Jane Austen - Jane Austen - Oeuvres Majeures

Здесь есть возможность читать онлайн «Jane Austen - Jane Austen - Oeuvres Majeures» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: unrecognised, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Jane Austen: Oeuvres Majeures: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Jane Austen: Oeuvres Majeures»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Ce livre numérique comprend des oeuvres majeures de Jane Austen. L'édition est méticuleusement éditée et formatée.
Jane Austen (1775-1817) est une femme de lettres anglaise. Son réalisme, sa critique sociale mordante et sa maîtrise du discours indirect libre, son humour décalé et son ironie ont fait d'elle l'un des écrivains anglais les plus largement lus et aimés.
Contenu:
Raison et Sensibilité (1811)
Orgueil et préjugés (1813)
Mansfield Park (1814)
Emma (1815)
L'Abbaye de Northanger (1818)
Persuasion (1818)

Jane Austen: Oeuvres Majeures — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Jane Austen: Oeuvres Majeures», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Mon cher amour, dit madame Dashwood, vous ne devez pas être fâchée contre Elinor ; c’est un badinage. Je la gronderais moi-même si elle était capable de mal interpréter votre entretien avec notre nouvel ami : vous avez été tous les deux, très-aimables. Maria fut adoucie, et donna la main à sa mère et à sa sœur. Willoughby de son côté prouva tout le prix qu’il attachait aux bontés de la famille Dashwood, en venant les réclamer chaque jour, et souvent deux fois par jour. Son prétexte fut d’abord de s’informer de l’accident de Maria, mais avant même que son pied fût guéri, il n’avait plus besoin de prétexte, et il était reçu comme un intime ami aurait pu l’être. Maria fut obligée d’être quelques jours sans marcher ; cette contrainte lui eût été insupportable avant sa chute, à présent elle aurait voulu prolonger son mal, pour ne point sortir et avoir toujours Willoughby à côté d’elle. Chaque jour, chaque instant il lui paraissait plus aimable. Beaucoup de connaissances et d’esprit, avec si peu de prétentions ; une imagination si vive et si brillante ; une répartie si prompte ; tant de feu dans ses expressions et de sensibilité dans son cœur ; cette exaltation qui colore tous les objets, et joint à tous ces avantages une figure si belle, si noble, une physionomie à-la-fois animée et régulière, et un son de voix, enchanteur, etc. etc. : voilà ce que Maria trouvait et répétait en allant toujours en crescendo d’éloges. Peut-être son pinceau était-il un peu trop flatteur, mais il est sûr que ce jeune homme paraissait à tous égards formé pour lui plaire et l’attacher, et remplissait à merveille cette destination. Sa société devint peu-à-peu absolument nécessaire au bonheur de Maria et à son existence. Ils lisaient, ils parlaient, ils chantaient ensemble ; son talent pour la musique égalait presque celui de Maria, et il déclamait les beaux vers de Cowper, avec cette chaleur, ce sentiment de la belle poésie, qui manquait si totalement au pauvre Edward Ferrars.

Madame Dashwood qui ne voyait que par les yeux de sa chère Maria, qui la trouvait parfaite en tout point, aimait celui qu’elle aimait et qui avait tant de rapports avec elle ; la sage Elinor même le trouvait très-séduisant, mais ne pouvait s’empêcher de blâmer en lui, ainsi que dans sa sœur, cette franchise excessive, ou plutôt cette imprudence qui leur faisaient dire tout ce qu’ils pensaient sur chaque sujet, sans aucune attention aux personnes et aux circonstances. Peu importait à Willoughby de blesser ou de contredire l’opinion des autres, pourvu qu’il flattât celle de l’objet d’une préférence qu’il déclarait et prouvait hautement, en n’ayant d’attention que pour Maria, en ne voyant qu’elle seule au milieu du cercle le plus nombreux. Elinor trouvait à cette conduite un manque de délicatesse pour celle qu’il préférait et de politesse pour les autres, qu’elle ne pouvait pas approuver en dépit de tout ce que Maria pouvait dire pour l’excuser.

Elle commençait à s’apercevoir, la pauvre Maria, qu’elle avait eu tort à dix-huit ans de désespérer de trouver un homme qui réalisât ses idées de perfection ; Willoughby lui paraissait tout ce que son imagination pouvait créer de plus accompli. C’était sans doute son bon ange qui l’avait amené là au moment de sa chute ; la sympathie avait agi sur tous deux au même instant ; avant la création du monde, ils étaient destinés à se rencontrer, à s’aimer, à s’unir pour la vie ; leur mariage était écrit au ciel de tout temps ; ce rapport inouï dans leurs opinions, leurs goûts, leurs sentimens en était la preuve, et toute sa conduite lui assurait qu’il y pensait sérieusement.

