Bram Stoker - Le Joyau des sept étoiles

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» Quand je revins dans la vallée avec ces Bédouins, je fis des efforts pour escalader le roc, mais, sans succès, car il était vraiment trop lisse. La pierre, plate et naturellement sans aspérité avait été complètement ciselée. Il était évident qu'on avait projeté d'y faire des marches, car subsistaient, restées intactes grâce au climat prodigieux de cet étrange pays, des traces de scie, de ciseau et de maillet là où des marches avaient été taillées ou brisées.

» Devant l'impossibilité d'atteindre le tombeau en venant du bas, et n'ayant pas d'échelles pour monter, je trouvai un chemin très détourné pour arriver au sommet de la falaise. Une fois là je me fis descendre au moyen de cordes, jusqu'à ce que j'aie exploré la partie de la surface rocheuse où je m'attendais à repérer l'ouverture. Je trouvai qu'il existait une ouverture, fermée cependant par une grande dalle de pierre. Elle avait été taillée à plus de cent pieds de haut, c'est-à-dire aux deux tiers de la hauteur de la paroi. Les hiéroglyphes et les symboles cabalistiques avaient été disposés de manière à la dissimuler. La gravure était profonde, et se continuait à travers le roc, autour de l'entrée, et sur la grande dalle qui constituait la porte elle-même. Cette dalle était ajustée avec une précision si incroyable qu'aucun ciseau de carrier ni aucun des instruments de coupe dont j'étais muni ne pouvait s'insérer dans les interstices. Cependant, j'utilisai la force, et grâce à bien des coups énergiques je réussis à pénétrer dans le tombeau, car je découvris que c'en était bien un. La porte de pierre avait basculé dans l'entrée, je passai dessus pour entrer et je notai au passage la présence d'une longue chaîne de fer fixée à une attache tout près de la porte.

» Je découvris que le tombeau était complet, d'après le style des plus belles sépultures égyptiennes, avec une salle et un puits conduisant au couloir, qui se terminait dans la fosse de la Momie. Elle comportait une série d'images qui représentaient probablement une sorte d'historique – dont la signification est désormais perdue à jamais – gravé en couleurs merveilleuses sur une pierre merveilleuse.

» Les murs de la chambre et du passage étaient entièrement gravés d'inscriptions étranges ayant la forme insolite dont nous avons parlé. L'énorme coffre de pierre ou sarcophage placé dans la profondeur de la fosse était sur toute sa surface, merveilleusement gravé de signes. Le chef arabe et les deux autres qui s'aventurèrent avec moi dans le tombeau, et qui étaient évidemment habitués à ces étranges explorations, réussirent à ôter le couvercle du sarcophage sans le briser. Je regrettai énormément qu'il ne soit pas possible de l'emporter. Mais le temps dont nous disposions et les nécessités d'un voyage à travers le désert nous l'interdisaient. Je ne pus prendre avec moi que ce qui pouvait être transporté par une seule personne sur soi.

» À l'intérieur du sarcophage se trouvait un corps, manifestement celui d'une femme, emmailloté dans de nombreuses bandelettes de toile, comme il est d'usage pour toutes les momies. D'après certaines broderies dont elles étaient ornées, je compris que cette femme était d'un rang élevé. En travers de la poitrine se trouvait une main, qui n'était pas entourée de bandelettes. Chez les momies que j'avais vues, les bras et les mains se trouvaient à l'intérieur des bandelettes, et certains ornements de bois, façonnés et peints de manière à ressembler à des bras et à des mains, se trouvaient à l'extérieur du corps emmailloté.

