Edith Piaf - Les paroles de 255 chansons

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Alors l'autre, d'une voix
Qui soupirait comme un cor,
Leur dit: "Pour vivre deux fois,
Il vous faut aimer encor!
Aimez donc! Enlacez-vous!
Venez, l'Amour est mon nom!"
Mais tous, même les plus fous,
Les morts ont répondu: "Non!"

Et leurs doigts décharnés,
Montrant leurs cœurs en lambeaux,
Avec des cris de damnés,
Sont rentrés dans leurs tombeaux.
Et les blancs ménétriers
Sur leurs noirs chevaux sans mors,
Sans selle et sans étriers,
Ont laissé dormir les morts.

Les deux rengaines

Paroles: Henri Contet. Musique: H. Bourtayre 1944

Y a un refrain dans la ville,
Un refrain sans domicile.
Et c'est comme un fait exprès,
Un air qui me court après.
Il est fait de deux rengaines
Qui ont mélangé leur peine.
La première a du chagrin
Et la deuxième n'a rien.

C'est un air, Ah! Ah! aussi triste que mon amour.
C'est un air, Ah! Ah! sans pitié qui me tourne autour.
D'un sixième étage,
Un phono s'enrage
A le rabâcher
Et la farandole
Des mêmes paroles
Entre sans frapper.
C'est un air, Ah! Ah! qui se traîne dans les faubourgs.
C'est un air, Ah! Ah! aussi triste que mon amour.

Mais la première rengaine,
Qui avait tant de chagrin,
Un jour, oublia ses peines,
Et ça fait qu'un beau matin,
La chanson était moins triste.
Mon cœur n'en revenait pas
Et mon voisin le pianiste
En a fait une java.

C'est un air, Ah! Ah! qui me donne le mal d'amour.
C'est un air, Ah! Ah! sans pitié qui me tourne autour.
Le piano remplace
Le phono d'en face
Pour le rabâcher
Et la farandole
Tourne, tourne et vole
Comme un vent d'été.
C'est un air, Ah! Ah! qui s'accroche sous l'abat-jour.
C'est un air, Ah! Ah! qui me donne le mal d'amour.

Puis la deuxième rengaine,
Qui n'avait que rien du tout,
Hérita, un jour de veine,
D'un bonheur de quatre sous,
Car le bonheur, ça existe.
C'est du travail à façon,
Alors nous deux, mon pianiste,
On a refait la chanson.

C'est un air, Ah! Ah! aussi beau que mon bel amour.
C'est un air, Ah! Ah! merveilleux qui me tourne autour.
Tous les pianos dansent,
Tous les phonos dansent.
Qu'il fait bon danser,
Et la farandole
Tourne, tourne et vole,
Tourne à tout casser.
C'est un air, Ah! Ah! qui s'envole vers le faubourg.
C'est un air, Ah! Ah! aussi beau que mon bel amour.

Les flon-flons du bal

Paroles: Michel Vaucaire. Musique: Charles Dumont 1960

Les flonflons du bal,
A grands coups de cymbale,
Et l'accordéon
Secouent ma chanson.
Les flonflons du bal
Donnent un festival
En dessous de chez moi,
Tous les soirs du mois.

J'ai beau tourner ma clé,
Ma clé à triple tour,
Ils sont toujours mêlés
A mes histoires d'amour.
Les flonflons du bal,
Le long des murs sales,
Montent par bouffées
Jusqu'à mon grenier.

Les flonflons du bal,
A grands coups de cymbale,
Et l'accordéon
Secouent ma chanson.
Quand j'ai du chagrin,
C'est le même refrain.
Qu'on soit presque mort,
Ils jouent aussi fort.

J'ai bien failli mourir
Le jour où t'es parti
Mais, pour les attendrir,
Mon cœur n'a pas suffi.
Les flonflons du bal,
Ça leur est égal:
Vous pouvez pleurer.
Eux, ils font danser…

Eux, ils vendent la joie.
C'est chacun pour soi.
C'est tant mieux pour eux.
C'est tant pis pour moi…

Les gars qui marchaient

Y avait des gars qui marchaient
Y avait des gars qui chantaient
On n'savait pas où ils allaient
On n'savait pas ce qu'ils chantaient
Mais la cadence de leur pas
Mêlée au rythme des voix
Ca vous flanquait à tour de bras
Un fameux coup dans l'estomac
On n'osait pas s'en mêler
On les r'gardait défiler
Bon sang d'bonsoir que c'était beau
Tous ces hommes sans un drapeau

