George Sand - François le champi / Франсуа-найденыш. Книга для чтения на французском языке

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François le champi / Франсуа-найденыш. Книга для чтения на французском языке: краткое содержание, описание и аннотация

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Повесть Жорж Санд «Франсуа-найденыш» – это история о нравах французской деревни середины XIX века. И. С. Тургенев поделился своими впечатлениями от этой «деревенской» повести: «Франсуа… написан в ее лучшей манере: просто, правдиво, захватывающе…»
Многие критики того времени упрекали Жорж Санд в том, что она идеализирует крестьян, но писательница настаивала на том, цивилизация еще не испортила нравы сельских жителей, которые полны самоотверженности и честно трудятся, а горожане отдалились от простой и естественной жизни и не замечают неравенства, бедности обездоленных.
Детство Франсуа было бы совсем безрадостным, если бы не встреча с Мадленой Бланше, ставшей второй матерью для заброшенного ребенка. Мальчик взрослеет, и теперь уже он посвящает свою жизнь Мадлене и ее близким…
Предлагаем вниманию читателей неадаптированный текст повести, снабженный вопросами по содержанию каждой главы и словарем.
В формате PDF A4 сохранен издательский макет.

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Questions:

1. Comment la Zabelle essayait-elle de convaincre François le Champi de partir ou rester à l’hospice?

2. Pourquoi ne pouvait-elle plus le garder?

3. Où la Zabelle et François ont-ils rencontré Madeleine?

4. Comment était la réaction de ce petit garçon quand il a vu Madeleine?

5. Comment François voulait-il prouver son amour envers la Zabelle?

6. Que s’est-il passé avec Madeleine?

Chapitre IV

Quand la Zabelle le vit ainsi, elle le crut mort. Son amitié lui revint dans le cœur, et ne songeant plus ni au meunier, ni à la méchante vieille, elle reprit l’enfant à Madeleine et se mit à l’embrasser en criant et en pleurant. Elles le couchèrent sur leurs genoux, au bord de l’eau, lavèrent ses blessures et en arrêtèrent le sang avec leurs mouchoirs; mais elles n’avaient rien pour le faire revenir. Madeleine, réchauffant sa tête contre son cœur, lui soufflait sur le visage et dans la bouche comme on fait aux noyés. Cela le réconforta, et dès qu’il ouvrit les yeux et qu’il vit le soin qu’on prenait de lui, il embrassa Madeleine et la Zabelle l’une après l’autre avec tant de cœur, qu’elles furent obligées de l’arrêter, craignant qu’il ne retombat en pâmoison.

“Allons, allons, dit la Zabelle, il faut retourner chez nous. Non, jamais, jamais je ne pourrai quitter cet enfant-là, je le vois bien, et je n’y veux plus songer. Je garde vos dix écus, Madeleine, pour payer ce soir si on m’y force. Mais n’en dites rien; j’irai trouver demain la bourgeoise de Presles pour qu’elle ne nous démente pas, et elle dira, au besoin, qu’elle ne vous a pas encore payé le prix de votre filage; ça nous fera gagner du temps, et je ferai si bien, quand je devrais mendier, que je m’acquitterai envers vous pour que vous ne soyez pas molestée à cause de moi. Vous ne pouvez pas prendre cet enfant au moulin, votre mari le tuerait. Laissez-le-moi, je jure d’en avoir autant de soin qu’à l’ordinaire, et si on nous tourmente encore nous aviserons.”

Le sort voulut que la rentrée du champi se fît sans bruit et sans que personne y prît garde; car il se trouva que la mère Blanchet venait de tomber bien malade d’un coup de sang, avant d’avoir pu avertir son fils de ce qu’elle avait exigé de la Zabelle à l’endroit du champi; et maître Blanchet n’eut rien de plus pressé que d’appeler cette femme pour venir aider au ménage, pendant que Madeleine et la servante soignaient sa mère. Pendant trois jours on fut sens dessus dessous au moulin. Madeleine ne s’épargna pas, et passa trois nuits debout au chevet de sa belle-mère, qui rendit l’esprit entre ses bras.

Ce coup du sort abattit pendant quelque temps l’humeur malplaisante du meunier. Il aimait sa mère autant qu’il pouvait aimer, et il mit de l’amour-propre à la faire enterrer selon ses moyens. Il oublia sa maîtresse pendant le temps voulu, et il s’avisa même de faire le généreux, en donnant les vieilles nippes de la défunte aux pauvres voisines. La Zabelle eut sa part dans ces aumônes, et le champi lui-même eut une pièce de vingt sous, parce que Blanchet se souvint que, dans un moment où l’on était fort pressé d’avoir des sangsues pour la malade, tout le monde ayant couru inutilement pour s’en procurer, le champi avait été en pêcher, sans rien dire, dans une mare où il en savait, et en avait rapporté, en moins de temps qu’il n’en avait fallu aux autres pour se mettre en route.

