Jane Austen - Jane Austen - Oeuvres Majeures

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Jane Austen: Oeuvres Majeures: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre numérique comprend des oeuvres majeures de Jane Austen. L'édition est méticuleusement éditée et formatée.
Jane Austen (1775-1817) est une femme de lettres anglaise. Son réalisme, sa critique sociale mordante et sa maîtrise du discours indirect libre, son humour décalé et son ironie ont fait d'elle l'un des écrivains anglais les plus largement lus et aimés.
Contenu:
Raison et Sensibilité (1811)
Orgueil et préjugés (1813)
Mansfield Park (1814)
Emma (1815)
L'Abbaye de Northanger (1818)
Persuasion (1818)

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— Elinor sourit encore, en la voyant décrire d’avance sa vie de Haute-Combe.

— Un train de chasse ! dit Edward, au nom du ciel pourquoi voulez-vous en avoir un ? êtes-vous devenue la Diane de ces bois ?

— Maria rougit ; non… je ne chasse pas… mais…

— Ah ! j’entends, le possesseur de vos deux mille guinées peut être un chasseur.

— Je voudrais, dit Emma, qu’une bonne fée nous rendît toutes bien riches.

— Et moi aussi, s’écria Maria, avec ses yeux brillans de plaisir, en pensant avec qui elle partagerait ses richesses.

— J’accepte aussi le don de la fée, dit Elinor, avec la même pensée secrète.

— Ah ! que nous serions heureuses, dit la petite Emma en frappant les mains de joie ; mais je ne sais pas à quoi j’emploierais mon argent !

— Pour moi, dit la bonne maman, je ne sais ce que je ferais d’une grande fortune, si mes enfans étaient toutes riches sans mon secours.

— Votre cœur, maman, dit Elinor, trouverait assez d’enfans pour qui vous seriez la bonne fée ; et puis les embellissemens de notre chaumière.

— Moi, dit Edward, je vous vois, mesdames, établies dans une des plus belles places de Londres. Ah ! quel heureux jour pour les libraires, les magasins de musique, de gravures. Vous, miss Elinor, vous vous feriez d’abord un cabinet des plus beaux tableaux ; pour Maria, il n’y aurait pas assez de bonne musique à Londres, elle ferait arriver toute celle d’Italie, ses livres, et les fameux poètes ; elle achetterait les éditions entières, pour qu’elles ne tombassent pas en des mains indignes… Pardon, Maria, je n’ai pas, comme vous le voyez, oublié nos anciennes disputes.

— J’aime tout ce qui me rappelle le passé, Edward, lui dit-elle ; que ce soit gai ou mélancolique, vous ne m’offenserez jamais en me le rappelant. Vous avez raison d’ailleurs en supposant que j’achetterais beaucoup de livres et de musique ; mais ma fortune cependant ne serait pas toute employée à cet usage, je vous assure.

— Vous en donneriez une partie, je parie, à l’auteur qui prendrait la défense de votre maxime favorite, et qui prouverait qu’on ne peut aimer qu’une fois en la vie ; car votre opinion n’est pas changée, je suppose.

— Moins que jamais ; à mon âge les opinions sont fixées.

— Maria, dit Elinor, est ferme dans ses principes, comme vous le voyez, elle n’a pas du tout changé.

— Seulement, dit Edward, je la trouve un peu plus grave.

— Je puis vous faire le même reproche, dit-elle, vous n’êtes pas trop gai vous-même.

— Pourquoi pensez-vous cela, répondit-il en étouffant un soupir ? la gaîté n’a jamais fait partie de mon caractère.

— Ni de celui de Maria, dit Elinor ; elle sent très vivement, et s’exprime de même ; quand un sujet l’anime, elle en parle avec feu ; mais le plus souvent, elle n’est pas réellement disposée à la gaîté.

— Je crois que vous avez raison, dit Edward. Cependant elle passera toujours pour une jeune personne très-vive et très-animée.

— On se trompe bien souvent, reprit Elinor, en jugeant le caractère ou l’esprit de ceux que l’on ne voit que dans le monde ; on est quelquefois entraîné, ou par ce qu’on dit soi-même, ou par ce qu’on entend dire aux autres. Maria est très franche, et se laisse aller à dire tout ce qui lui passe dans la tête sans se donner le tems de réfléchir ; c’est là notre querelle habituelle. Quelquefois, avec un cœur excellent, elle dit des choses qui feraient douter de sa bonté ; et moi qui sais comme elle est bonne dans le fond, je n’aime pas à la voir mal jugée.

— Maria embrassa sa sœur et lui dit : il me suffit que vous et tous ceux que j’aime me rendent justice. L’opinion de ceux qui me sont indifférens m’est aussi très indifférente. Je suis sûre, Edward, que vous êtes de mon avis, car vous ne vous donnez pas grand peine non plus pour paraître aimable envers ceux dont vous ne vous souciez pas.

