Жюльетта Бенцони - Piège pour Catherine

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— Il n'y a plus de maintenant pour moi. Comment pourrais-je ne pas lui pardonner à l'heure où je vais le perdre pour toujours ? C'est moi, peut-être, qui aurai besoin de pardon si ma révolte a causé sa mort... Je l'aime, Landry, je l'aime toujours autant, même si maintenant j'en ai peur, et cet amour, c'est toute ma vie. On n'arrache pas sa vie quand un rêve s'achève...

Le moine se leva, alla jusqu'au lit, se pencha sur le blessé, prit sa main et le considéra longuement, sourcils froncés, cherchant apparemment quelque chose qu'il ne trouvait pas. Puis, il hocha la tête.

— Il est aux portes de la mort, dit-il, mais... s'il en revenait ?

— Que dis-tu ?

— Rien ! Ce n'est qu'une hypothèse pour t'obliger à descendre jusqu'au fond de toi-même. Cet homme, ce mourant auquel tu pardonnes à son heure dernière, lui pardonnerais-tu encore si Dieu décidait que cette heure, justement, n'est pas la dernière ?

Elle se laissa tomber à genoux, les mains tendues vers le moine en qui, à cette minute, elle ne voyait plus que l'homme de Dieu, celui dont les prières, peut-être, avaient assez de pouvoir pour arracher la clémence divine.

— Pour le savoir vivant, je pourrais accepter n'importe quoi...

même la séparation, même l'obéissance muette.

— Tu l'aimes à ce point ?

— Je n'ai jamais aimé que lui, affirma-t-elle d'un ton presque sauvage. Je t'en conjure, s'il y a un espoir, une chance, même toute petite, même une chance sur un million, que Dieu me le laisse, dis-le-moi !

Le moine eut un sourire plein de tristesse et de pitié.

— Tu parles comme si tu voyais en moi une espèce d'ambassadeur ou d'intermédiaire capable de négocier avec le Tout-Puissant ?

— Tu viens de le dire : Il est le Tout-Puissant et tu es son prêtre.

— Mais je ne fais pas de miracles. Ne rêve pas, Catherine. Certes, j'ai vu, un jour, lorsque j'étais à l'abbaye de Saint-Seine, un homme survivre à une blessure dans le genre de celle-ci : c'était une lance qui l'avait causée et l'homme, comme celui-ci, était solide. Mais le mire était habite... et nous n'avons ici, dans notre pauvre prieuré, qu'un petit frère un peu innocent qui se passionne pour les herbes et les simples.

Qu'importe ! s'écria Catherine reprise par un espoir qu'elle ne parvenait pas à retenir. Il faut courir chercher ce petit frère... ou mieux, il faut emmener mon époux à Saint-Seine ! Ce n'est pas si loin et, s'il supportait le voyage...

— Du calme ! Je te le répète, je n'ai émis cette hypothèse que pour sonder ton cœur. Nous n'avons aucun moyen de quitter cette maison avant demain ! Et demain... Le Damoiseau est l'un de ces molosses qui ne lâchent pas l'os qu'ils tiennent. As-tu oublié ce qui t'attend demain ? Ne dois-tu pas, sous peine de voir torturer à mort un enfant, pénétrer au château escortée de deux hommes ? Deux hommes qui ne seront ni ton véritable écuyer, ni le chapelain que tu n'as pas, mais deux malandrins dont la mission sera, certainement, d'ouvrir les portes à leurs amis...

Catherine passa sa main sur son front d'un air égaré. Landry la ramenait brutalement à la réalité alors qu'elle enfourchait déjà l'indomptable cavale de l'espérance... Elle n'avait aucune possibilité de choix, aucun moyen pour tenter de sauver son époux... en admettant qu'il y eût une chance. Elle devait attendre là qu'on lui permît de monter vers ce château quelle allait trahir par force. Elle interrogea. Landry du regard, mendiant un secours, même illusoire :

— Ils ne pourront sûrement pas y parvenir, mur- mura-t-elle à ellemême. Quand le duc est là, les gardes...

— Le duc n'est pas là, coupa avec impatience Landry. Celui qui est arrivé c'est le seigneur de Vandenesse avec un détachement de la garde ducale. Les Ecorcheurs ont été trompés, comme les gens de la région, d'ailleurs, par une ressemblance. Châteauvillain est l'une des places fortes les plus importantes des marches de Bourgogne et la comtesse n'avait guère de troupes. La proximité des dernières bastilles anglaises et les troupes qui déferlent depuis le traité d'Arras l'ont inquiétée. Elle a demandé un renfort. Rien de plus !