Si bien que Cadet Blanchet avait à peu près oublié sa rancoeur, et que personne ne sut au moulin l’équipée de la Zabelle pour remettre son champi à l’hospice. L’affaire des dix écus de la Madeleine revint plus tard, car le meunier n’avait pas oublié de faire payer la ferme de sa chétive maison à la Zabelle. Mais Madeleine prétendit les avoir perdus dans les prés en se mettant à courir, à la nouvelle de l’accident de sa belle-mère. Blanchet les chercha longtemps et gronda fort, mais il ne sut pas l’emploi de cet argent, et la Zabelle ne fut pas soupçonnée.

A partir de la mort de sa mère, le caractère de Blanchet changea peu à peu, sans pourtant s’amender. Il s’ennuya davantage à la maison, devint moins regardant à ce qui s’y passait et moins avare dans ses dépenses. Il n’en fut que plus étranger aux profits d’argent, et comme il engraissait qu’il devenait dérangé et n’aimait plus le travail, il chercha son aubaine dans des marchés de peu de foi et dans un petit maquignonnage d’affaires qui l’aurait enrichi s’il ne se fût mis à dépenser d’un côté ce qu’il gagnait de l’autre. Sa concubine prit chaque jour plus de maîtrise sur lui. Elle l’emmenait dans les foires et assemblées pour tripoter dans des trigauderies et mener la vie de cabaret. Il apprit à jouer et fut souvent heureux; mais il eût mieux valu pour lui perdre toujours, afin de s’en dégoûter; car ce dérèglement acheva de le faire sortir de son assiette, et, à la moindre perte qu’il essuyait, il devenait furieux contre lui-même et méchant envers tout le monde.

Pendant qu’il menait cette vilaine vie, sa femme, toujours sage et douce gardait la maison et élevait avec amour leur unique enfant. Mais elle se regardait comme doublement mère, car elle avait pris pour le champi une amitié très grande et veillait sur lui presque autant que sur son propre fils. A mesure que son mari devenait plus débauché, elle devenait moins servante et moins malheureuse. Dans les premiers temps de son libertinage il se montra encore très rude, parce qu’il craignait les reproches et voulait tenir sa femme en état de peur et de soumission. Quand il vit que par nature elle haïssait les querelles et qu’elle ne montrait pas de jalousie, il prit le parti de la laisser tranquille. Sa mère n’étant plus là pour l’exciter contre elle, force lui était bien de reconnaître qu’aucune femme n’était plus économe pour elle-même que Madelaine. Il s’accoutuma à passer des semaines entières hors de chez lui, et quand il y revenait un jour, en humeur de faire du train, il y était désencoléré par un silence si patient qu’il s’en étonnait d’abord et finissait par s’endormir. Si bien qu’on ne le revoyait plus que lorsqu’il était fatigué et avait besoin de se reposer.

Il fallait que Madeleine fût une femme bien chrétienne pour vivre ainsi seule avec une vieille fille et deux enfants. Mais c’est qu’en fait elle était meilleure chrétienne peut-être qu’une religieuse; Dieu lui avait fait une grande grâce en lui ayant permis d’apprendre à lire et de comprendre ce qu’elle lisait. C’était pourtant toujours la même chose, car elle n’avait possession que de deux livres, le saint Evangile et un accourci de la Vie des Saints. L’Evangile la sanctifiait et la faisait pleurer toute seule lorsqu’elle le lisait le soir auprès du lit de son fils. La Vie des Saints lui faisait un autre effet: c’était, sans comparaison, comme quand les gens qui n’ont rien à faire lisent des contes et se montent la tête pour des rêvasseries et des mensonges. Toutes ces belles histoires lui donnaient des idées de courage et même de gaieté. Et quelquefois, aux champs, le champi la vit sourire et devenir rouge, quand elle avait son livre sur les genoux. Cela l’étonnait beaucoup, et il eut bien du mal à comprendre comment les histoires qu’elle prenait la peine de lui raconter en les arrangeant un peu pour les lui faire entendre (et aussi parce qu’elle ne les entendait peut-être pas toutes très bien d’un bout jusqu’à l’autre), pouvaient sortir de cette chose qu’elle appelait son livre. L’envie lui vint d’apprendre à lire aussi, et il apprit si vite et si bien avec elle, qu’elle en fut étonnée, et qu’à son tour il fut capable d’enseigner au petit Jeannie. Quand François fut en âge de faire sa première communion, Madeleine l’aida à s’instruire dans le catéchisme, et le curé de leur paroisse fut tout réjoui de l’esprit et de la bonne mémoire de cet enfant, qui pourtant passait toujours pour un nigaud, parce qu’il n’avait point de conversation et n’était hardi avec personne.

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