Bram Stoker - Le Joyau des sept étoiles

Здесь есть возможность читать онлайн «Bram Stoker - Le Joyau des sept étoiles» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Ужасы и Мистика, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le Joyau des sept étoiles: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le Joyau des sept étoiles»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Le Joyau des sept étoiles — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le Joyau des sept étoiles», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Le travail débuta. Le déroulement des bandelettes de la momie du chat nous y avait plus ou moins préparés; mais cette momie était tellement plus grande, plus compliquée, que l'opération avait l'air toute différente. De plus, outre le sentiment toujours présent de la mort et de l'humanité, il y avait dans tout cela quelque chose de plus raffiné. Le chat avait été embaumé au moyen de substances plus rudimentaires. Ici, tout était fait avec beaucoup plus de délicatesse, on s'en aperçut dès que les premières bandelettes eurent été retirées. On aurait pensé que les gommes et les épices les plus fines avaient été employées dans cet embaumement. Mais il y avait la même ambiance, la même poussière rouge et l'odeur caustique du bitume; il y avait le même bruit de déchirement quand on arrachait les bandelettes. Celles-ci étaient en nombre énorme, elles formaient un tas immense. Tandis que les hommes les déroulaient, je me sentais de plus en plus énervé. Je n'y prenais pas part moi-même; lorsque je m'étais écarté, Margaret m'avait lancé un regard reconnaissant. Nous avions joint nos mains, et nous les tenions très serrées. À mesure que se poursuivait le déroulement des bandelettes, les tissus se faisaient plus fins, l'odeur moins chargée de bitume, mais plus caustique. Nous commençâmes tous, je pense, à avoir l'impression d'avoir été pris ou touchés d'une façon particulière. Cependant, cela n'avait pas d'influence sur le travail, qui se poursuivait sans interruption. Quelques-unes des bandelettes intérieures portaient des symboles ou des dessins. Ils étaient quelquefois entièrement vert pâle, quelquefois de couleurs diverses; mais avec toujours une prédominance de vert. De temps à autre, Mr. Trelawny ou Mr. Corbeck montraient un dessin déterminé avant de poser la bandelette sur la pile qui se trouvait derrière eux, qui ne cessait de monter pour atteindre une hauteur énorme.

Finalement nous avons compris que nous arrivions à la fin des bandelettes. La hauteur de la Reine était déjà ramenée à une dimension normale. Elle était pourtant d'une taille au-dessus de la normale. Et à mesure que l'on approchait de la fin, Margaret devenait plus pâle; son cœur battait davantage et avec plus de violence, à tel point que je fus effrayé par la façon dont sa poitrine se soulevait.

Au moment précis où son père retirait la dernière bandelette, il se trouva qu'il leva les yeux, remarquant l'expression douloureuse et anxieuse de son visage pâle. Il s'arrêta, et, croyant son émotion due à la pudeur, il lui dit sur un ton réconfortant:

– Ne sois pas gênée, ma chérie! Regarde! Il n'y a rien qui puisse te choquer. La Reine porte une robe – que dis-je, une robe royale, par surcroît!

Le corps était enveloppé sur toute sa longueur d'un morceau de tissu. Quand on l'eut retiré, apparut une robe très ample de linon blanc, recouvrant le corps du cou aux pieds.

Et quel linon! Nous nous penchâmes tous pour le regarder.

Margaret oublia sa réserve, intéressée comme l'auraient été toutes les femmes par la beauté du tissu. À notre tour, nous l'admirâmes tous, car à notre époque, on n'avait à coup sûr jamais vu pareil linon. Il était aussi fin que la soie la plus fine. Mais on n'avait jamais vu de soie filée ou tissée qui eût des plis aussi gracieux, bien que le tissu eût été comprimé par les bandelettes serrées de la momie, et durci sous l'action des millénaires.

Autour du cou, le tissu était délicatement brodé d'or et de minuscules perles de sycomore, et, autour des pieds, travaillée de la même façon, était enroulée une guirlande sans fin de lotus de hauteurs inégales, qui avaient un air d'abandon plein de grâce de plantes ayant poussé dans la nature.

En travers du corps, mais n'en faisant visiblement pas le tour, était posée une ceinture de pierres précieuses. Une ceinture merveilleuse, qui brillait et étincelait de toutes les couleurs et de toutes les formes du ciel.

La boucle était taillée dans une grande pierre jaune, de forme arrondie, profonde et incurvée, comme un globe malléable qui aurait subi une pression. Elle brillait et étincelait, comme si elle avait contenu un vrai soleil; ses rayons semblaient tout illuminer autour d'elle. Elle était encadrée de deux grandes pierres de lune de plus petite dimension dont l'éclat, comparé au feu de la pierre de soleil, avait la nuance argentée du clair de lune.

