Jane Austen - Jane Austen - Oeuvres Majeures

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Jane Austen: Oeuvres Majeures: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre numérique comprend des oeuvres majeures de Jane Austen. L'édition est méticuleusement éditée et formatée.
Jane Austen (1775-1817) est une femme de lettres anglaise. Son réalisme, sa critique sociale mordante et sa maîtrise du discours indirect libre, son humour décalé et son ironie ont fait d'elle l'un des écrivains anglais les plus largement lus et aimés.
Contenu:
Raison et Sensibilité (1811)
Orgueil et préjugés (1813)
Mansfield Park (1814)
Emma (1815)
L'Abbaye de Northanger (1818)
Persuasion (1818)

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CHAPITRE XXXV.

Table des matières

Madame Fanny Dashwood avait une telle confiance dans le jugement de son mari, que dès le jour suivant elle vint en personne faire visite à madame Jennings et à lady Middleton ; et cette confiance ne fut pas trompée. La vieille amie de ses belles-sœurs, quoiqu’un peu commune, lui plut assez par ses prévenances ; et lady Middleton l’enchanta complètement par son bon ton et son élégance. Cet enchantement fut réciproque. Il y avait entre ces deux femmes une sympathie de froideur de cœur et de petitesse d’esprit, qui devait nécessairement les attirer l’une vers l’autre. Elles avaient la même insipidité dans la conversation, la même nullité d’idées. Seulement Fanny avait un fond d’avarice et d’envie qui se manifestait en toute occasion, et lady Middleton une indifférence parfaite pour tout le monde, excepté pour ses enfans. Madame Dashwood lui plut mieux qu’une autre femme sans qu’elle eût pu dire pourquoi. Mais ce n’était pas de l’amitié, elle en était incapable. Fanny ne réussit pas aussi bien auprès de madame Jennings qui lui trouva l’air fier, impertinent, et qui vit qu’elle ne faisait aucun frais pour plaire, qu’elle n’avait rien d’aimable ni d’affectueux même avec ses charmantes belles-sœurs à qui elle parlait à peine, et qu’elle ne s’informait point de la santé de Maria qu’elle devait trouver changée. En effet elle ne disait rien à Elinor, ne témoignait aucun intérêt pour leurs plaisirs, leur demandait à peine des nouvelles de leur mère d’un air glacé, et sans écouter la réponse. Elle ne fut avec elles qu’un quart-d’heure, et resta au moins sept minutes en silence. La bonne et vive madame Jennings en fut indignée, et ne se gêna pas de le dire lorsque Fanny fut partie. Elinor aurait fort désiré d’apprendre d’elle si Edward était à Londres. Mais Fanny n’avait garde de prononcer devant elle le nom de son frère, jusqu’à ce que le mariage de l’un avec miss Morton, et de l’autre avec le colonel Brandon, les eût séparés à jamais. Elle les croyait encore trop attachés l’un à l’autre pour ne pas trembler tant qu’ils seraient libres ; et son étude continuelle était de chercher à les éloigner de toutes manières. Elle ne parla donc point de son frère. Mais Elinor apprit d’un autre côté ce qu’elle voulait savoir. Lucy vint réclamer sa compassion sur le malheur qu’elle éprouvait de n’avoir point encore vu son cher Edward, quoiqu’il fût venu à Londres avec M. et madame Dashwood pour se rapprocher d’elle. Mais il n’osait pas venir la voir chez ses parens d’Holborn qui ne le connaissaient point ; et malgré leur mutuelle impatience, tout ce qu’ils pouvaient faire pour le moment, c’était de s’écrire tous, les jours.

Elinor, qui ne pouvait se fier tout-à-fait à la véracité de Lucy, et qui voyait le but de ses confidences, doutait encore : mais elle ne tarda pas d’avoir la conviction qu’Edward était véritablement à la ville. Deux fois en rentrant à la maison elle apprit qu’il était venu et trouva sa carte. Par une contrariété naturelle au cœur humain, elle fut bien aise qu’il eût pensé à venir, et plus aise encore de n’y avoir pas été.

