Jane Austen - Jane Austen - Oeuvres Majeures

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Jane Austen: Oeuvres Majeures: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre numérique comprend des oeuvres majeures de Jane Austen. L'édition est méticuleusement éditée et formatée.
Jane Austen (1775-1817) est une femme de lettres anglaise. Son réalisme, sa critique sociale mordante et sa maîtrise du discours indirect libre, son humour décalé et son ironie ont fait d'elle l'un des écrivains anglais les plus largement lus et aimés.
Contenu:
Raison et Sensibilité (1811)
Orgueil et préjugés (1813)
Mansfield Park (1814)
Emma (1815)
L'Abbaye de Northanger (1818)
Persuasion (1818)

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Allons, dit M. John Dashwood en lui-même à la suite de ses réflexions, il faut tenir ce que j’ai promis à mon père mourant, il faut faire à mes sœurs un présent qui les dédommage de leur perte et qui augmente leur bien-être. Si je leur donnais mille pièces à chacune ; il me semble que ce serait fort honnête, et je ne puis pas faire moins ; ma fortune s’augmente à présent par la mort de mon père de quatre mille livres sterling par année des biens de mon vieux oncle, sans parler de la moitié du bien de ma mère dont mon père jouissait. Tout cela ajouté à mes revenus actuels, me met en état d’être généreux avec mes sœurs… Oui, oui, je leur donnerai trois mille guinées, et je crois que c’est assez beau et qu’on parlera dans le monde de ma libéralité. Trois mille pièces ajoutées aux trois mille qu’elles ont eues de leur bon oncle et aux sept mille dont leur mère jouit, les mettront complètement à leur aise. Quatre femmes ne peuvent pas dépenser beaucoup, et trois mille pièces c’est une belle somme ; elles pourront faire des épargnes considérables. Allons, j’en suis bien aise ; je l’ai promis à mon père mourant, et j’y suis résolu. Il pensa de même tout le jour, et même plusieurs jours consécutivement sans qu’il s’en repentît ; il ne leur en parla pas encore dans le premier moment de leur douleur, mais il en prit l’engagement avec lui-même.

Les funérailles ne furent pas plutôt achevées, que madame John Dashwood, sans en avertir sa belle-mère, arriva à Norland-Park, avec son fils et tous leurs domestiques. Personne ne pouvait lui disputer le droit d’y venir, puisque du moment du décès de leur père, cette terre leur appartenait ; mais le peu de délicatesse de ce procédé aurait été senti même par une femme ordinaire, et madame Dashwood la mère, avec une sensibilité romanesque, un sens parfait des convenances, ne pouvait qu’être très-blessée de cette négligence. Madame John Dashwood n’avait jamais cherché à se faire aimer de la famille de son mari (à l’exception cependant du vieux oncle) mais jusqu’alors ne vivant pas avec eux, elle avait eu peu d’occasion de leur prouver combien ils devaient peu compter sur des attentions consolantes de sa part.

Madame Dashwood fut si aigrie de cette conduite peu amicale, et désirait si vivement de le faire sentir à sa belle-fille, qu’à l’arrivée de cette dernière, elle aurait quitté pour toujours la maison, si sa fille aînée ne lui avait fait observer qu’il ne fallait pas se brouiller avec leur frère. Elle céda à ses prières, à ses représentations et, pour l’amour de ses trois filles, consentit à rester pour le moment à Norland-Park.

Elinor sa fille aînée, dont les avis étaient presque toujours suivis, possédait une force d’esprit, une raison éclairée, un jugement prompt et sûr, qui la rendaient très capable d’être à dix neuf ans le conseil de sa mère, et lui assuraient le droit de contredire quelquefois, pour leur avantage à toutes, une vivacité d’esprit et d’imagination, qui chez madame Dashwood ressemblait souvent à l’imprudence ; mais Elinor n’abusait pas de cet empire. Elle avait un cœur excellent, elle était douce, affectionnée, ses sentimens étaient très-vifs, mais elle savait les gouverner ; c’est une science bien utile aux femmes, que sa mère n’avait jamais apprise, et qu’une de ses sœurs, celle qui la suivait immédiatement, avait résolu de ne jamais pratiquer.

Pour l’intelligence, l’esprit et les talens, Maria ne le cédait en rien à Elinor ; mais sa sensibilité toujours en mouvement, n’était jamais réprimée par la raison. Elle s’abandonnait sans mesure et sans retenue à toutes ses impressions ; ses chagrins, ses joies étaient toujours extrêmes ; elle était d’ailleurs aimable, généreuse, intéressante sous tous les rapports, et même par la chaleur de son cœur. Elle avait toutes les vertus, excepté la prudence. Sa ressemblance avec sa mère était frappante ; aussi était-elle sa favorite décidée.

