Гюстав Флобер - Madame Bovary
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- Название:Madame Bovary
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– Ah! je m’en moque pas mal! dit Charles en faisant une pirouette. La santé avant tout! Tu as tort!
– Eh! comment veux-tu que je monte à cheval, puisque je n’ai pas d’amazone?
– Il faut t’en commander une! répondit-il.
L’amazone la décida.
Quand le costume fut prêt, Charles écrivit à M. Boulanger que sa femme était à sa disposition, et qu’ils comptaient sur sa complaisance.
Le lendemain, à midi, Rodolphe arriva devant la porte de Charles avec deux chevaux de maître. L’un portait des pompons roses aux oreilles et une selle de femme en peau de daim.
Rodolphe avait mis de longues bottes molles, se disant que sans doute elle n’en avait jamais vu de pareilles; en effet, Emma fut charmée, de sa tournure, lorsqu’il apparut sur le palier avec son grand habit de velours et sa culotte de tricot blanc. Elle était prête, elle l’attendait.
Justin s’échappa de la pharmacie pour la voir, et l’apothicaire aussi se dérangea. Il faisait à M. Boulanger des recommandations:
– Un malheur arrive si vite! Prenez garde! Vos chevaux peut-être sont fougueux!
Elle entendit du bruit au-dessus de sa tête: c’était Félicité qui tambourinait contre les carreaux pour divertir la petite Berthe. L’enfant envoya de loin un baiser; sa mère lui répondit d’un signe avec le pommeau de sa cravache.
– Bonne promenade! cria M. Homais. De la prudence, surtout! de la prudence!
Et il agita son journal en les regardant s’éloigner.
Dès qu’il sentit la terre, le cheval d’Emma prit le galop. Rodolphe galopait à côté d’elle. Par moments ils échangeaient une parole. La figure un peu baissée, la main haute et le bras droit déployé, elle s’abandonnait à la cadence du mouvement qui la berçait sur la selle.
Au bas de la côte, Rodolphe lâcha les rênes; ils partirent ensemble, d’un seul bond; puis, en haut, tout à coup, les chevaux s’arrêtèrent, et son grand voile bleu retomba.
On était aux premiers jours d’octobre. Il y avait du brouillard sur la campagne. Des vapeurs s’allongeaient à l’horizon, entre le contour des collines; et d’autres, se déchirant, montaient, se perdaient. Quelquefois, dans un écartement des nuées, sous un rayon de soleil, on apercevait au loin les toits d’Yonville, avec les jardins au bord de l’eau, les cours, les murs, et le clocher de l’église. Emma fermait à demi les paupières pour reconnaître sa maison, et jamais ce pauvre village où elle vivait ne lui avait semblé si petit. De la hauteur où ils étaient, toute la vallée paraissait un immense lac pâle, s’évaporant à l’air. Les massifs d’arbres, de place en place, saillissaient comme des rochers noirs; et les hautes lignes des peupliers, qui dépassaient la brume, figuraient des grèves que le vent remuait.
À côté, sur la pelouse, entre les sapins, une lumière brune circulait dans l’atmosphère tiède. La terre, roussâtre comme de la poudre de tabac, amortissait le bruit des pas; et, du bout de leurs fers, en marchant, les chevaux poussaient devant eux des pommes de pin tombées.
Rodolphe et Emma suivirent ainsi la lisière du bois. Elle se détournait de temps à autre afin d’éviter son regard, et alors elle ne voyait que les troncs des sapins alignés, dont la succession continue l’étourdissait un peu. Les chevaux soufflaient. Le cuir des selles craquait.
Au moment où ils entrèrent dans la forêt, le soleil parut.
– Dieu nous protège! dit Rodolphe.
– Vous croyez? fit-elle.
– Avançons! avançons! reprit-il.
Il claqua de la langue. Les deux bêtes couraient.