» Mais cette main était étrange à voir, car c'était la vraie main de celle qui gisait là sous ces bandelettes; le bras qui émergeait de la toile d'embaumement était de chair, et paraissait avoir été rendu semblable à du marbre par le processus de l'embaumement. Le bras et la main étaient d'un blanc légèrement patiné, comme de l'ivoire qui est resté longtemps exposé à l'air. La peau et les ongles étaient aussi intacts que si le corps avait été inhumé la veille. Je touchai la main et la bougeai; le bras était souple comme un bras vivant; roidi cependant du fait de n'avoir pas servi depuis longtemps, comme les bras des fakirs que j'ai vus aux Indes. Il y avait en outre à cette main antique une merveille supplémentaire: elle ne comportait pas moins de sept doigts, tous aussi longs, effilés, fuselés, d'une grande beauté. Sous la main, comme s'il avait été gardé par elle, se trouvait un énorme rubis ciselé; une pierre d'une taille exceptionnelle pour une gemme qui est en général de petite dimension. Celui-ci était d'une couleur magnifique, il avait à la lumière la couleur du sang. Mais ce qu'il avait de merveilleux, ce n'était pas seulement sa taille, sa couleur, d'une inappréciable rareté, comme je l'ai dit; c'était le fait que ses feux étaient irradiés de sept étoiles, ayant chacune sept pointes. On aurait dit que sept étoiles s'y étaient trouvées emprisonnées. Lorsque la main eut été soulevée, la vue de cette pierre merveilleuse me causa un choc qui momentanément me paralysa presque. Je restai à la contempler, et ceux qui m'accompagnaient firent de même, comme s'il s'était agi de la tête légendaire de la Méduse Gorgone, qui avait une chevelure de serpents dont la seule vue transformait en pierre ceux qui la regardaient. L'impression que j'éprouvai était si forte que j'avais envie de quitter cet endroit en courant. Mais je décidai secrètement d'y revenir, avec une suite plus sûre. De plus, j'étais tenté d'approfondir mes recherches, car, en examinant les bandelettes je vis bien des choses d'une étrange portée dans cette tombe merveilleuse; parmi lesquelles un coffret d'une forme extraordinaire fait d'une pierre étrange, qui, à mon idée, contenait peut-être d'autres joyaux, qui n'avaient pu être logés dans le grand sarcophage lui-même. Il y avait aussi dans le tombeau un autre coffre qui, bien que de proportions et d'un décor exceptionnels, était d'une forme plus simple. Il était en hématite très épaisse, mais le couvercle était légèrement scellé au moyen, semblait-il, d'un mélange de gomme et de plâtre, comme pour éviter toute entrée d'air. Les Arabes qui m'accompagnaient insistèrent pour qu'on l'ouvre; ils pensaient en effet à cause de l'épaisseur de cette pierre, qu'un trésor s'y trouvait contenu. J'y consentis, mais leur espoir fut déçu. À l'intérieur se trouvaient quatre vases finement ciselés et portant divers ornements une tête d'homme, un chien, un chacal, un faucon. Je savais déjà que des urnes funéraires de ce genre étaient employées pour contenir les viscères et d'autres organes du défunt momifié; mais en les ouvrant, car le scellement à la cire, bien que parfait, était mince, et céda facilement, nous découvrîmes qu'elles contenaient simplement de l'huile.

» Le chef des Bédouins monta du fond de la Fosse pour donner à ceux qui étaient au-dessus le signal d'après lequel nous devions partir. Comme je ne me souciais pas de rester avec les hommes en qui je n'avais pas confiance, je le suivis sur-le-champ. Les autres ne vinrent pas tout de suite; j'en éprouvai la crainte qu'ils n'aillent vider le tombeau pour leur propre compte. Je m'abstins cependant d'en parler, de peur de provoquer pire. Ils finirent par venir. L'un d'eux, celui qui montait le premier, fit un faux pas en arrivant au sommet de la falaise et tomba jusqu'en bas. Il fut tué sur le coup. Les autres suivirent, mais sans encombre. Le chef arriva ensuite, et moi le dernier. Avant de m'éloigner, je remis en place de mon mieux la dalle qui fermait l'entrée du tombeau. Je voulais, si possible, qu'il soit protégé, en prévision de mon propre examen si je revenais.

» Le Cheik envoya deux de ses hommes pour enterrer le pauvre Arabe, tandis que nous étions déjà sur notre chemin.

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