M. John Dashwood ne perdait pas de vue le mariage supposé de sa sœur aînée avec le colonel Brandon ; ainsi qu’il l’avait dit, il voulut l’inviter à dîner chez lui. Il ne fallait pas moins qu’un motif de cette importance pour les décider lui et sa femme à cette dépense. Fanny y consentit cette fois, et par l’espoir qu’Elinor en épouserait un autre que son frère, et par celui d’être invitée à son tour aux fréquentes fêtes de sir Georges et à ses dîners qui étaient en grande réputation, tant pour le talent de son cuisinier, que par l’élégance du service : c’était donc semer pour recueillir. En effet peu de jours après que la connaissance fut faite, on reçut une invitation en forme pour dîner le jeudi suivant chez madame John Dashwood à Harley-Street, où ils avaient loué pour trois mois une jolie maison. Ses deux belles-sœurs, madame Jennings, les Middleton et M. Palmer acceptèrent. Charlotte sur le point d’accoucher ne sortait plus. Le colonel Brandon fut surpris d’être du nombre des convives, ne connaissant pas du tout madame Dashwood et n’ayant vu qu’un instant son mari, qui ne lui avait fait qu’un accueil demi poli ; mais il aimait trop à être avec mesdemoiselles Dashwood pour en refuser l’occasion. Madame Ferrars devait aussi en être. Mais on ne nomma point ses fils ; et Elinor n’osa pas s’informer s’ils y seraient Quelques mois auparavant elle aurait été vivement émue de la seule pensée de se rencontrer avec la mère d’Edward, et de lui être présentée, actuellement elle pouvait la voir relativement à elle-même avec une complète indifférence ; elle le croyait du moins, et rejeta entièrement sur la curiosité, l’intérêt qu’elle mettait à la connaître. Cet intérêt, mais non pas son plaisir, acquit un degré de plus en apprenant que Lucy Stéeles serait aussi de la partie. D’après ce qu’elle savait de la hauteur de madame Ferrars, la bonne Elinor, sans aimer Lucy, ne pouvait s’empêcher de la plaindre d’avance de la manière dont elle en serait traitée, ce qui lui serait d’autant plus sensible qu’elle s’y était volontairement exposée. Dès que celle-ci apprit ce dîner, elle se hâta de rappeler une invitation assez vague que lady Middleton avait faite aux deux sœurs Stéeles lorsqu’elles se séparèrent à Barton, de passer une quinzaine de jours chez elle à Londres. Lady Middleton l’avait oubliée ; mais l’adroite Lucy porta à la petite Sélina un joli panier plein de bonbons, et lui souffla de demander à sa maman que ses bonnes amies Stéeles vinssent demeurer avec elle. Les demandes de Sélina n’étaient jamais refusées ; une heure après la voiture de lady Middleton arriva à Holborn, avec une prière instante aux demoiselles Sléeles de se rendre sans délai aux désirs de Sélina, avant que la charmante petite pleurât, ce qui lui faisait un mal affreux. Une fois établies chez leurs nobles parens, elles devaient être invitées avec eux, et elles avaient un droit de plus de l’être chez madame Dashwood à qui elles n’étaient pas entièrement inconnues, au moins de nom, puisque leur oncle avait été instituteur de son frère. Mais il suffisait qu’elles fussent logées chez lady Middleton, et qu’elle les protégeât pour être bien reçues. Lucy était au comble de la joie ; elle allait enfin être introduite dans cette famille qui devait être un jour la sienne. Elle pourrait satisfaire sa curiosité, les examiner, juger des difficultés qu’elle aurait à surmonter, avoir une occasion de leur plaire. Elle n’avait pas encore eu dans sa vie un aussi grand plaisir qu’en recevant la carte de madame Dashwood. Mais ce plaisir aurait été diminué de moitié si elle n’avait pu y joindre le chagrin de sa rivale : elle se hâta d’aller lui faire part de son bonheur. Elinor eut beaucoup de peine à lui cacher ce qu’elle ressentait, et n’y réussit peut-être pas, car la joie de Lucy augmenta en voyant un nuage sur le front d’Elinor, lorsqu’elle lui dit qu’Edward y serait sûrement : à moins, ajouta-t-elle, qu’il ne craigne de se trahir. Il lui était impossible lorsque nous étions ensemble de cacher l’excès de son affection ; et cette raison l’empêchera peut-être d’y venir. Quelque cruel que fût ce motif pour la pauvre Elinor, elle en désirait au moins l’effet. Voir Edward pour la première fois depuis leur séparation, et le voir avec Lucy ! Elle croyait à peine pouvoir le supporter.

Ce jeudi si désiré, si redouté, qui devait mettre les deux jeunes rivales en présence de la future belle-mère arriva. Elinor avait acheté la veille une charmante toque en fleurs avec des plumes blanches dont elle voulait se parer ce jour-là. Lucy qui venait continuellement chez madame Jennings, pour y voir sa chère amie, se trouva là quand on l’apporta. Elinor l’essaya. Elle lui séyait à ravir ; et malgré toute sa raison, elle ne fut point fâchée de le trouver elle-même. Le jeudi matin Lucy arriva, plus caressante, plus tendre qu’à l’ordinaire. Elle avait honte, dit-elle, de ce qu’elle venait lui demander ; mais sa chère Elinor était si fort au-dessus de ces bagatelles ; elle avait si peu besoin de parure ; elle était si indifférente sur ce moyen de plaire en ayant tant d’autres ; et pour cette grande occasion il était si essentiel à Lucy de les tous employer. Elle devait à Edward de se faire aussi jolie qu’il lui serait possible la première fois qu’elle paraissait devant sa mère. Si Edward lui-même s’y trouvait, c’était un motif de plus qu’Elinor devait comprendre. Elle espérait donc de sa complaisance, de son amitié, qu’elle voudrait bien pour ce jour-là renoncer à la jolie toque qui la coiffait si élégamment, et la lui prêter. Elle avoua en rougissant qu’elle n’était pas assez en fonds dans ce moment pour s’en acheter une semblable, ce qu’elle aurait fait sûrement, eut-elle dû la prendre à crédit, si elle n’avait pas compté sur la bonté de sa chère Elinor. Mademoiselle Dashwood frémit de penser qu’elle avait failli arriver au dîner coiffée exactement comme Lucy, et se trouva heureuse en comparaison de lui céder si jolie toque, qu’elle regrettait bien un peu… mais qu’elle pria Lucy d’accepter. Celle dernière s’en empara bien vîte, également enchantée qu’elle fût sur sa tête et non sur celle d’Elinor. Bon Dieu ! ma chère, lui dit-elle, plaignez-moi, je vous en conjure ! Vous êtes la seule personne qui saura ce que je souffre. À peine puis-je marcher tant je suis émue en pensant que dans quelques heures je verrai la personne dont tout mon bonheur dépend, celle qui doit être ma mère ! Mettez-vous à ma place… mais c’est impossible ; il faut aimer Edward comme je l’aime ; pour comprendre l’état où je suis.

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