Guy de Maupassant - Maupassant - Œuvres complètes

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Maupassant : Œuvres complètes: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre des œuvres complètes de Guy de Maupassant est exhaustif. Il réunit ses huit romans (dont deux inachevés), ses quelques 350 nouvelles réunies en 24 recueils, ses sept pièces de théâtre (dont deux inachevées), toutes ses poésies (réunies en deux volumes), ses carnets de voyages ainsi que les centaines d’articles qu’il écrivit pour la presse entre 1876 et 1891 (classées par dates de publication et par recueils annuels). Une introduction de l’éditeur explique le parcours et l’œuvre de Guy de Maupassant. Ce livre est le fruit d'une somme de travail considérable. Les quelques milliers de pages de « Maupassant : Œuvres complètes » sont réparties en 57 volumes, ayant chacun un sommaire interactif propre. Aussi, un sommaire général permet d’accéder instantanément à n'importe lequel de ses volumes, ou, au choix, à un de ses chapitres, nouvelles, contes fantastiques, poésies, articles de presse, etc. Toutes ces œuvres ont été relues, corrigées lorsque cela était nécessaire, et mises en page avec soin pour en rendre leur lecture aussi agréable que possible.
Au-delà d’une simple compilation, « Maupassant : Œuvres complètes » constitue également un formidable outil de recherche, facile et agréable à utiliser pour quiconque s’intéresse à l’œuvre de Guy de Maupassant. Pour le simple lecteur, il est une source de plaisir et de curiosité quasiment inépuisable.
• Edition complétée d’une étude de l’éditeur.
• Edition enrichie de notes explicatives interactives.

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L’autre ne répondit pas.

Le commissaire prononça :

« Je me vois forcé de vous arrêter. »

Alors l’homme s’écria brusquement :

« Ne me touchez pas. Je suis inviolable ! »

Du Roy s’élança vers lui, comme pour le terrasser, et il lui grogna dans la figure :

« II y a flagrant délit… flagrant délit. Je peux vous faire arrêter, si je veux… oui, je le peux. »

Puis, d’un ton vibrant :

« Cet homme s’appelle Laroche-Mathieu, ministre des Affaires étrangères. »

Le commissaire de police recula stupéfait, et balbutiant :

« En vérité, Monsieur, voulez-vous me dire qui vous êtes, à la fin ? »

L’homme se décida, et avec force :

« Pour une fois, ce misérable-là n’a point menti. Je me nomme, en effet, Laroche-Mathieu, ministre. »

Puis tendant le bras vers la poitrine de Georges, où apparaissait comme une lueur, un petit point rouge, il ajouta :

« Et le gredin que voici porte sur son habit la croix d’honneur que je lui ai donnée. »

Du Roy était devenu livide. D’un geste rapide, il arracha de sa boutonnière la courte flamme de ruban, et, la jetant dans la cheminée :

« Voilà ce que vaut une décoration qui vient de salops de votre espèce. »

Ils étaient face à face, les dents près des dents, exaspérés, les poings serrés, l’un maigre et la moustache au vent, l’autre gras et la moustache en croc.

Le commissaire passa vivement entre les deux et, les écartant avec ses mains :

« Messieurs, vous vous oubliez, vous manquez de dignité ! »

Ils se turent et se tournèrent les talons. Madeleine, immobile, fumait toujours, en souriant.

L’officier de police reprit :

— « Monsieur le ministre, je vous ai surpris, seul avec Mme Du Roy, que voici, vous couché, elle presque nue. Vos vêtements étant jetés pêle-mêle à travers l’appartement, cela constitue un flagrant délit d’adultère. Vous ne pouvez nier l’évidence. Qu’avez-vous à répondre ? »

Laroche-Mathieu murmura :

« Je n’ai rien à dire, faites votre devoir. »

Le commissaire s’adressa à Madeleine :

« Avouez-vous, Madame, que Monsieur soit votre amant ? »

Elle prononça crânement :

« Je ne le nie pas, il est mon amant !

— Cela suffit, »

Puis le magistrat prit quelques notes sur l’état et la disposition du logis. Comme il finissait d’écrire, le ministre qui avait achevé de s’habiller et qui attendait, le paletot sur le bras, le chapeau à la main, demanda :

« Avez-vous encore besoin de moi, Monsieur ? Que dois-je faire ? Puis-je me retirer ? »

Du Roy se retourna vers lui et souriant avec insolence :

« Pourquoi donc ? Nous avons fini. Vous pouvez vous recoucher, Monsieur ; nous allons vous laisser seuls. »

Et posant le doigt sur le bras de l’officier de police :

« Retirons-nous, Monsieur le commissaire, nous n’avons plus rien à faire en ce lieu. »

Un peu surpris, le magistrat le suivit ; mais, sur le seuil de la chambre, Georges s’arrêta pour le laisser passer. L’autre s’y refusait par cérémonie.