Madame Dashwood aussi, avant que quinze jours se fussent écoulés, pensa exactement comme sa fille ; mais peut-être un peu plus qu’elle aux richesses dont sir Georges lui avait parlé, et secrètement elle se félicitait d’avoir obtenu du sort deux gendres tels qu’Edward Ferrars et Willoughby.

La préférence du colonel Brandon pour Maria, qui avait été sitôt découverte par ses amis, fut remarquée par Elinor quand tous les autres cessèrent d’y faire attention. On ne remarqua plus que son heureux rival, et madame Jennings voyant bien positivement qu’il n’y avait nul espoir de mariage avec le colonel, l’abandonna complètement, et dit qu’elle s’était trompée pour la première fois de sa vie, que le colonel Brandon ne songeait pas à Maria, qu’il était en effet trop âgé pour elle, que le jeune et charmant Willoughby lui convenait beaucoup mieux, et qu’ils étaient faits l’un pour l’autre.

Elinor pensait tout autrement sur le colonel. Elle découvrit seulement alors que son attachement pour Maria n’était que trop réel. Le redoublement de sa tristesse, une émotion pénible qu’il cherchait à cacher, et qui perçait malgré lui quand Maria causait avec Willoughby ; tout confirmait à Elinor qu’il était très-amoureux et très-malheureux. Quel espoir pouvait avoir un homme de trente cinq ans, sombre et silencieux, opposé à un amant de dix ans plus jeune et vingt fois plus séduisant ? elle sentait bien que ce dernier convenait mieux à Maria sous tous les rapports, mais elle ne pouvait s’empêcher de plaindre du fond du cœur le colonel, et de désirer qu’il pût retrouver son indifférence, puisque son amour ne pouvait avoir aucun succès. Elle l’aimait ; et malgré sa gravité et sa réserve, il lui inspirait un grand intérêt. Ses manières quoique sérieuses étaient douces, et cette réserve paraissait plutôt être la suite de quelque peine ; que la disposition naturelle de son caractère. Sir Georges avait insinué quelques mots qui justifiaient ses soupçons, qu’il avait été malheureux, et d’après cela il lui inspirait du respect et de la compassion. Peut-être que cette estime et cette tendre pitié s’augmentèrent par la légèreté avec laquelle Maria et Willoughby parlaient de lui : parce qu’il n’était ni jeune ni brillant, ils paraissaient décidés à ne lui trouver aucun mérite.

Le colonel Brandon, disait un jour Willoughby, est précisément de cette espèce d’homme dont chacun dit du bien et que personne ne recherche ; on est, dit-on enchanté de le voir, et on n’a rien à lui dire.

— C’est exactement ce que je pense de lui, s’écria Maria. Ne vous en vantez pas dit Elinor, car c’est une grande injustice. Il est aimé et hautement estimé par tous les individus de la famille du Park, qui sont charmés de l’avoir chez eux, et moi je ne le vois jamais sans désirer de causer avec lui.

— Votre protection, mademoiselle, dit Willoughby, prouve certainement en sa faveur ; mais quant à l’estime des habitans du Park, vous me permettrez de la prendre plutôt comme un reproche. Celui qui rechercherait l’approbation de lady Middleton et de madame Jennings, ne trouverait que l’indifférence de toutes les autres femmes.

— Mais peut-être, dit Elinor, que votre critique, et celle de Maria, contrebalanceraient le suffrage de lady Middleton et de sa mère : si leur éloge est une censure, votre censure est peut-être un éloge ; elles ne sont pas plus incapables de discerner le vrai mérite, que vous êtes injustes et prévenus.

— Je ne reconnais pas votre douceur ordinaire à ce reproche, dit Maria ; le désir de défendre votre protégé, vous, rend un peu méchante avec nous.

— N’êtes-vous pas bien aise, Maria, que je sache défendre mes amis ! Mon protégé (comme vous l’appelez) est à-la-fois sensible et raisonnable, ce qui a toujours eu un grand attrait pour moi ; oui, Maria, même dans un homme entre trente et quarante. Il a très-bien vu le monde, il a voyagé avec fruit, il a lu, il a réfléchi. Je l’ai trouvé très en état de m’instruire sur plusieurs objets ; il a toujours répondu à mes questions avec la politesse et la complaisance d’un homme bien né et instruit sans pédanterie.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Jane Austen: Oeuvres Majeures»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Jane Austen: Oeuvres Majeures» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Jane Austen: Oeuvres Majeures»

Обсуждение, отзывы о книге «Jane Austen: Oeuvres Majeures» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x