Jane Austen - Jane Austen - Oeuvres Majeures

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Jane Austen: Oeuvres Majeures: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre numérique comprend des oeuvres majeures de Jane Austen. L'édition est méticuleusement éditée et formatée.
Jane Austen (1775-1817) est une femme de lettres anglaise. Son réalisme, sa critique sociale mordante et sa maîtrise du discours indirect libre, son humour décalé et son ironie ont fait d'elle l'un des écrivains anglais les plus largement lus et aimés.
Contenu:
Raison et Sensibilité (1811)
Orgueil et préjugés (1813)
Mansfield Park (1814)
Emma (1815)
L'Abbaye de Northanger (1818)
Persuasion (1818)

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— M. Palmer est si plaisant, disait-elle à voix basse à Elinor, il est toujours de mauvaise humeur.

Certainement il ne se montrait pas d’une manière aimable ; mais sous cette apparence rude et grossière, Elinor, dont le tact était parfait pour démêler le fond des caractères, crut remarquer par plusieurs petites observations qu’il n’était ni aussi rude, ni aussi mal élevé qu’il voulait le paraître. Son caractère s’était peut-être aigri en découvrant, après quelques mois de mariage, qu’il était enchaîné pour la vie avec une femme assez jolie, très bonne enfant, mais n’ayant pas une idée, et niaise dans toute l’étendue du terme. Son rire éternel finissait par l’impatienter à ne pouvoir le cacher. Il avait de plus cet amour-propre qu’on retrouve chez plusieurs hommes, et souvent même à côté de l’esprit, quoiqu’il n’en soit pas une preuve, et qui lui persuadait qu’il était très supérieur à la plupart de ceux qu’il rencontrait. Sa supériorité sur sa femme était trop décidée pour qu’on pût la contester. Il s’accoutuma bientôt à l’étendre sur tous ceux qu’il voyait ; et c’est là ce qui produisait cet air de dédain et d’ennui de tout, qu’il portait dans le monde. Il croyait se distinguer par là des autres hommes, et c’était son plus ardent désir. Mais Elinor n’en fut pas moins convaincue que s’il pouvait consentir à se laisser aller à son naturel, il pourrait être fort aimable. Elle sentit déjà qu’elle préférait l’inégalité de son humeur, qui n’était pas sans originalité, à la bonne humeur de sa femme, à ses éclats de rire sans sujet qui revenaient à chaque instant, à son ton commun, et à son manque total d’esprit et de tact.

— Oh ! mes chères miss Dashwood, leur dit-elle après quelques momens, il me vient une charmante pensée ; il faut absolument que vous veniez passer quelque temps chez moi à Cleveland aux fêtes de Noël. Vous savez bien, ma chère Maria, que nous sommes voisins de Haute-Combe ; cela sera délicieux ! vous y serez si heureuses, et moi aussi de vous y voir. Mon amour, ne désirez-vous pas beaucoup d’avoir les dames Dashwood à Cleveland ?

— Certainement, répliqua-t-il d’un ton ironique, je n’avais pas d’autres vues en venant à Barton.

— Vous voyez à présent, dit Charlotte, que M. Palmer compte sur vous, ainsi vous ne pouvez refuser.

Toutes les deux prouvèrent qu’elles le pouvaient, et refusèrent décidément.

Charlotte en parut très surprise. Je ne comprends pas, dit-elle, qu’on puisse refuser quelque chose à M. Palmer. Ne le trouvez-vous pas l’homme du monde le plus aimable, dit-elle bas à Elinor ? il est quelquefois des jours entiers sans me parler ; mais avec vous ce ne sera pas ainsi. Vous lui plaisez beaucoup, je vous assure ; et il sera tout-à-fait de mauvaise humeur si vous ne venez pas à Cleveland. Je ne comprends pas quelle objection vous pouvez faire. Une seule, dit Elinor, c’est que cela ne se peut pas ; et pour éviter de nouvelles persécutions, elle changea de sujet. Elle avait envie de savoir quelques particularités sur Willoughby, sur son caractère, sur son genre de vie. Madame Palmer étant sa voisine de campagne, et aimant beaucoup à causer, pouvait lui donner des détails qui l’intéresseraient relativement à Maria. Elle lui demanda donc si M. Willoughby venait souvent à Cleveland, et s’ils le connaissaient particulièrement.