De longues fougères, au bord du chemin, se prenaient dans l’étrier d’Emma. Rodolphe, tout en allant, se penchait et il les retirait à mesure. D’autres fois, pour écarter les branches, il passait près d’elle, et Emma sentait son genou lui frôler la jambe. Le ciel était devenu bleu. Les feuilles ne remuaient pas. Il y avait de grands espaces pleins de bruyères tout en fleurs; et des nappes de violettes s’alternaient avec le fouillis des arbres, qui étaient gris, fauves ou dorés, selon la diversité des feuillages. Souvent on entendait, sous les buissons, glisser un petit battement d’ailes, ou bien le cri rauque et doux des corbeaux, qui s’envolaient dans les chênes.
Ils descendirent. Rodolphe attacha les chevaux. Elle allait devant, sur la mousse, entre les ornières.
Mais sa robe trop longue l’embarrassait, bien qu’elle la portât relevée par la queue, et Rodolphe, marchant derrière elle, contemplait entre ce drap noir et la bottine noire, la délicatesse de son bas blanc, qui lui semblait quelque chose de sa nudité.
Elle s’arrêta.
– Je suis fatiguée, dit-elle.
– Allons, essayez encore! reprit-il. Du courage!
Puis, cent pas plus loin, elle s’arrêta de nouveau; et, à travers son voile, qui de son chapeau d’homme descendait obliquement sur ses hanches, on distinguait son visage dans une transparence bleuâtre, comme si elle eût nagé sous des flots d’azur.
– Où allons-nous donc?
Il ne répondit rien. Elle respirait d’une façon saccadée. Rodolphe jetait les yeux autour de lui et il se mordait la moustache.
Ils arrivèrent à un endroit plus large, où l’on avait abattu des baliveaux. Ils s’assirent sur un tronc d’arbre renversé, et Rodolphe se mit à lui parler de son amour.
Il ne l’effraya point d’abord par des compliments. Il fut calme, sérieux, mélancolique.
Emma l’écoutait la tête basse, et tout en remuant, avec la pointe de son pied, des copeaux par terre.
Mais, à cette phrase:
– Est-ce que nos destinées maintenant ne sont pas communes.
– Eh non! répondit-elle. Vous le savez bien. C’est impossible.
Elle se leva pour partir. Il la saisit au poignet. Elle s’arrêta. Puis, l’ayant considéré quelques minutes d’un oeil amoureux et tout humide, elle dit vivement:
– Ah! tenez, n’en parlons plus… Où sont les chevaux? Retournons.
Il eut un geste de colère et d’ennui. Elle répéta:
– Où sont les chevaux? où sont les chevaux?
Alors, souriant d’un sourire étrange et la prunelle fixe, les dents serrées, il s’avança en écartant les bras. Elle se recula tremblante. Elle balbutiait:
– Oh! vous me faites peur! vous me faites mal! Partons.
– Puisqu’il le faut, reprit-il en changeant de visage.
Et il redevint aussitôt respectueux, caressant, timide. Elle lui donna son bras. Ils s’en retournèrent. Il disait:
– Qu’aviez-vous donc? Pourquoi? Je n’ai pas compris! Vous vous méprenez, sans doute? Vous êtes dans mon âme comme une madone sur un piédestal, à une place haute, solide et immaculée. Mais j’ai besoin de vous pour vivre! J’ai besoin de vos yeux, de votre voix, de votre pensée. Soyez mon amie, ma soeur, mon ange!
Et il allongeait son bras et lui en entourait la taille. Elle tâchait de se dégager mollement. Il la soutenait ainsi, en marchant.
Mais ils entendirent les deux chevaux qui broutaient le feuillage.
– Oh! encore, dit Rodolphe. Ne partons pas! Restez!
Il l’entraîna plus loin, autour d’un petit étang, où des lentilles d’eau faisaient une verdure sur les ondes. Des nénuphars flétris se tenaient immobiles entre les joncs. Au bruit de leurs pas dans l’herbe, des grenouilles sautaient pour se cacher.
– J’ai tort, j’ai tort, disait-elle. Je suis folle de vous entendre.
– Pourquoi?… Emma! Emma!
– Oh! Rodolphe!… fit lentement la jeune femme en se penchant sur son épaule.
Le drap de sa robe s’accrochait au velours de l’habit. Elle renversa son cou blanc, qui se gonflait d’un soupir; et, défaillante, tout en pleurs, avec un long frémissement et se cachant la figure, elle s’abandonna.
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