• Пожаловаться

Жюльетта Бенцони: Les Larmes De Marie-Antoinette

Здесь есть возможность читать онлайн «Жюльетта Бенцони: Les Larmes De Marie-Antoinette» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. категория: Исторические любовные романы / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Жюльетта Бенцони Les Larmes De Marie-Antoinette

Les Larmes De Marie-Antoinette: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les Larmes De Marie-Antoinette»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Жюльетта Бенцони: другие книги автора


Кто написал Les Larmes De Marie-Antoinette? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Les Larmes De Marie-Antoinette — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les Larmes De Marie-Antoinette», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Si Adalbert est à Paris, amenez-le !

Un pied déjà à l’intérieur, il se retourna, surpris :

— Adalbert ? Vous voulez dire Vidal-Pellicorne ?

— Il n’y en a qu’un pour moi avec un nom pareil ! fit-elle en riant. Pour vous aussi, j’imagine. Et je le connais depuis longtemps ! Soyez bon, venez avec lui.

— Avec plaisir !

Ça, c’était une bonne nouvelle ! Il comptait interroger le commissaire sur cette Anglaise qu’il ne connaissait pas, n’ayant découvert le Comité qu’à la veille de l’inauguration mais Adalbert ferait cela beaucoup mieux que lui et, puisque l’atmosphère était à la détente, il préférait employer le trajet à poser une question qui le tarabustait.

Il commença, prudemment, par demander :

— Si ce n’est pas contraire à votre enquête, j’aimerais savoir…

— … ce qu’il en est du faux bijou qui vous tourmentait tant ?

— Bravo : vous lisez dans les pensées…

— Je n’y ai pas grand mérite : c’est la seule chose qui pouvait vous intéresser dès le moment où vous n’aviez rien à voir avec le vol… et le meurtre. Eh bien, vous allez avoir une surprise : le joaillier Chaumet a reçu pendant la préparation de « Magie d’une reine » » une lettre d’une demoiselle Caroline Autié. Elle disait que sa famille avait possédé un bijou en diamants ayant appartenu à Marie-Antoinette mais se l’était fait voler et ne détenait plus qu’une copie réalisée par son grand-père. Elle demandait que l’on consentît à l’exposer avec les autres joyaux dans l’espoir que le voleur, ou tout au moins, le possesseur actuel, se manifesterait. Le bijou était joint à la lettre, l’expéditrice ajoutant qu’elle partait sur-le-champ pour Florence où une parente chère était au plus mal. Elle ne pouvait donc attendre la réponse et lui confiait son bien. S’il refusait de l’exposer, elle ne lui en voudrait pas et se contenterait de le reprendre, tout simplement…

— Dès l’instant où l’on montrait une copie du fameux collier, remarqua Morosini, il n’y avait aucune raison de ne pas accepter en effet. D’autant que Chaumet a dû en voir d’autres, comme tous les grands joailliers…

— Oui, mais s’imaginer qu’un voleur ou un acheteur se manifesterait était peut-être un peu léger.

— Pas tellement. La vanité des collectionneurs est sans limite. Qu’un quidam ose se prétendre possesseur de la merveille qu’il détient lui est insupportable. J’en sais quelque chose, soupira-t-il en accordant une pensée à la Rose d’York, le vieux diamant qui avait fait couler tant de sang. Il ne peut s’empêcher de se manifester – plus ou moins ouvertement sans doute – mais il n’y manque pas. Cela dit, Chaumet vous a donné, j’imagine, l’adresse de la demoiselle ? Vrai ou faux, on lui a volé sa « larme » : il faut la prévenir…

— Tout ce que l’on peut faire, c’est mettre une convocation dans sa boîte aux lettres à tout hasard. Elle habite une vieille maison assez solitaire et passablement en mauvais état à la limite du Chesnay. Et comme elle l’avait annoncé, il n’y a personne.

— Pas de domestiques ? Pas de voisins ?

— Absolument rien ! grogna Lemercier, qu’Aldo commençait à agacer. Elle n’a pas l’air de rouler sur l’or, on peut comprendre qu’elle ait envie de retrouver les vraies pierres…

— Cela vous ennuierait… de me donner cette adresse ?

Oui, ça l’ennuyait ! Devenu soudain rouge brique, le commissaire aboya :

— Pour que vous vous mêliez de ce qui ne vous regarde pas ? Pas question !… Tenez, il y a là deux taxis en station ! Prenez-en un et rentrez chez vous ! Je vous ai assez vu pour aujourd’hui !

— Et… pour les jours à venir ?

— Restez tranquille et surtout ne quittez pas Paris. N’oubliez pas que vous êtes témoin… au minimum. Alors, restez à ma disposition ! Et, au fond, je me demande si vous ne feriez pas mieux de vous installer ici le temps de l’enquête ?