Salut mon gars, salut, viens
Dis-nous un peu d'où tu viens
Je viens de là où j'ai souffert
Et je m'en vais juste à l'envers
Alors mon gars, dis, allons-y
On a souffert nous aussi
Et si tu veux, on ira voir
Ce que la vie cache dans ses tiroirs
Et tous les gars qui marchaient
Avec tous ceux qui suivaient
Chanson derrière, chanson devant
Ca bourdonnait comme un torrent

Ils ont crevé l'horizon
Pour y planter leur chanson
Ont abattu tous les vieux murs
Et dit "bon Dieu, que l'air est pur"
Profitons-en, tous les copains

On va bâtir à sa place
Vous d'bout les hommes auront le droit
De vivre en paix si ça leur va
Et tous les hommes en cohue
Et en venant ils ont vu
Le ciel du feu qui s'éclairait

Pendant que tous ces gars chantaient

Les gens

Paroles: Michèle Vendôme. Musique: Francis Laï 1963

Comme ils nous regardaient, les gens.
Nous, on ne voyait pas les gens.
Pour nous, ils étaient transparents.
On ignorait les gens.
On était seuls au monde.
Comme ils étaient pressés, les gens,
Mais nous, on flânait en rêvant.
Un soleil éclatant
Inondait notre monde…

Comme ils étaient tristes, les gens
Car ils ne savaient pas, les gens,
Que des fleurs couvraient les pavés,
Que le printemps naissait
En plein cœur de l'automne.

Comme ils étaient surpris, les gens,
Peut-être un peu jaloux, les gens,
Des amants qui disaient "toujours"
Et qui parlaient d'amour
Sans s'occuper des gens.

Comme ils nous regardaient, les gens.
Nous, en ne voyait pas les gens,
On se regardait dans les yeux.
C'était vertigineux.
C'était le grand naufrage.
Ils étaient fascinés, les gens.
Ils n'avaient jamais vu, les gens,
Une telle folie, de tels amants,
De tels indifférents
Aux gens et à leur âge.

Comme ils étaient drôles, les gens.
Comme ils baissaient les yeux, les gens,
Quand, tous deux, on s'est enlacé,
Quand on s'est embrassé
En se disant "Je t'aime".

Comme ils étaient pressés, les gens,
Mais ils se retournaient, les gens,
Pour voir encore ces deux amants
Qui s'aimaient tellement
A faire rêver les gens.

Comme ils nous regardaient, les gens.
Nous on ne voyait pas les gens.
Comme ils étaient pressés, les gens.
Nous on ne voyait pas les gens.
Comme ils se retournaient, les gens
Nous on ne voyait pas les gens…

Les grognards

Paroles: Pierre Delanoë. Musique: Hubert Giraud 1957

Ecoute, peuple de Paris:
Tu n'as pas la fièvre.
Ecoute ces pas qui marchent dans la nuit,
Qui s'approchent de ton rêve.
Tu vois des ombres qui forment une fresque gigantesque accrochée dans ton ciel.
Ecoute, peuple de Paris:
Regarde, peuple de Paris, ces ombres éternelles
Qui défilent en chantant sous ton ciel.

Nous les grognards, les grenadiers,
Sans grenades, sans fusils ni souliers,
Sans ennemis et sans armée,
On s'ennuie dans la nuit du passé.
Nous les grognards, les grenadiers,
Sans grenades, sans fusils, ni souliers,
Ce soir nous allons défiler
Au milieu de vos Champs-Elysées.
Wagram, Iéna, Eylau, Arcole, Marengo… Ca sonne bien.
Quelles jolies batailles.
Tout ce travail,
C'était pas pour rien
Puisque les noms de rues,
Les noms d'avenues
Où vous marchez,
C'est avec le sang
De nos vingt ans
Qu'on les a gravés.
Nous les grognards, les grenadiers,
Sans grenades, sans fusils ni souliers,
Sans ennemis et sans armée,
On s'ennuie dans la nuit du passé.
Nous les grognards, les grenadiers,
On est morts sur des champs étrangers.
On a visité la Russie
Mais jamais nous n'avons vu Paris.
On n'a pas eu le temps
D'avoir un printemps
Qui nous sourit.
Nos pauvres amours
Duraient un jour,
Au revoir et merci.
Roulez, roulez tambours.
Dans le petit jour
On s'en allait.
Au son du clairon
Et du canon,
Notre vie dansait.
Nous les grognards, les grenadiers,
On nous a oubliés, oubliés…
Depuis le temps de nos combats,
Il y a eu tant et tant de soldats
Mais, cette nuit, vous nous verrez
Sans grenades, sans fusils ni souliers,
Défiler au pas cadencé
Au milieu de vos Champs-Elysées
Sans grenades…
Sans fusils…
Ni souliers…
A Paris…

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