Du Roy insistait : « Passez donc, Monsieur. » Le commissaire dit : « Après vous. » Alors le journaliste salua, et sur le ton d’une politesse ironique : « C’est votre tour, Monsieur le commissaire de police. Je suis presque chez moi, ici. »

Puis il referma la porte doucement, avec un air de discrétion.

Une heure plus tard, Georges Du Roy entrait dans les bureaux de La Vie Française .

M. Walter était déjà là, car il continuait à diriger et à surveiller avec sollicitude son journal qui avait pris une extension énorme et qui favorisait beaucoup les opérations grandissantes de sa banque.

Le directeur leva la tête et demanda :

« Tiens, vous voici ? Vous semblez tout drôle ! Pourquoi n’êtes-vous pas venu dîner à la maison ? D’où sortez-vous donc ? »

Le jeune homme, qui était sûr de son effet, déclara, en pesant sur chaque mot :

« Je viens de jeter bas le ministre des Affaires étrangères. »

L’autre crut qu’il plaisantait.

« De jeter bas… Comment ?

— Je vais changer le cabinet. Voilà tout ! Il n’est pas trop tôt de chasser cette charogne. »

Le vieux, stupéfait, crut que son chroniqueur était gris. Il murmura :

« Voyons, vous déraisonnez.

— Pas du tout. Je viens de surprendre M. Laroche-Mathieu en flagrant délit d’adultère avec ma femme. Le commissaire de police a constaté la chose. Le ministre est foutu. »

Walter, interdit, releva tout à fait ses lunettes sur son front et demanda :

« Vous ne vous moquez pas de moi ?

— Pas du tout. Je vais même faire un écho là-dessus.

— Mais alors que voulez-vous ?

— Jeter bas ce fripon, ce misérable, ce malfaiteur public ! »

Georges posa son chapeau sur un fauteuil, puis ajouta :

« Gare à ceux que je trouve sur mon chemin. Je ne pardonne jamais. »

Le directeur hésitait encore à comprendre. Il murmura :

« Mais… votre femme ?

— Ma demande en divorce sera faite dès demain matin. Je la renvoie à feu Forestier.

— Vous voulez divorcer ?

— Parbleu. J’étais ridicule. Mais il me fallait faire la bête pour les surprendre. Ça y est. Je suis maître de la situation. »

M. Walter n’en revenait pas ; et il regardait Du Roy avec des yeux effarés, pensant : « Bigre. C’est un gaillard bon à ménager. »

Georges reprit :

« Me voici libre… J’ai une certaine fortune. Je me présenterai aux élections au renouvellement d’octobre, dans mon pays où je suis fort connu. Je ne pouvais pas me poser ni me faire respecter avec cette femme qui était suspecte à tout le monde. Elle m’avait pris comme un niais, elle m’avait enjôlé et capturé. Mais depuis que je savais son jeu, je la surveillais, la gredine. »

Il se mit à rire et ajouta :

« C’est ce pauvre Forestier qui était cocu… cocu sans s’en douter, confiant et tranquille. Me voici débarrassé de la teigne qu’il m’avait laissée. J’ai les mains déliées. Maintenant, j’irai loin. »

Il s’était mis à califourchon sur une chaise. Il répéta, comme s’il eût songé : « J’irai loin. »

Et le père Walter le regardait toujours de ses yeux découverts, ses lunettes restant relevées sur le front, et il se disait : « Oui, il ira loin, le gredin. »

Georges se releva :

« Je vais rédiger l’écho. Il faut le faire avec discrétion. Mais vous savez, il sera terrible pour le ministre. C’est un homme à la mer. On ne peut pas le repêcher. La Vie Française n’a plus d’intérêt à le ménager. »

Le vieux hésita quelques instants, puis il en prit son parti :

« Faites, dit-il, tant pis pour ceux qui se fichent dans ces pétrins-là. »

IX

Trois mois s’étaient écoulés. Le divorce de Du Roy venait d’être prononcé. Sa femme avait repris son nom de Forestier, et comme les Walter devaient partir, le 15 juillet, pour Trouville, on décida de passer une journée à la campagne, avant de se séparer.

On choisit un jeudi, et on se mit en route dès neuf heures du matin, dans un grand landau de voyage à six places, attelé en poste à quatre chevaux.

On allait déjeuner à Saint-Germain, au pavillon Henri-IV. Bel-Ami avait demandé à être le seul homme de la partie, car il ne pouvait supporter la présence et la figure du marquis de Cazolles. Mais, au dernier moment, il fut décidé que le comte de Latour-Yvelin serait enlevé, au saut du lit. On l’avait prévenu la veille.

La voiture remonta au grand trot l’avenue des Champs-Élysées, puis traversa le bois de Boulogne.

Il faisait un admirable temps d’été, pas trop chaud. Les hirondelles traçaient sur le bleu du ciel de grandes lignes courbes qu’on croyait voir encore quand elles étaient passées.

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