Jane Austen - Orgueil et Préjugés (Edition bilingue - français-anglais)

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Orgueil et Préjugés (Edition bilingue: français-anglais): краткое содержание, описание и аннотация

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Orgueil et Préjugés est un roman de la femme de lettres anglaise Jane Austen paru en 1813. Il est considéré comme l'une de ses œuvres les plus significatives et c'est aussi la plus connue du public. Résume: À Longbourn, petit bourg du Hertfordshire, sous le règne du roi George III, Mrs Bennet est déterminée à marier ses cinq filles afin d'assurer leur avenir, compromis par certaines dispositions testamentaires. Lorsqu'un riche jeune homme, Mr Bingley, loue Netherfield, un domaine proche, elle espère vivement qu'une de ses filles saura lui plaire assez pour qu'il l'épouse. Malheureusement, il est accompagné de ses deux sœurs, Caroline et Louisa, plutôt imbues d'elles-mêmes, et d'un ami très proche, Mr Darcy, jeune homme immensément riche, mais très dédaigneux et méprisant envers la société locale. Elizabeth Bennet observe avec amusement ce petit monde. Si elle apprécie le charmant Mr Bingley, elle est irritée par le fier Mr Darcy, qui, à leur première rencontre, au cours du bal organisé dans le bourg voisin de Meryton, a refusé assez impoliment de danser avec elle (même si elle en plaisante en disant: «Je pourrais facilement lui pardonner son orgueil s'il n'avait mortifié le mien») Jane Austen (1775-1817) est une femme de lettres anglaise. Son réalisme, sa critique sociale mordante et sa maîtrise du discours indirect libre, son humour décalé et son ironie ont fait d'elle l'un des écrivains anglais les plus largement lus et aimés.

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– Les bals me plairaient davantage s’ils étaient organisés d’une façon différente. Ces sortes de réunions sont d’une insupportable monotonie. Ne serait-il pas beaucoup plus raisonnable d’y donner la première place à la conversation et non à la danse ?

– Ce serait beaucoup mieux, sans nul doute, ma chère Caroline, mais ce ne serait plus un bal.

Miss Bingley ne répondit point et, se levant, se mit à se promener à travers le salon. Elle avait une silhouette élégante et marchait avec grâce, mais Darcy dont elle cherchait à attirer l’attention restait inexorablement plongé dans son livre. En désespoir de cause elle voulut tenter un nouvel effort et, se tournant vers Elizabeth :

– Miss Eliza Bennet, dit-elle, suivez donc mon exemple et venez faire le tour du salon. Cet exercice est un délassement, je vous assure, quand on est resté si longtemps immobile.

Elizabeth, bien que surprise, consentit, et le but secret de miss Bingley fut atteint : Mr. Darcy leva les yeux. Cette sollicitude nouvelle de miss Bingley à l’égard d’Elizabeth le surprenait autant que celle-ci, et, machinalement, il ferma son livre. Il fut aussitôt prié de se joindre à la promenade, mais il déclina l’invitation : il ne voyait, dit-il, que deux motifs pour les avoir décidées à faire les cent pas ensemble et, dans un cas comme dans l’autre, jugeait inopportun de se joindre à elles. Que signifiaient ces paroles ? Miss Bingley mourait d’envie de le savoir, et demanda à Elizabeth si elle comprenait.

– Pas du tout, répondit-elle. Mais soyez sûre qu’il y a là-dessous une méchanceté à notre adresse. Le meilleur moyen de désappointer Mr. Darcy est donc de ne rien lui demander.

Mais désappointer Mr. Darcy était pour miss Bingley une chose impossible et elle insista pour avoir une explication.

– Rien n’empêche que je vous la donne, dit-il, dès qu’elle lui permit de placer une parole ; vous avez choisi ce passe-temps soit parce que vous avez des confidences à échanger, soit pour nous faire admirer l’élégance de votre démarche. Dans le premier cas je serais de trop entre vous et, dans le second, je suis mieux placé pour vous contempler, assis au coin du feu.

– Quelle abomination ! s’écria miss Bingley. A-t-on jamais rien entendu de pareil ? Comment pourrions-nous le punir d’un tel discours ?

– C’est bien facile, si vous en avez réellement le désir. Taquinez-le, moquez-vous de lui. Vous êtes assez intimes pour savoir comment vous y prendre.

– Mais pas le moins du monde, je vous assure. Le moyen de s’attaquer à un homme d’un calme aussi imperturbable et d’une telle présence d’esprit. Non, non ; c’est être vaincu d’avance. Nous n’aurons pas l’imprudence de rire de lui sans sujet. Mr. Darcy peut donc triompher.

– Comment ? On ne peut pas rire de Mr. Darcy ? Il possède là un avantage bien rare !

– Miss Bingley, dit celui-ci, me fait trop d’honneur. Les hommes les meilleurs et les plus sages, ou, si vous voulez, les meilleurs et les plus sages de leurs actes peuvent toujours être tournés en ridicule par ceux qui ne songent qu’à plaisanter.