— J’en conviens, répondit-il, et je m’en blâme ; je suis tout-à-fait dans le fond de l’avis de votre sœur. Cette politesse générale, qui rend si agréable en société, est bien préférable à votre franchise et à ma maussaderie ; je le sens ; mais il ne dépend pas de moi d’être autrement ; je suis si ridiculement timide, que cela me rend souvent négligent et presque impoli, quoique je n’aie jamais l’intention d’offenser personne. Je crois que j’étais destiné par la nature à la vie simple et retirée ; tant je suis mal à mon aise dans le grand monde.

— Maria ne peut pas donner sa timidité pour excuse, dit Elinor.

— Elle connaît trop bien ses avantages pour être timide, répliqua Edward, la timidité est toujours l’effet du sentiment de son infériorité. Si je pouvais me persuader que mes manières sont aisées et gracieuses je ne serais pas timide.

— Vous seriez toujours réservé, dit Maria, et c’est encore pis.

— Réservé ! Maria, dit-il, qu’entendez-vous par là ?

— Caché, mystérieux, si vous l’aimez mieux, renfermant vos sentimens en vous-même.

— Je ne vous entends pas davantage, dit-il en rougissant ; caché, mystérieux, en quelle manière ? qu’ai-je donc à confier ?… pouvez-vous supposer……

— Je ne suppose rien, monsieur, dit Maria dédaigneusement.

L’émotion d’Edward n’échappa point à Elinor ; elle en fut surprise, mais s’efforça de rire de cette attaque. Ne connaissez-vous pas assez ma sœur, lui dit-elle pour comprendre ce qu’elle vient de dire ? Ne savez-vous pas qu’elle appelle être réservé , lorsqu’on n’est pas toujours dans l’enthousiasme et le ravissement ?

Edward ne répondit rien ; mais il redevint sérieux, occupé, et resta quelque temps absorbé dans ses pensées.

CHAPITRE XVIII.

Table des matières

Elinor vit avec une grande inquiétude l’abattement de son ami ; sa visite ne put lui procurer une satisfaction complète, puisque lui-même ne paraissait pas en éprouver. Il était évident qu’il avait une peine secrète au fond de l’âme ; elle aurait voulu du moins voir aussi clairement qu’il conservait pour elle cette tendre affection qu’elle croyait lui avoir inspirée. Mais actuellement rien ne lui paraissait plus incertain ; et l’extrême réserve de ses manières contredisait un jour ce qu’un regard plus animé, une inflexion de voix plus tendre lui avaient fait espérer la veille.

Il les joignit elle et Maria le lendemain au déjeûner avant que les deux autres dames fussent descendues. Maria persuadée que plus il était silencieux, en général plus il désirait d’être seul avec Elinor, les quitta sous quelque prétexte. Mais avant qu’elle fût à la moitié des escaliers, elle entendit ouvrir la porte de la chambre ; curieuse elle se retourna, et à son grand étonnement elle vit Edward prêt à sortir de la maison ; elle ne put retenir un cri de surprise ! Bon Dieu ; où allez-vous donc, lui cria-t-elle ?

— Comme vous n’êtes pas encore rassemblées pour le déjeûner, je vais voir mes chevaux au village, et je reviendrai bientôt. Maria leva les yeux au ciel et rentra près d’Elinor ; elle la trouva debout devant la fenêtre. Si Maria l’eût bien regardée, peut-être aurait-elle surpris quelques larmes dans ses yeux, mais elles rentrèrent bientôt en-dedans, et le déjeûner fut préparé comme à l’ordinaire.

Edward revint avec assez d’admiration de la contrée, pour se raccommoder un peu avec Maria ; dans sa course au village, il avait vu plusieurs parties de la vallée à leur avantage, et le village lui-même situé plus haut que la chaumière présentait un point de vue qui l’avait enchanté. C’était un de ces sujets de conversation qui électrisait toujours Maria. Elle commença à décrire avec feu sa propre admiration, et à dépeindre avec un détail minutieux chaque objet qui l’avait particulièrement frappée, quand Edward l’interrompit. — N’allez, pas trop loin, Maria, lui dit-il, rappelez-vous que je n’entends rien au pittoresque, et que je vous ai souvent blessée malgré moi, par mon ignorance de ce qu’il faut admirer. Je suis très capable d’appeler montueuse et pénible une colline que je devrais nommer hardie et majestueuse ; raboteux ce qui doit être irrégulier , ou d’oublier qu’un lointain que je ne vois pas, est voilé par une brume. Il faudrait apprendre la langue de l’enthousiasme, et j’avoue que je l’ignore. Soyez contente de l’admiration que je puis donner ; je trouve que c’est un très beau pays. Les collines sont bien découpées, les bois me semblent pleins de beaux arbres ; les vallées sont agréablement situées, embellies de riches prairies, et de plusieurs jolies fermes répandues çà et là. Il répond exactement à toutes mes idées d’un beau pays, parce qu’il unit la beauté avec l’utilité, et j’ose dire aussi qu’il est très pittoresque , puisque vous l’admirez ; je puis croire aisément qu’il est plein de rocs mousseux, de bosquets épais, de petits ruisseaux murmurans ; mais tout cela est perdu pour moi. Vous savez que je n’ai rien de pittoresque dans mes goûts.

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