Jane Austen - Jane Austen - Oeuvres Majeures

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Jane Austen: Oeuvres Majeures: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre numérique comprend des oeuvres majeures de Jane Austen. L'édition est méticuleusement éditée et formatée.
Jane Austen (1775-1817) est une femme de lettres anglaise. Son réalisme, sa critique sociale mordante et sa maîtrise du discours indirect libre, son humour décalé et son ironie ont fait d'elle l'un des écrivains anglais les plus largement lus et aimés.
Contenu:
Raison et Sensibilité (1811)
Orgueil et préjugés (1813)
Mansfield Park (1814)
Emma (1815)
L'Abbaye de Northanger (1818)
Persuasion (1818)

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— Très-vif en vérité. Est-ce d’Avignon ! j’espère que votre sœur n’est pas plus malade !

— Non, madame, ma lettre est de Londres, et c’est simplement une lettre d’affaires.

— Mais comment se fait-il que la seule écriture vous ait autant troublé ? Venez, venez à côté de moi, cher colonel, racontez-moi ce que c’est ; quelque chose d’intéressant pour vous, j’en suis sûre.

— Ma chère maman, dit lady Middleton, laissez de grâce le colonel achever son déjeûner. Voilà votre tasse, colonel. Il la prit et la but rapidement sans s’asseoir.

— Peut-être est-ce pour vous dire que votre cousine Fanny se marie ? est-ce cela, dit madame Jennings ?

— Non, madame pas du tout.

— Eh bien donc ! je sais ce que c’est, et qui vous écrit, colonel ; j’espère qu’elle se porte bien.

— Qui ? madame, dit le colonel en rougissant un peu.

— Oh vous savez très-bien de qui je veux parler.

Le colonel impatienté ne répondit pas ; il s’adressa à lady Middleton. — Je suis très-fâché, milady, lui dit-il, d’avoir reçu cette lettre ce matin ; elle m’oblige à partir de suite pour Londres.

— Pour Londres ! s’écria madame Jennings : quelle folie, et que peut-on avoir à faire à Londres dans cette saison.

— C’est moi qui perd le plus, dit-il, en étant forcé de quitter une société aussi agréable ; mais ce qui me chagrine surtout, c’est que je crains de faire manquer la partie de ce matin, et que ma présence ne soit absolument nécessaire pour être admis à Withwell.

Tout le monde fut consterné.

— Mais si vous écriviez un billet à la concierge, M. Brandon, dit vivement Maria, ne serait-ce pas suffisant ?

— Je crains que non mademoiselle.

— Il faut absolument que vous veniez avec nous, s’écria sir Georges ; il n’y a point d’affaire plus importante au monde que de ne pas déranger une partie sur le point de commencer. Renvoyez votre départ pour la ville à demain, Brandon ; voilà tout.

— Je voudrais que cela me fût possible, dit-il avec fermeté ; mais je ne puis retarder mon départ d’un jour.

— Si vous vouliez seulement nous dire de quoi il est question, dit madame Jennings, et nous conter votre affaire, nous déciderions si elle est si pressée ou si vous pouvez rester.

— Vous ne perdrez que cinq ou six heures, dit Willoughby, si vous vouliez seulement différer jusqu’à notre retour.

— Je ne puis pas perdre seulement une heure, répondit le colonel.

Elinor entendit Willoughby qui disait à voix basse à Maria : – Il est de ces gens maussades qui ne peuvent supporter une partie de plaisir ; il avait peur de s’enrhumer ou d’être mouillé, j’en suis sûr, et il a inventé cela pour faire manquer celle-ci. Je voudrais parier cinquante guinées que cette lettre est de sa main.

— Je n’en doute pas, dit Maria.

— Il n’y a pas moyen de vous persuader, dit sir Georges, quand une fois vous avez mis quelque chose dans votre tête ; je sais cela depuis long-temps : voyez cependant combien vous nous contrariez.

Le colonel répéta encore tout son chagrin d’en être la cause, mais déclara que son départ était inévitable.

— Eh bien donc ! quand vous reverra-t-on ?

— Bientôt j’espère, ajouta lady Middleton, et nous remettrons la partie de Withwell à votre retour ; j’aurai le temps de tout mieux arranger.

— Vous êtes très obligeante, madame, mais mon retour est si incertain, que je n’ose prendre aucun engagement.

— Je vous déclare, dit sir Georges, que si vous n’êtes pas ici à la fin de la semaine, je vais vous chercher.