– J’espère, dit Elizabeth, que je ne suis pas de ce nombre et que je ne tourne jamais en ridicule ce qui est respectable. Les sottises, les absurdités, les caprices d’autrui me divertissent, je l’avoue, et j’en ris chaque fois que j’en ai l’occasion ; mais Mr. Darcy, je le suppose, n’a rien à faire avec de telles faiblesses.

– Peut-être est-ce difficile, mais j’ai pris à tâche d’éviter les faiblesses en question, car elles amoindrissent les esprits les mieux équilibrés.

– La vanité et l’orgueil, par exemple ?

– Oui, la vanité est véritablement une faiblesse, mais l’orgueil, chez un esprit supérieur, se tiendra toujours dans de justes limites.

Elizabeth se détourna pour cacher un sourire.

– Avez-vous fini l’examen de Mr. Darcy ? demanda miss Bingley. Pouvons-nous en savoir le résultat ?

– Certainement. Mr. Darcy n’a pas de défaut, il l’avoue lui-même sans aucune fausse honte.

– Non, dit Darcy, je suis bien loin d’être aussi présomptueux. J’ai bon nombre de défauts mais je me flatte qu’ils n’affectent pas mon jugement. Je n’ose répondre de mon caractère ; je crois qu’il manque de souplesse – il n’en a certainement pas assez au gré d’autrui. – J’oublie difficilement les offenses qui me sont faites et mon humeur mériterait sans doute l’épithète de vindicative. On ne me fait pas aisément changer d’opinion. Quand je retire mon estime à quelqu’un, c’est d’une façon définitive.

– Être incapable de pardonner ! Eh bien ! voilà qui est un défaut ! Mais vous l’avez bien choisi ; il m’est impossible d’en rire.

– Il y a, je crois, en chacun de nous, un défaut naturel que la meilleure éducation ne peut arriver à faire disparaître.

– Le vôtre est une tendance à mépriser vos semblables.

– Et le vôtre, répliqua-t-il avec un sourire, est de prendre un malin plaisir à défigurer leur pensée.

– Faisons un peu de musique, voulez-vous ? proposa miss Bingley, fatiguée d’une conversation où elle n’avait aucune part. Vous ne m’en voudrez pas, Louisa, de réveiller votre mari ?

Mrs. Hurst n’ayant fait aucune objection, le piano fut ouvert et Darcy, à la réflexion, n’en fut pas fâché. Il commençait à sentir qu’il y avait quelque danger à trop s’occuper d’Elizabeth.

English

XII

Table des matières

Comme il avait été convenu entre les deux sœurs, Elizabeth écrivit le lendemain matin à sa mère pour lui demander de leur envoyer la voiture dans le cours de la journée. Mais Mrs. Bennet qui avait calculé que ses filles resteraient une semaine entière à Netherfield envisageait sans plaisir un si prompt retour. Elle répondit donc qu’elles ne pourraient pas avoir la voiture avant le mardi, ajoutant en post-scriptum que si l’on insistait pour les garder plus longtemps on pouvait bien se passer d’elles à Longbourn.

Elizabeth repoussait l’idée de rester davantage à Netherfield ; d’ailleurs elle ne s’attendait pas à recevoir une invitation de ce genre et craignait, au contraire, qu’en prolongeant sans nécessité leur séjour elle et sa sœur ne parussent indiscrètes. Elle insista donc auprès de Jane pour que celle-ci priât Mr. Bingley de leur prêter sa voiture et elles décidèrent d’annoncer à leurs hôtes leur intention de quitter Netherfield le jour même.

De nombreuses protestations accueillirent cette communication et de telles instances furent faites que Jane se laissa fléchir et consentit à rester jusqu’au lendemain. Miss Bingley regretta alors d’avoir proposé ce délai, car la jalousie et l’antipathie que lui inspirait l’une des deux sœurs l’emportaient de beaucoup sur son affection pour l’autre.

Le maître de la maison ne pouvait se résigner à les voir partir si vite et, à plusieurs reprises, essaya de persuader à miss Bennet qu’elle n’était pas encore assez rétablie pour voyager sans imprudence. Mais, sûre d’agir raisonnablement, Jane ne céda pas.

Quant à Mr. Darcy il apprit la nouvelle sans déplaisir : Elizabeth était restée assez longtemps à Netherfield et il se sentait attiré vers elle plus qu’il ne l’aurait voulu. D’un autre côté, miss Bingley la traitait avec peu de politesse et le harcelait lui-même de ses moqueries. Il résolut sagement de ne laisser échapper aucune marque d’admiration, aucun signe qui pût donner à Elizabeth l’idée qu’elle possédait la moindre influence sur sa tranquillité. Si un tel espoir avait pu naître chez elle, il était évident que la conduite de Darcy pendant cette dernière journée devait agir de façon définitive, ou pour le confirmer, ou pour le détruire.

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