre. Aussi, un sommaire général permet d’accéder instantanément à n'importe lequel de ses volumes, ou, au choix, à un de ses chapitres, nouvelles, contes fantastiques, poésies, articles de presse, etc. Toutes ces œuvres ont été relues, corrigées lorsque cela était nécessaire, et mises en page avec soin pour en rendre leur lecture aussi agréable que possible.
Au-delà d’une simple compilation, « Maupassant : Œuvres complètes » constitue également un formidable outil de recherche, facile et agréable à utiliser pour quiconque s’intéresse à l’œuvre de Guy de Maupassant. Pour le simple lecteur, il est une source de plaisir et de curiosité quasiment inépuisable.
• Edition complétée d’une étude de l’éditeur.
• Edition enrichie de notes explicatives interactives.

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Depuis six ans, ces chemins de fer, dont on parlait partout, fonctionnaient entre Paris et Le Havre. Mais Jeanne, obsédée de chagrin, n’avait pas encore vu ces voitures à vapeur qui révolutionnaient tout le pays.

Cependant, Paul ne répondait pas.

Elle attendit huit jours, puis quinze jours, allant chaque matin sur la route au-devant du facteur qu’elle abordait en frémissant : « Vous n’avez rien pour moi, père Malandain ? » Et l’homme répondait toujours de sa voix enrouée par les intempéries des saisons : « Encore rien c’te fois, ma bonne dame. »

C’était cette femme, assurément, qui empêchait Paul de répondre !

Jeanne alors résolut de partir tout de suite. Elle voulait prendre Rosalie avec elle, mais la bonne refusa de la suivre pour ne pas augmenter les frais de voyage.

Elle ne permit pas d’ailleurs à sa maîtresse d’emporter plus de trois cents francs : « S’il vous en faut d’autres, vous m’écrirez donc, et j’irai chez le notaire pour qu’il vous fasse parvenir ça. Si je vous en donne plus, c’est M. Paul qui l’empochera. »

Et, un matin de décembre, elles montèrent dans la carriole de Denis Lecoq qui vint les chercher pour les conduire à la gare, Rosalie faisant jusque-là la conduite à sa maîtresse.

Elles prirent d’abord des renseignements sur le prix des billets, puis, quand tout fut réglé et la malle enregistrée, elles attendirent devant ces lignes de fer, cherchant à comprendre comment manœuvrait cette chose, si préoccupées de ce mystère qu’elles ne pensaient plus aux tristes raisons du voyage.

Enfin, un sifflement lointain leur fit tourner la tête, et elles aperçurent une machine noire qui grandissait. Cela arriva avec un bruit terrible, passa devant elles en traînant une longue chaîne de petites maisons roulantes ; et un employé ayant ouvert une porte, Jeanne embrassa Rosalie en pleurant et monta dans une de ces cases.

Rosalie, émue, criait :

« Au revoir, Madame ; bon voyage, à bientôt !

— Au revoir, ma fille. »

Un coup de sifflet partit encore, et tout le chapelet de voitures se remit à rouler doucement d’abord, puis plus vite, puis avec une rapidité effrayante.

Dans le compartiment où se trouvait Jeanne, deux messieurs dormaient adossés à deux coins.

Elle regardait passer les campagnes, les arbres, les fermes, les villages, effarée de cette vitesse, se sentant prise dans une vie nouvelle, emportée dans un monde nouveau qui n’était plus le sien, celui de sa tranquille jeunesse et de sa vie monotone.

Le soir venait, lorsque le train entra dans Paris.

Un commissionnaire prit la malle de Jeanne ; et elle le suivit effarée, bousculée, inhabile à passer dans la foule remuante, courant presque derrière l’homme dans la crainte de le perdre de vue.

Quand elle fut dans le bureau de l’hôtel, elle s’empressa d’annoncer :

« Je vous suis recommandée par M. Roussel. »

La patronne, une énorme femme sérieuse, assise à son bureau, demanda :

« Qui ça, M. Roussel ? »

Jeanne interdite reprit : « Mais le notaire de Goderville, qui descend chez vous tous les ans. »

La grosse dame déclara :

« C’est possible. Je ne le connais pas. Vous voulez une chambre ?

— Oui, Madame. »

Et un garçon, prenant son bagage, monta l’escalier devant elle.

Elle se sentait le cœur serré. Elle s’assit devant une petite table et demanda qu’on lui montât un bouillon avec une aile de poulet. Elle n’avait rien pris depuis l’aurore.