Elinor voyait avec peine l’excès de la sensibilité de sa sœur, tandis que leur mère en était enchantée, et l’excitait au lieu de la réprimer. Elles s’encouragèrent l’une l’autre dans leur affliction, la renouvelaient volontairement, et sans cesse, par toutes les réflexions qui pouvaient l’augmenter, et n’admettaient aucune espèce de consolation, pas même dans l’avenir. Elinor était tout aussi profondément affligée, mais elle s’efforçait de surmonter sa douleur, et d’être utile à tout ce qui l’entourait. Elle prit sur elle de mettre chaque chose en règle avec son frère pour recevoir sa belle-sœur à son arrivée, et lui aider dans son établissement. Par cette sage conduite, elle parvint à relever un peu l’esprit abattu de sa mère, et à lui donner au moins le désir de l’imiter.

Sa sœur cadette, la jeune Emma, n’était encore qu’une enfant ; mais à douze ans elle promettait déjà d’être dans quelques années aussi belle et aussi aimable que ses sœurs.

CHAPITRE II.

Table des matières

Madame John Dashwood fut donc installée par elle-même dame et maîtresse de Norland-Park, et sa belle-mère et ses belles-sœurs réduites à n’y paraître plus que comme étrangères et presque par grâce. Elles étaient traitées par madame Dashwood avec une froide civilité, et par leur frère avec autant de tendresse qu’il pouvait en témoigner à d’autres qu’à lui-même, à sa femme et à son enfant. Il les pressa, et même avec assez de vivacité, de regarder Norland comme leur demeure. Madame Dashwood n’ayant encore aucun autre endroit où elle pût se fixer, accepta son invitation jusqu’à ce qu’elle eût trouvé une maison à louer dans le voisinage : rester dans un lieu où tout lui retraçait et son bonheur passé, et la perte qu’elle avait faite, était exactement ce qui lui plaisait et lui convenait le mieux. Dans le temps du plaisir, personne n’avait plus de cette franche gaîté, de cet enjouement qui rejette toute sensation pénible, personne ne possédait à un plus haut degré cette confiance dans le bonheur, cet espoir dans sa durée, qui est déjà le bonheur lui-même ; mais dans le chagrin elle repoussait de même toute idée de consolation, et s’y livrait en entier avec une sorte de volupté.

M. John Dashwood fit part à sa femme de son projet de faire présent à chacune de ses sœurs de mille guinées, et comme on peut le penser, elle fut loin de l’approuver : trois mille pièces ôtées de la fortune de son cher petit garçon, n’étaient pas une bagatelle ! Elle regardait comme inconcevable que le tendre père d’un enfant aussi charmant, pût seulement en avoir la pensée ; elle le supplia d’y réfléchir encore. N’était-ce pas faire un tort irréparable à son fils unique ! sa conscience lui permettait-elle de le priver d’une telle somme ! et quel droit avaient mesdemoiselles Dashwood, qui n’étaient que ses demi-sœurs , (ce qu’elle regardait à peine comme une parenté), sur cet excès de générosité ? Il était reçu dans le monde, qu’aucune affection ne pouvait être supposée entre des enfans de deux lits différens. Leur père avait déjà fait grand tort à son fils en se remariant et en ayant trois filles, auxquelles il avait injustement donné tout ce dont il pouvait disposer ; et vous voulez, dit-elle, encore ruiner votre pauvre petit Henri, en donnant à vos demi-sœurs tout son argent. Tout cela fut dit avec ce ton de conviction et de tendresse maternelle, qui ne manquait jamais son effet sur le faible John. Cette fois cependant il ne céda pas d’abord. – C’était (lui disait-il) la dernière requête de mon père expirant, que je prendrais soin de sa veuve et de ses filles. — Il ne savait pas lui-même ce qu’il disait, j’en suis bien sûre, répliqua madame Dashwood. Tous les gens à l’agonie disent de même ; ils recommandent les survivans les uns aux autres ; leur tête n’y est plus, ce n’est que leur cœur qui leur parle encore pour ceux qu’ils ont aimés, et qu’ils sont près de quitter. Si ses idées avaient été bien nettes et qu’il n’eût pas rêvé à demi, il n’aurait jamais imaginé de vous faire une demande aussi ridicule que celle d’ôter à votre enfant la moitié de sa fortune.

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