Et ensuite, de chaque côté, liées entre elles par des anneaux d'or d'une forme raffinée, il y avait un rang de pierres étincelantes, dont les couleurs paraissaient flamboyer. Chacune de ces pierres semblait contenir une étoile vivante qui scintillait à chaque variation de la lumière.

Margaret leva les mains en signe d'admiration. Elle se pencha pour regarder de plus près; mais elle se recula soudain et se redressa de toute sa hauteur. Elle dit, avec, semblait-il, la conviction de quelqu'un qui sait d'une manière absolue:

– Ce n'est pas un voile d'embaumement! Ce n'était pas destiné à recouvrir une morte! C'est une robe de mariée!

Mr. Trelawny se pencha pour toucher la robe. Il souleva un pli près du cou, et je compris par la façon qu'il eut de reprendre aussitôt sa respiration qu'il avait éprouvé une surprise. Il souleva un peu plus le tissu, puis, lui aussi, recula et, en désignant quelque chose, il dit:

– Margaret a raison. Cette robe n'était pas destinée à être portée par une morte. Regardez: elle n'habille pas le corps, elle est simplement posée dessus.

Il souleva la ceinture de pierres précieuses et la remit à Margaret. Puis, des deux mains, il saisit la large robe et la posa sur les bras que celle-ci avait tendus, dans un mouvement naturel. Des choses d'une telle beauté ne doivent être maniées, comme des objets précieux, qu'avec le plus grand soin.

Nous sommes restés saisis devant la beauté du corps qui, à l'exception du voile recouvrant le visage, était à présent complètement nu devant nous. Mr. Trelawny se pencha et de ses mains tremblantes souleva ce voile qui était de la même finesse que la robe. Il se recula, toute la glorieuse beauté de la Reine se trouva révélée, et en même temps, je me sentis gagné par la honte. Il n'était pas correct que nous soyons là, à contempler de nos yeux irrespectueux, une telle beauté sans voile: c'était indécent; c'était presque sacrilège! Et cette merveille blanche, cette forme magnifique, il y avait de quoi rêver! Cela n'avait rien à voir avec la mort; c'était comme une statue sculptée dans l'ivoire par la main d'un Praxitèle. Il n'y avait là rien de l'horrible ratatinement que la mort semble réaliser en un instant. Il n'y avait rien de la raideur ridée qui semble être une caractéristique essentielle de la plupart des momies. Il n'y avait pas cette dessiccation du corps dans le sable, que j'avais déjà remarquée dans les musées. Tous les pores de la peau semblaient avoir été conservés par quelque moyen extraordinaire. Les chairs étaient pleines et rondes, comme chez un être vivant, et la peau avait la douceur du satin. La couleur paraissait extraordinaire. On aurait dit de l'ivoire, de l'ivoire neuf, sauf l'endroit où le bras droit, avec son poignet brisé et taché de sang et sa main manquante, était resté exposé dans le sarcophage pendant tant de millénaires.

Dans un élan bien féminin, avec une bouche affaissée de pitié, des yeux flamboyant de colère, des joues en feu, Margaret voila le corps de la robe magnifique qu'elle avait sur les bras. On ne voyait plus que le visage. Il était plus saisissant que le corps; car il ne paraissait pas mort, mais vivant. Les paupières étaient baissées, mais les longs cils noirs, recourbés, reposaient sur les joues. Les narines, dressées avec fierté, traduisaient le repos qui surpasse celui de la mort, quand on l'observe sur un être vivant. Les lèvres, pleines et rouges, bien que la bouche n'eût pas été ouverte, laissaient apparaître une rangée des plus petites perles blanches qu'on puisse rêver. Ses cheveux, d'une luxuriante abondance et d'un noir brillant comme l'aile d'un corbeau, étaient rassemblés en grandes masses sur le front blanc, que traversaient quelques mèches bouclées comme les vrilles de la vigne. J'étais stupéfait par sa ressemblance avec Margaret, bien qu'ayant déjà l'esprit préparé par ce que Mr. Corbeck m'avait rapporté des déclarations de son père. Cette femme – je ne pouvais penser à elle comme à une momie ou à un cadavre – était l'image de Margaret, telle qu'elle m'était apparue la première fois que je l'avais vue. La ressemblance était accentuée par le bijou qu'elle portait dans les cheveux, le «Disque et les Plumes», et que Margaret avait elle aussi porté. C'était également un bijou resplendissant: une pierre admirable au reflet de clair de lune, insérée entre deux pierres de lune ciselées.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le Joyau des sept étoiles»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le Joyau des sept étoiles» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Bram Stoker - Dracula
Bram Stoker
Bram Stoker
Брэм Стокер - The Lair of the White Worm
Брэм Стокер
Брэм Стокер
Colleen Gleason - The Clockwork Scarab
Colleen Gleason
Colleen Gleason
libcat.ru: книга без обложки
libcat.ru: книга без обложки
Connie Willis
Отзывы о книге «Le Joyau des sept étoiles»

Обсуждение, отзывы о книге «Le Joyau des sept étoiles» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x