Гастон Леру - Le parfum de la Dame en noir
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– Qui est-ce qui était venu vous chercher?
– Personne!… je m'étais sauvé!…
– Pourquoi?… Pour la chercher?
– Non! non!… pour la fuir!… pour la fuir, vous dis-je, Sainclair!… Mais elle est revenue!… je suis sûr qu'elle est revenue!…
– Elle a dû être désespérée de ne plus vous retrouver!…»
Rouletabille leva les bras vers le ciel, secoua la tête.
«Est-ce que je sais?… Peut-on savoir?… Ah! je suis bien malheureux!… Chut! mon ami!… chut!… le père Simon… là… Il s'en va… enfin!… Vite!… au parloir!…»
Nous y fûmes en trois enjambées. C'était une pièce banale, assez grande, avec de pauvres rideaux blancs à ses fenêtres nues. Elle était meublée de six chaises de paille alignées contre les murailles, d'une glace au-dessus de la cheminée et d'une pendule. Il faisait là-dedans assez sombre.
En entrant dans cette pièce, Rouletabille se découvrit avec un de ces gestes de respect et de recueillement que l'on n'a, à l'ordinaire, qu'en pénétrant dans un endroit sacré. Il était devenu très rouge, s'avançait à petits pas, très embarrassé, roulant sa casquette de voyage entre ses doigts. Il se tourna vers moi et, tout bas, plus bas encore qu'il ne m'avait parlé dans la chapelle…
«Oh! Sainclair! le voilà, le parloir!… Tenez, touchez mes mains, je brûle… je suis rouge, n'est-ce pas?… J'étais toujours rouge quand j'entrais ici et que je savais que j'allais l'y trouver!… Certainement, j'ai couru… je suis essoufflé… Je n'ai pas pu attendre, n'est-ce pas?… Oh! mon coeur, mon coeur qui bat comme quand j'étais tout petit… Tenez, j'arrivais ici… là, là!… à la porte, et puis je m'arrêtais, tout honteux… Mais j'apercevais son ombre noire dans le coin; elle me tendait silencieusement les bras et je m'y jetais, et tout de suite, en nous embrassant, nous pleurions!… C'était bon! C'était ma mère, Sainclair!… Oh! ce n'est pas elle qui me l'a dit; au contraire, elle, elle me disait que ma mère était morte et qu'elle était une amie de ma mère… Seulement, comme elle me disait aussi de l'appeler: «maman!» et qu'elle pleurait quand je l'embrassais, je sais bien que c'était ma mère… Tenez, elle s'asseyait toujours là, dans ce coin sombre, et elle venait à la tombée du jour, quand on n'avait pas encore allumé, dans le parloir… En arrivant, elle déposait, sur le rebord de cette fenêtre, un gros paquet blanc, entouré d'une ficelle rose. C'était une brioche. J'adore les brioches, Sainclair!…»
Et Rouletabille ne put plus se retenir. Il s'accouda à la cheminée et il pleura, pleura… Quand il fut un peu soulagé, il releva la tête, me regarda et me sourit tristement. Et puis, il s'assit, très las. Je n'avais garde de lui adresser la parole. Je sentais si bien que ce n'était pas avec moi qu'il causait, mais avec ses souvenirs…
Je le vis qui sortait de sa poitrine la lettre que je lui avais remise et, les mains tremblantes, il la décacheta. Il la lut lentement. Soudain, sa main retomba, et il poussa un gémissement. Lui, tout à l'heure si rouge était devenu si pâle… si pâle qu'on eût dit que tout son sang s'était retiré de son coeur. Je fis un mouvement, mais son geste m'interdit de l'approcher. Et puis, il ferma les yeux.
J'aurais pu croire qu'il dormait. Je m'éloignai tout doucement alors, sur la pointe des pieds, comme on fait dans la chambre d'un malade. J'allai m'appuyer à une croisée qui donnait sur une petite cour habitée par un grand marronnier. Combien de temps restai-je là à considérer ce marronnier? Est-ce que je sais?… Est-ce que je sais seulement ce que nous aurions répondu à quelqu'un de la maison qui fût entré dans le parloir, à ce moment? Je songeais obscurément à l'étrange et mystérieuse destinée de mon ami… À cette femme qui était peut-être sa mère et qui, peut-être, ne l'était pas!… Rouletabille était alors si jeune… Il avait tant besoin d'une mère qu'il s'en était peut-être, dans son imagination, donné une… Rouletabille!… quel autre nom lui connaissions-nous?… Joseph Joséphin… C'était sans doute sous ce nom-là qu'il avait fait ses premières études, ici… Joseph Joséphin, comme le disait le rédacteur en chef de l'Époque: «Ça n'est pas un nom, ça!» Et, maintenant, qu'était-il venu faire ici? Rechercher la trace d'un parfum!… Revivre un souvenir?… une illusion?…
Je me retournai au bruit qu'il fit. Il était debout; il paraissait très calme; il avait cette figure soudainement rassérénée de ceux qui viennent de remporter une grande victoire intérieure.
