William Shakespeare - Macbeth
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BANQUO. – Voyez dans quelles réflexions est plongé notre compagnon.
MACBETH. – Si le hasard veut me faire roi, eh bien! le hasard peut me couronner sans que je m'en mêlé.
BANQUO. – Ces nouveaux honneurs lui font l'effet de nos habits neufs: ils ne collent au corps qu'avec un peu d'usage.
MACBETH. – Arrive ce qui pourra; le temps et les heures avancent à travers la plus mauvaise journée.
BANQUO. – Digne Macbeth, nous attendons votre bon plaisir.
MACBETH. – Pardonnez-moi: ma mauvaise tête se travaillait à retrouver des choses oubliées. – Nobles seigneurs, vos services sont consignés dans un registre dont chaque jour je tournerai la feuille pour les relire. – Allons trouver le roi. ( À Banquo. ) Réfléchissez à ce qui est arrivé; et, plus à loisir, après avoir tout bien pesé, dans l'intervalle, nous en parlerons à cœur ouvert.
BANQUO. – Très-volontiers.
MACBETH. – Jusque-là c'est assez. – Allons, mes amis…
(Ils sortent.)
SCÈNE IV
À Fores, un appartement dans le palais. – Fanfares.
Entrent DUNCAN, MALCOLM, DONALBAIN, LENOX et leur suite.
DUNCAN. – À-t-on exécuté Cawdor? Ceux que j'en avais chargés ne sont-ils pas encore revenus?
MALCOLM. – Mon souverain, ils ne sont pas encore de retour; mais j'ai parlé à quelqu'un qui l'avait vu mourir. Il m'a rapporté qu'il avait très-franchement avoué sa trahison, imploré le pardon de Votre Majesté, et manifesté un profond repentir. Il n'y a rien eu dans sa vie d'aussi honorable que la manière dont il l'a quittée. Il est mort en homme qui s'est étudié, en mourant, à laisser échapper la plus chère de ses possessions comme une bagatelle sans importance.
DUNCAN. – Il n'y a point d'art qui apprenne à découvrir sur le visage les inclinations de l'âme: c'était un homme en qui j'avais placé une confiance absolue. – ( Entrent Macbeth, Banquo, Rosse et Angus .) Ô mon très-digne cousin, je sentais déjà peser sur moi le poids de l'ingratitude. Tu as tellement pris les devants, que la plus rapide récompense n'a pour t'atteindre qu'une aile bien lente. – Je voudrais que tu eusses moins mérité, et que tu m'eusses ainsi laissé les moyens de régler moi-même la mesure de ton salaire et de ma reconnaissance. Il me reste seulement à te dire qu'il t'est dû plus qu'on ne pourrait acquitter en allant au delà de toute récompense possible.
MACBETH. – Le service et la fidélité que je vous dois, en s'acquittant, se récompensent eux-mêmes. Il appartient à Votre Majesté de recevoir le tribut de nos devoirs, et nos devoirs nous lient à votre trône et à votre État comme des enfants et des serviteurs, qui ne font que ce qu'ils doivent en faisant tout ce qui peut mériter votre affection et votre estime [14] .
DUNCAN. – Sois ici le bienvenu: j'ai commencé à te planter, et travaillerai à te faire parvenir à la plus haute croissance. – Noble Banquo, tu n'as pas moins mérité, et cela ne doit pas être moins connu. Laisse-moi t'embrasser et te presser sur mon cœur.
BANQUO. – Si j'y acquiers du terrain, la moisson sera à vous.
DUNCAN. – Tant de joies accumulées, prêtes à déborder par leur plénitude, cherchent à se cacher dans les larmes de la tristesse. Mes fils, mes parents, vous, thanes, et vous, après eux les premiers en dignités, sachez aujourd'hui que nous voulons transmettre notre couronne à Malcolm, l'aîné de nos enfants, qui portera désormais le titre de prince de Cumberland, honneur qui ne lui doit pas profiter à lui seul, et sans en amener d'autres à sa suite, mais qui fera briller comme autant d'étoiles des distinctions nouvelles sur tous ceux qui les ont méritées. – Partons pour Inverness; je veux vous avoir de nouvelles obligations.
MACBETH. – Le repos est une fatigue quand je ne vous le consacre pas. Je veux vous annoncer moi-même, et remplir ma femme de joie par la nouvelle de votre arrivée. Ainsi, je prends humblement congé de vous.
DUNCAN. – Mon digne Cawdor!