— Oui, oui, sir Georges, faites cela, s’écria madame Jennings ; vous saurez alors ce que c’est que cette affaire, et vous me le direz.

On vint avertir le colonel que son cheval était prêt. — Vous n’allez pas à cheval jusqu’en ville, dit sir Georges ?

— Non : seulement jusqu’à la première poste.

— Eh bien ! je vous souhaite un bon voyage, entêté que vous êtes ; allons un effort de complaisance ; renvoyez ce cheval.

— Je vous jure que cela n’est pas en mon pouvoir.

Il prit congé de toute la compagnie, qui lui rendit son salut avec humeur, à l’exception d’Elinor qui n’avait pas dit un mot pour le retenir, et qui le salua avec affection. — N’y a-t-il aucune chance, mademoiselle Elinor, lui dit-il, de vous voir à Londres cet hiver avec votre sœur ?

— Je crains qu’il n’y en ait point.

— Je vous dis donc adieu pour plus long-temps que je ne voudrais, dit-il avec émotion. Il lui prit la main qu’il serra doucement, et fit un simple salut à Maria. Madame Jennings voulait encore le retenir pour lui faire dire son secret ; mais il lui souhaita le bonjour, et quitta la chambre avec sir Georges.

Les plaintes, les regrets, les lamentations, les reproches, les sarcasmes, les conjectures, que la politesse avaient retenus, éclatèrent à la fois dès qu’ils furent sortis, lorsque madame Jennings fit taire tout le monde en disant : Je crois que j’ai deviné l’ importante affaire qui nous a tous rendus si malheureux.

— Quoi donc ? chère dame, qu’est-ce que vous croyez ? dites-vite, s’écria chacun.

— Je suis sûre que c’est pour miss Williams.

— Et qui est miss Williams, demanda Maria ?

— Quoi ! vous ne connaissez pas miss Williams ! vous en avez au moins entendu parler ?

— Pas du tout, je vous jure.

— Eh bien ! miss Williams, dit-elle avec un sourire fin, est une proche parente du colonel, très proche en vérité ; je ne veux pas dire en toute lettre à quel degré pour ne pas blesser les oreilles des jeunes dames ; et baissant un peu la voix, elle dit à Elinor : c’est sa fille naturelle.

— Vraiment ! vous me surprenez.

— Oui, comme je vous le dis, et le colonel l’aime comme ses yeux ; je suis sûre qu’il lui laissera toute sa fortune.

Sir Georges rentra, et se joignit de grand cœur au regret général ; mais il finit par observer que puisqu’on était rassemblé, il fallait au moins faire tous ensemble quelque chose qui serait peut-être aussi divertissant. Après quelques consultations, on convint qu’on irait courir de côté et d’autre, suivant sa fantaisie, pendant quelques heures, puis qu’on reviendrait dîner au Parc. Lady Middleton trouva que c’était beaucoup plus convenable que de dîner en plein air. Elinor fut du même avis par d’autres motifs. Les voitures furent ordonnées ; l’élégant caricle de Willoughby fut prêt le premier. On comprend qu’il devait conduire Maria, et jamais celle-ci n’avait paru plus heureuse qu’en se plaçant à côté de lui ; et vraiment c’était le plus beau couple qu’il fût possible de voir. Ils partirent comme l’éclair et furent bientôt hors de vue, et on n’entendit plus parler d’eux jusqu’au retour général. Ils étaient partis les premiers, ils revinrent les derniers. Tous deux paraissaient enchantés de leur promenade dont ils ne donnèrent aucun détail ; ils dirent seulement que pour rouler plus vite, ils étaient restés dans la plaine. Les autres, pour jouir de la vue, s’étaient promenés sur les hauteurs.

Sir Georges avait décidé que pour se consoler du départ du colonel, on s’amuserait toute la journée, et qu’on danserait après dîner. Il y avait, outre la compagnie ordinaire, toute la nombreuse famille Carey de Nerrton. On était vingt personnes à table, ce que sir Georges remarqua avec grand plaisir. Willoughby prit sa place accoutumée entre Elinor et Maria. Il n’y avait pas long-temps qu’ils étaient assis, lorsque madame Jennings se penchant entre Elinor et Willoughby, prit le bras de Maria, et lui dit, assez haut pour être entendue de tous deux : Je sais où vous êtes allés ce matin, miss Maria ; je l’ai découvert malgré tous vos beaux mystères. Maria rougit et dit vivement : Où donc, Madame ?

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