— Ô mon Dieu, oui ! je le connais extrêmement, dit madame Palmer ; il est vrai que je ne lui ai jamais parlé, mais je suis sûre que je le reconnaîtrais entre mille : il est si beau ! je l’ai rencontré quelquefois à Londres ; je me suis aussi trouvée une fois ici quand il était à Altenham. Ah ! non, je me rappelle que c’était maman qui l’avait vu et qui m’en a parlé. Nous l’aurions sûrement vu très-souvent à Cleveland ; mais il vient très-peu à Haute-Combe, je crois ; et puis M. Palmer ne lui a jamais fait de visite, parce qu’il est de l’opposition. Vous voyez que je le connais très bien, et je sais bien aussi pourquoi vous vous informez de lui ; c’est qu’il doit épouser votre sœur ; j’en suis transportée de joie, elle sera ma voisine, et nous nous verrons tous les jours.

— Je vous assure, dit Elinor, que vous en savez plus que moi là-dessus. Qui donc vous a parlé de ce projet de mariage ?

— Qui ? tout le monde ; je n’ai pas entendu autre chose en passant à Londres.

— À Londres ! c’est impossible, ma chère dame.

— Sur mon honneur, rien n’est plus vrai. Je rencontrai le colonel Brandon lundi matin, à Bendstreet, comme nous allions partir, et il me le dit positivement.

— Vous me surprenez beaucoup. Le colonel Brandon vous l’a dit ! sûrement vous vous êtes trompée. Lors même que ce serait vrai, je ne puis croire que le colonel Brandon l’ait dit à quelqu’un qui n’y prenait nul intérêt.

— Mais je vous assure qu’il me l’a dit : tenez, je vais vous conter tout ce qui s’est passé à cette occasion. Quand nous nous rencontrâmes, il nous aborda, et nous commençâmes à parler de notre voyage à Barton et de choses et d’autres ; enfin je lui dis : maman m’écrit, colonel, qu’il y a une nouvelle famille à la Chaumière, des demoiselles excessivement jolies, je dis ainsi en vérité, et que la plus jolie des trois doit épouser M. Willoughby de Haute-Combe. Est-ce vrai, je vous en prie, colonel ? vous devez le savoir puisque vous avez été dernièrement en Devonshire.

— Et qu’est-ce que vous répondit le colonel ?

— Oh ! rien, presque rien ; mais il devint rouge, et puis pâle. J’ai bien vu cela ; c’est comme s’il avait dit que c’était bien vrai et de ce moment j’en ai été certaine. Comme ce sera délicieux ! ce mariage aura-t-il lieu bientôt ?

Elinor dédaigna de répondre. M. Brandon se portait bien, j’espère, dit-elle après un instant de silence.

— Oh ! oui, très-bien, et il était si plein de vos mérites, que je ne sais ce qu’il ne m’a pas dit de vous.

Je suis bien flattée de son suffrage ; il me paraît un excellent homme, et il me plaît beaucoup.

— Et à moi aussi, je vous assure ; c’est un charmant homme que le colonel Brandon. C’est seulement grand dommage qu’il soit si sombre et si ennuyeux. Maman dit qu’il était aussi amoureux de votre sœur ; moi je ne puis le croire, il est si grave ; je ne l’ai jamais vu amoureux de personne.

— Est-ce que M. Willoughby est répandu dans la bonne société de Sommerset-Shire, dit encore Elinor ?

— Oh oui ! très répandu : je ne crois pas cependant que beaucoupde gens le connaissent ; Haute-Combe est si loin et il y est si peu ; mais on le trouve très-agréable, je vous assure ; personne n’est plus aimé que lui de toutes les femmes ; vous pouvez le dire à votre sœur. Elle est bien heureuse d’avoir fait sa connaissance ; il est si riche ! Au reste elle est très-belle aussi, et rien n’est trop beau pour elle. Cependant, je vous assure que je vous trouve, moi, presque aussi jolie qu’elle, et M. Palmer aussi ; car il disait hier au soir qu’il ne pouvait pas vous distinguer. Quant à moi je vous admire beaucoup toutes deux ; je suis charmée d’avoir fait votre connaissance, et j’espère vous revoir souvent. Il me vient une charmante pensée ; il faut à présent que vous épousiez le colonel Brandon : ne le voulez-vous pas ? cela peut fort bien aller à présent.

Elinor ne put s’empêcher de rire. Pourquoi à présent demanda-t-elle ?

— Pourquoi ? ah ! je sais bien pourquoi je dis cela, et je veux bien vous le dire ; c’est qu’à présent je suis mariée : voyez, c’est l’intime ami de mon beau-frère. Sir Georges et maman s’étaient mis dans la tête qu’il devait m’épouser ; ma sœur aussi le désirait beaucoup ; c’était une affaire arrangée. Mais le colonel n’en parla point ; sans quoi on nous aurait mariés immédiatement. Maman dit cependant que j’étais trop jeune ; et aussitôt après M. Palmer me fit la cour, et je l’aime beaucoup mieux ; il est si drôle M. Palmer, c’est justement le mari qu’il me fallait pour être heureuse.

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