MACBETH, à part. – Le prince de Cumberland! Voilà un obstacle sur lequel je dois trébucher si je ne saute pardessus, car il se trouve dans mon chemin. – Étoiles, cachez vos feux; que la lumière ne puisse voir mes profonds et sombres désirs; l'œil se ferme devant la main. Mais il faut que cela se fasse, ce que mon œil craindra de voir lorsque ce sera fait.
(Il sort.)
DUNCAN. – C'est la vérité, digne Banquo, il est aussi vaillant que vous le dites: je me nourris des éloges qu'on lui donne; c'est pour moi un festin. Suivons-le tandis que ses soins nous devancent pour nous préparer un bon accueil. C'est un parent sans égal.
(Fanfares. – Ils sortent.)
SCÈNE V
À Inverness. – Un appartement du château de Macbeth.
Entre LADY MACBETH, lisant une lettre.
«Elles sont venues à moi au jour du succès, et j'ai appris par le plus incontestable témoignage qu'en elles résidait une intelligence plus qu'humaine. Lorsque je brûlais de leur faire d'autres questions, elles se sont confondues dans l'air et y ont disparu. J'étais encore éperdu de surprise lorsque des envoyés du roi sont venus me saluer thane de Cawdor . C'était sous ce titre que les sœurs du Destin m'avaient salué en me renvoyant ensuite à l'avenir par ces paroles: Salut, toi qui seras roi . J'ai cru que cela était bon à te faire connaître, chère compagne de ma grandeur: afin que tu ne perdisses pas la part de joie qui t'est due, par ignorance de la grandeur qui t'est promise. Place ceci dans ton cœur. Adieu.»
Tu es thane de Glamis et de Cawdor, et tu seras aussi ce qu'on t'a prédit. – Cependant je crains ta nature, elle est trop pleine du lait des tendresses humaines pour te conduire par le chemin le plus court. Tu voudrais être grand, tu n'es pas sans ambition; mais tu ne la voudrais pas accompagnée du crime: ce que tu veux de grand, tu le voudrais saintement; tu ne voudrais pas jouer malhonnêtement, et cependant tu voudrais gagner déloyalement. Noble Glamis, tu voudrais obtenir ce qui te crie: «Voilà ce qu'il te faut faire si tu prétends obtenir; ce que tu crains de faire plutôt que tu ne désires que cela ne soit pas fait.» Hâte-toi d'arriver, que je verse dans tes oreilles l'esprit qui m'anime, et dompte par l'énergie de ma langue tout ce qui pourrait arrêter ta route vers ce cercle d'or dont les destins et cette assistance surnaturelle semblent vouloir te couronner. – ( Entre un serviteur .) Quelles nouvelles apportes-tu?
LE SERVITEUR. – Le roi arrive ici ce soir.
LADY MACBETH. – Quelle jolie chose dis-tu là? Ton maître n'est-il pas avec lui? Si ce que tu dis était vrai, il m'aurait avertie de faire mes préparatifs.
LE SERVITEUR. – Avec votre permission rien n'est plus vrai; notre thane est en chemin: un de mes camarades a été chargé de le devancer. Presque mort de fatigue, à peine lui est-il resté assez de souffle pour accomplir son message.
LADY MACBETH. – Prends soin de lui; il apporte de grandes nouvelles! ( Le serviteur sort .) La voix est près de manquer au corbeau lui-même, dont les croassements annoncent l'entrée fatale de Duncan entre mes remparts. – Venez, venez, esprits qui excitez les pensées homicides; changez à l'instant mon sexe, et remplissez-moi jusqu'au bord, du sommet de la tête jusqu'à la plante des pieds, de la plus atroce cruauté. Épaississez mon sang; fermez tout accès, tout passage aux remords; et que la nature, par aucun retour de componction, ne vienne ébranler mon cruel projet, ou faire trêve à son exécution [15] . Venez dans mes mamelles changer mon lait en fiel, ministres du meurtre, quelque part que vous soyez, substances invisibles, prêtes à nuire au genre humain. – Viens, épaisse nuit; enveloppe-toi des plus noires fumées de l'enfer, afin que mon poignard acéré ne voie pas la blessure qu'il va faire, et que le ciel ne puisse, perçant d'un regard ta ténébreuse couverture, me crier: Arrête! Arrête! – ( Entre Macbeth .) Illustre Glamis, digne Cawdor, plus grand encore par le salut qui les a suivis, ta lettre m'a transportée au delà de ce présent rempli d'ignorance, et je sens déjà l'avenir exister pour moi.
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