«Sainclair, il faut nous en aller, maintenant… Allons-nous-en, mon ami!… Allons-nous-en!…»
Et il quitta le parloir sans même regarder derrière lui. Je le suivais. Dans la rue déserte où nous parvînmes sans avoir été remarqués, je l'arrêtai et je lui demandai, anxieux:
«Eh bien, mon ami… Avez-vous retrouvé le parfum de la Dame en noir?…»
Certes! il vit bien qu'il y avait dans ma question tout mon coeur, plein de l'ardent désir que cette visite aux lieux de son enfance lui rendît un peu la paix de l'âme.
«Oui, fit-il, très grave… Oui, Sainclair… je l'ai retrouvé…»
Et il me montra la lettre de la fille du professeur Stangerson. Je le regardais, hébété, ne comprenant pas… puisque je ne savais pas… Alors, il me prit les deux mains et, les yeux dans les yeux, il me dit:
«Je vais vous confier un grand secret, Sainclair… le secret de ma vie et peut-être, un jour, le secret de ma mort… Quoi qu'il arrive, il mourra avec vous et avec moi!… Mathilde Stangerson avait un enfant… un fils… ce fils est mort, est mort pour tous, excepté pour vous et pour moi!…»
Je reculai, frappé de stupeur, étourdi, sous une pareille révélation… Rouletabille, le fils de Mathilde Stangerson!… Et puis, tout à coup, j'eus un choc plus violent encore… Mais alors!… Mais alors!… Rouletabille était le fils de Larsan!
Oh!… Je comprenais, maintenant, toutes les hésitations de Rouletabille… Je comprenais pourquoi, ce matin, mon ami, dans sa prescience de la vérité, disait: «Pourquoi n'est-il pas mort? S'il est vivant, moi, j'aimerais autant être mort!»
Rouletabille lut certainement cette phrase dans mes yeux et il fit simplement un signe qui voulait dire: «C'est cela, Sainclair, maintenant, vous y êtes!»
Puis il finit sa pensée tout haut:
«Silence!»
Arrivés à Paris, nous nous sommes séparés pour nous retrouver à la gare. Là, Rouletabille me tendit une nouvelle dépêche qui venait de Valence et qui était signée du professeur Stangerson. En voici le texte: «M. Darzac me dit que vous avez quelques jours de congé. Nous serions tous très heureux si vous pouviez venir les passer parmi nous. Nous vous attendons aux Rochers Rouges chez Mr Arthur Rance, qui sera enchanté de vous présenter à sa femme. Ma fille serait bien heureuse aussi de vous voir. Elle joint ses instances aux miennes. Amitiés.»
Enfin, alors que nous montions dans le train, le concierge de l'hôtel de Rouletabille se précipitait sur le quai et nous apportait une troisième dépêche. Elle venait, celle-là, de Menton, et elle était signée de Mathilde. Elle ne portait que ces deux mots: «Au secours!»
IV
En route
Maintenant, je sais tout. Rouletabille vient de me raconter son extraordinaire et aventureuse enfance, et je sais aussi pourquoi il ne redoute rien tant à cette heure que de voir Mme Darzac pénétrer le mystère qui les sépare. Je n'ose plus rien dire, rien conseiller à mon ami. Ah! le malheureux pauvre gosse!… Quand il eut lu cette dépêche: «Au secours!» il la porta à ses lèvres, et puis, me broyant la main, il dit: «Si j'arrive trop tard, je nous vengerai!» Ah! l'énergie froide et sauvage de cela! De temps en temps, un geste trop brusque trahit la passion de son âme, mais en général il est calme. Comme il est calme maintenant, affreusement!… Quelle résolution a-t-il donc prise dans le silence du parloir, alors qu'il se tenait immobile et les yeux clos dans le coin où s'asseyait la Dame en noir?…
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