— Mais c’est que je n’ai pas que ça à faire, moi ! Je suis commerçant et je ne suis venu que pour quelque jours…

— Désolé mais j’aime mieux vous avoir sous la main. Vous êtes, paraît-il, un homme précieux, un connaisseur dans les affaires de bijoux…

— Je préfère « expert » coupa sèchement Morosini. C’est mon titre officiel…

Lemercier balaya la mise au point d’une main désinvolte :

— Je ne vois pas la différence ! Quoi qu’il en soit, vous êtes une sorte de champion dans votre partie c’est du moins ce que prétend mon collègue Langlois. Il lui serait même arrivé de faire appel à vos talents ! Ça le regarde ! Personnellement, je ne vous connais pas mais puisque vous êtes tellement intéressant je ne suis pas disposé à vous courir après jusqu’à Venise. Et ce, même jusqu’à Paris, au cas où j’aurais besoin de vous dans l’instant. En outre, la plupart des gens de votre comité habitent Versailles. Ils ne manquent pas de place et il y en aura certainement un qui se fera une joie de vous offrir l’hospitalité !

— Je déteste déranger ! protesta Morosini. Si je dois rester, ce sera à l’hôtel…

— Justement nous en avons un excellent : le Trianon Palace. À moins qu’il ne soit pas dans vos moyens ? ricana Lemercier sans imaginer un seul instant que sa victime mourait d’envie de lui aplatir le nez. « Maintenant, descendez ! »

Et sans lui laisser le temps de respirer, il l’embarqua dans le premier taxi en lançant au chauffeur :

— À Paris !

Un vague grognement en guise d’adieu et l’on se sépara. Aldo avec une certaine satisfaction : il avait besoin de réfléchir et le voisinage de ce policier hargneux avec lequel il ne savait trop sur quel pied danser n’y était pas favorable. Une chose était sure : Lemercier ne l’aimait pas et, Dieu sait pourquoi, il adorerait pouvoir lui mettre sur le dos cette bizarre affaire de vengeance posthume suscitée sans doute par l’exposition de Trianon. Il n’aurait sûrement pas hésité si Langlois ne s’en était mêlé et sa dernière crise de mauvaise humeur venait peut-être de ce qu’en le convoquant à son bureau il lui avait fourni un alibi parfait pour le second meurtre.

Quant à lui-même, Aldo reconnaissait qu’il avait fait un pas de clerc en demandant l’adresse de Mlle Autié : c’était annoncer justement qu’il avait l’intention de se « mêler de ce qui ne le regardait pas ». Alors qu’il aurait été tellement plus simple de la demander à Chaumet.

Il en était à ce stade de ses cogitations quand la vitre coulissante qui le séparait du chauffeur s’ouvrit et il entendit une voix de basse-taille teintée d’un solide accent russe :

— C’est grand, Paris ! Nous allons rue Alfred de Vigny ou rue Jouffroy ?

— Quai des Orfèvres, répondit-il machinalement avant de réaliser ce qu’il venait d’entendre : « Mais… d’où sortez-vous ces deux adresses ?

Le chauffeur arrêta sa voiture et se retourna, montrant un visage barbu grisonnant et hilare sous la casquette à visière vernie : Aldo l’identifia aussitôt :

— Le colonel Karloff ! C’est ce qu’un Anglais appellerait un « morceau de chance ». Mais que faites-vous à Versailles ? demanda-t-il en se hâtant de descendre pour venir s’installer à côté de l’ancien officier de cosaques. Les deux hommes se serrèrent vigoureusement la main. Aldo était incroyablement heureux de retrouver ce – bon ! – compagnon d’une de ses plus dangereuses aventures : celle où il avait été à deux doigts de laisser sa peau {2}.

— Je viens juste de déposer un client américain à l’hôtel des ventes. C’était fermé mais il a voulu rester. Peut-être pour attendre que ça ouvre ? Ces gens-là s’imaginent toujours que le gouvernement français continue à brader le mobilier du château. Quant à moi, si je ne vous avais pas reconnu sur l’instant, j’aurais claqué mon drapeau au nez de ce foutu policier…

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les Larmes De Marie-Antoinette»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les Larmes De Marie-Antoinette» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


libcat.ru: книга без обложки
libcat.ru: книга без обложки
Жюльетта Бенцони
libcat.ru: книга без обложки
libcat.ru: книга без обложки
Жюльетта Бенцони
libcat.ru: книга без обложки
libcat.ru: книга без обложки
Жюльетта Бенцони
libcat.ru: книга без обложки
libcat.ru: книга без обложки
Жюльетта Бенцони
libcat.ru: книга без обложки
libcat.ru: книга без обложки
Жюльетта Бенцони
Жюльетта Бенцони: Мера любви
Мера любви
Жюльетта Бенцони
Отзывы о книге «Les Larmes De Marie-Antoinette»

Обсуждение, отзывы о книге «Les Larmes De Marie-Antoinette» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.