Elle mangea tristement à la lueur d’une bougie, songeant à mille choses, se rappelant son passage en cette même ville au retour de son voyage de noces, les premiers signes du caractère de Julien, apparus lors de ce séjour à Paris. Mais elle était jeune alors, et confiante et vaillante. Maintenant, elle se sentait vieille, embarrassée, craintive même, faible et troublée pour un rien. Quand elle eut fini son repas, elle se mit à la fenêtre et regarda la rue pleine de monde. Elle avait envie de sortir et n’osait point. Elle allait infailliblement se perdre, pensait-elle. Elle se coucha ; et souffla sa lumière.

Mais le bruit, cette sensation d’une ville inconnue et le trouble du voyage la tenaient éveillée. Les heures s’écoulaient. Les rumeurs du dehors s’apaisaient peu à peu sans qu’elle pût dormir, énervée par ce demi-repos des grandes villes. Elle était habituée à ce calme et profond sommeil des champs, qui engourdit tout, les hommes, les bêtes et les plantes ; et elle sentait maintenant, autour d’elle, toute une agitation mystérieuse. Des voix presque insaisissables lui parvenaient comme si elles eussent glissé dans les murs de l’hôtel. Parfois un plancher craquait, une porte se fermait, une sonnette tintait.

Tout à coup, vers deux heures du matin, alors qu’elle commençait à s’assoupir, une femme poussa des cris dans une chambre voisine ; Jeanne s’assit brusquement dans son lit ; puis elle crut entendre un rire d’homme.

Alors, à mesure qu’approchait le jour, la pensée de Paul l’envahit ; et elle s’habilla dès que le crépuscule parut.

Il habitait rue du Sauvage, dans la Cité. Elle voulut s’y rendre à pied pour obéir aux recommandations d’économie de Rosalie. Il faisait beau ; l’air froid piquait la chair ; des gens pressés couraient sur les trottoirs. Elle allait le plus vite possible, suivant une rue indiquée au bout de laquelle elle devait tourner à droite, puis à gauche ; puis arrivée sur une place, il lui faudrait s’informer à nouveau. Elle ne trouva pas la place et se renseigna auprès d’un boulanger qui lui donna des indications différentes. Elle repartit, s’égara, erra, suivit d’autres conseils, se perdit tout à fait.

Affolée, elle marchait maintenant presque au hasard. Elle allait se décider à appeler un cocher quand elle aperçut la Seine. Alors elle longea les quais.

Au bout d’une heure environ, elle entrait dans la rue du Sauvage, une sorte de ruelle toute noire. Elle s’arrêta devant la porte, tellement émue qu’elle ne pouvait plus faire un pas.

Il était là, dans cette maison, Poulet.

Elle sentait trembler ses genoux et ses mains ; enfin, elle entra, suivit un couloir, vit la case du portier, et demanda en tendant une pièce d’argent : « Pourriez-vous monter dire à M. Paul de Lamare qu’une vieille dame, une amie de sa mère, l’attend en bas ? »

Le portier répondit :

« Il n’habite plus ici, Madame. »

Un grand frisson la parcourut. Elle balbutia :

« Ah ! Où… où demeure-t-il maintenant ?

— Je ne sais pas. »

Elle se sentit étourdie comme si elle allait tomber et elle demeura quelque temps sans pouvoir parler.

Enfin, par un effort violent, elle reprit sa raison, et murmura :

« Depuis quand est-il parti ? »

L’homme la renseigna abondamment. « Voilà quinze jours. Ils sont partis comme ça, un soir, et pas revenus. Ils devaient partout dans le quartier ; aussi vous comprenez bien qu’ils n’ont pas laissé leur adresse. »

Jeanne voyait des lueurs, des grands jets de flamme, comme si on lui eût tiré des coups de fusil devant les yeux. Mais une idée fixe la soutenait, la faisait demeurer debout, calme en apparence, et réfléchie. Elle voulait savoir et retrouver Poulet.

« Alors il n’a rien dit, en s’en allant ?

— Oh ! Rien du tout, ils se sont sauvés pour ne pas payer, voilà.

— Mais, il doit envoyer chercher ses lettres par quelqu’un.

— Plus souvent que je les donnerais. Et puis ils n’en recevaient pas dix par an. Je leur en ai monté une pourtant deux jours avant qu’ils s’en aillent. »

C’était sa lettre sans doute. Elle dit précipitamment : « Écoutez, je suis sa mère, à lui, et je suis venue pour le chercher. Voilà dix francs pour vous. Si vous savez quelque nouvelle ou quelque renseignement sur lui, apportez-les-moi à l’hôtel de Normandie, rue du Havre, et je vous paierai bien. »

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