Un soupir de soulagement dégonfla la poitrine de la jeune femme..

Elle éprouvait un peu de joie à effacer du compte d'Ermengarde l'accusation de lui avoir tendu un piège. Sa mère était morte, Philippe n'était pas là. Qu'avait-elle à faire, en ce cas, dans la forteresse ?

Sa décision fut prise immédiatement. Se levant soudain, elle marcha vers la porte.

— Il faut dire cela au Damoiseau ! Le lui dire tout de suite ! Il te croira parce que tu es l'homme de Dieu. Dis-lui ce que tu sais et surtout que le duc n'est pas là. Je vais l'appeler...

Mais il lui barra le passage.

— Folle que tu es ! Je t'ai dit que Châteauvillain est l'une des clefs de Bourgogne. Que le duc y soit ou n'y soit pas, qu'importe à Robert de Sarrebruck ! Ce qu'il veut, ce qu'il attend de toi, c'est que tu l'aides à emporter la place où, sans trahison, il ne peut pénétrer ! Quoi que nous lui disions, demain au lever du soleil tu devras monter au château, leur faciliter la besogne. Ce qu'il s'ensuivra, tu le devines...

Un frisson courut le long de l'échiné de la jeune femme qui ferma les yeux. Oui, elle savait ce qui se passerait ensuite : la demeure d'Ermengarde deviendrait un champ de mort, puis le Damoiseau s'y établirait solidement et, abrité derrière ces puissantes murailles, il pourrait narguer le Connétable en personne... Sa vieille amie serait assassinée, tous ses gens avec elle !... Pareille idée se pouvait-elle soutenir ? Mais celle du pauvre petit Bérenger, agonisant atrocement, n'était pas plus tolérable.

Elle rouvrit les yeux, rencontra ceux du moine qui l'observait intensément :

— Que puis-je faire ?

— Fuir !

Si vous croyez qu'on n'y a pas pensé ! fit amèrement Gauthier qui jugeait le moment venu de se mêler de nouveau au débat. Mais fuir comment ? La chambre voisine est pleine de soudards et cette chambre n'a d'autre issue que cette petite fenêtre par laquelle même Bérenger ne pourrait passer. D'ailleurs, nous tomberions sur les gardes de la place. Alors, mon Père, faites un peu attention à ce que vous, dites ! conclut-il avec humeur.

— Si je dis qu'il faut fuir, riposta Landry, c'est que j'en connais le moyen, blanc-bec ! Regardez plutôt...

Il alla vers le mur qui faisait face à la fenêtre. Une petite porte s'y découpait, donnant sur un étroit réduit qui servait de débarras.

— Ce trou ? fit Gauthier dédaigneusement. Nous l'avons exploré tout à l'heure. Il ne contient que des pots de confitures vides, des vieilles hardes, une provision de chanvre à filer et plusieurs quenouilles...

— Vous avez mal regardé ! Apportez la chandelle.

Landry prit un escabeau, entra dans le réduit et monta sur l'escabeau en se courbant un peu pour ne pas se cogner la tête au plafond bas.

— Regardez, chuchota-t-il en appuyant des deux mains sur ledit plafond, cela se soulève quand on enlève les deux chevilles de fer que voici.

— Une trappe ? souffla Bérenger. Mais qui donne où ?

— Dans le grenier, bien sûr, juste sous la pente du toit. Maître Gondebaud, le propriétaire de cette maison, est un homme d'organisation, malheureusement pourvu d'une épouse acariâtre et affreusement jalouse. Elle le faisait coucher dans cette chambre dont on ne peut sortir qu'en passant par la sienne. Tout au moins, elle imaginait qu'il ne pouvait en sortir. Mais aussi industrieux que madré, le notaire ducal, qui court le jupon plus facilement que le lapin, avait, de ses mains, aménagé cette trappe qui lui permettait de gagner le grenier. Tout au bout, il y a l'ouverture par laquelle on rentre les foins.

Elle donne sur le verger qui descend à la rivière. J'ignore si l'échelle y est toujours, mais vous êtes jeunes, tous les trois, et l'herbe est haute.

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