Dan Simmons - Hypérion

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Hypérion Hypérion
Dune
Hypérion
Au 28° siècle, sur la planète Hypérion, les dangers s’amoncellent. Celui de la guerre avec l’approche de la flottes des Extros en perpétuel conflit avec l’Hégémonie. Celui du gritche, figure mythologique et meurtrière que révère l’Eglise des Templiers. Celui de l’ouverture des Tombeaux du Temps qui dérivent de l’avenir vers le passé à la rencontre d’une imprévisible catastrophe.
Dans l’espoir de sauver Hypérion et d’accomplir leurs destins suspendus, sept pèlerins se dirigent ensemble vers le sanctuaire du gritche. Il y a le père Lenar Hoyt, prêtre catholique, qui a vu l’enfer ; le colonel Kassad, dit le Boucher de Bressia, à la recherche d’un rêve ; Martin Silenus, le poète, qui a connu la Vieille Terre et perdu les mots ; Brawne Lamia, la belle détective, qui a aimé un John Keats synthétique : le Consul qui a régné sur Hypérion ; Sol Weintraub, l’érudit, dont la fille perd des années ; et le templier Het Masteen, qui garde ses secrets.
Autant d’énigmes, autant d’histoires, qu’ils choisissent de conter avant d’affronter les labyrinthes d’Hypérion. Autant de styles différents.

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— Pourquoi pas ? répliqua le poète.

Il avait déjà absorbé deux bouteilles de vin, et les seuls signes sur son visage étaient la coloration un peu plus rouge de ses pommettes et l’angle quelque peu démoniaque de ses sourcils obliques.

— Il nous reste quelques heures avant la descente sur la planète, reprit-il. En ce qui me concerne, j’attendrai d’avoir les pieds bien en sécurité sur le plancher des vaches indigènes avant de faire un somme pour récupérer.

— Notre ami n’a pas tort, déclara Sol Weintraub d’une voix douce. S’il faut que ces récits soient faits, il me semble que le moment le plus civilisé pour cela se situe chaque jour après le repas du soir.

Le père Hoyt se leva en soupirant.

— Je vous demande de m’accorder une minute, dit-il.

Puis il quitta la plate-forme.

Au bout de plusieurs minutes, Brawne Lamia demanda :

— Vous croyez qu’il a craqué ?

— Détrompez-vous, fit Lénar Hoyt en surgissant de l’ombre de l’escalier en bois qui servait d’accès principal à la salle à manger. J’avais besoin de ceci.

Il laissa tomber sur la table, en s’asseyant, deux petits carnets de notes à la couverture râpée.

— Ce n’est pas de jeu, de se servir d’un support écrit, protesta Silenus. Chacun doit se fendre de son récit personnel, mon cher Magus !

— Vous allez la fermer, bon sang ? s’écria le père Hoyt.

Il se passa la main sur le front puis se toucha la poitrine. Une fois de plus, le consul se dit qu’ils avaient devant eux un homme extrêmement malade.

— Excusez-moi, reprit le père Hoyt. Mais si je dois raconter mon… histoire, j’ai besoin de ces carnets, écrits par quelqu’un d’autre. Ils sont l’œuvre de la personne qui est à l’origine de mon premier voyage sur Hypérion… et de mon retour, aujourd’hui.

Le père Hoyt s’interrompit pour prendre une longue inspiration. Le consul avança la main pour toucher la couverture de l’un des deux carnets. Elle semblait brûlée par endroits, comme si elle avait échappé à un incendie.

— Votre ami est plutôt vieux jeu, fit-il remarquer au prêtre. Personne ne tient plus de journal écrit, de nos jours.

— C’est vrai, dit Hoyt. Si tout le monde est prêt, je vais commencer.

Le groupe acquiesça en silence. Sous la plate-forme où ils étaient réunis, un kilomètre de vaisseau-arbre trouait le froid glacial de la nuit d’une pulsation vivante. Sol Weintraub souleva son bébé endormi de l’écharpe qui le maintenait et le plaça sur une natte rembourrée posée par terre au pied de son fauteuil. Il retira son persocom, le posa à côté de la natte et programma le disque pour qu’il diffuse du bruit blanc. Le bébé se retourna sur le ventre, sans se réveiller.

Le consul se pencha en arrière dans son fauteuil. Il chercha des yeux l’étoile bleu et vert qui était Hypérion. Lorsqu’il la trouva, il eut l’impression qu’elle grossissait à vue d’œil.

Het Masteen rajusta son capuchon de manière que son visage ne soit plus qu’une ombre. Sol Weintraub prépara et alluma posément sa pipe. D’autres se servirent une nouvelle tasse de café.

Martin Silenus, qui semblait le plus excité par la perspective de ce récit, se pencha en avant pour réciter dans un souffle :

Il dit : « Puisque je dois annoncer le jeu,
Vive la courte paille, par Dieu !
Chevauchons donc, et écoutez ce que je vais vous dire. »
Sur ces mots, nous reprîmes notre chemin,
Et il commença, sur un ton très joyeux
Son conte, sans plus attendre,
Et raconta, comme vous pouvez l’entendre :

Le récit du prêtre :

« L’homme qui pleura Dieu. »

— Quelquefois, la ligne de séparation est bien mince entre le zèle orthodoxe et l’apostasie, murmura le père Lénar Hoyt.

C’est ainsi que commença l’histoire du prêtre. Plus tard, dictant le récit dans son persoc, le consul s’en souvint en un seul bloc, abstraction faite des pauses, des défaillances de la voix, des faux départs et redondances inévitables dans tout récit humain fait oralement.

Lénar Hoyt était un jeune prêtre qui était né, avait grandi et s’était fait récemment ordonner sur le monde catholique de Pacem, où sa première mission extra-planétaire avait consisté à escorter l’estimé père jésuite Paul Duré dans sa retraite tranquille sur la planète-colonie d’Hypérion.

En d’autres temps, le père Duré serait certainement devenu évêque, voire pape. Grand et maigre, une figure d’ascète, les cheveux blancs noblement dégagés sur un font large, les yeux trop remplis de l’amertume de l’expérience pour pouvoir dissimuler leur douleur, Paul Duré se considérait comme un disciple de saint Teilhard en même temps qu’il était archéologue, ethnologue et éminent théologien jésuite. En dépit du déclin de l’Église catholique au rang de culte à demi oublié et toléré uniquement à cause de son caractère bizarre et de son isolement par rapport aux courants principaux de la vie de l’Hégémonie, la logique jésuite n’avait nullement perdu de son mordant, et le père Duré gardait la conviction que la Sainte Église Catholique et Apostolique continuait de représenter pour l’humanité le meilleur et le dernier espoir d’immortalité.

Durant l’enfance de Lénar Hoyt, le père Duré était une sorte de figure divine qu’il avait eu l’occasion d’apercevoir en de rares occasions, lors des visites espacées du prêtre au petit séminaire où il étudiait, ou bien encore, plus tard, lorsque le jeune séminariste s’était rendu, à deux ou trois reprises, au Nouveau-Vatican. Durant les études de Hoyt au grand séminaire, Duré était déjà sur des fouilles archéologiques importantes, patronnées par l’Église, sur la planète voisine d’Armaghast. Au retour du jésuite, quelques semaines après l’ordination de Hoyt, cela avait été la confusion. Personne, en dehors des plus hautes sphères du Nouveau-Vatican, ne savait exactement ce qui s’était passé. Il circulait des bruits d’excommunication, et même de comparution devant le Saint-Office de l’Inquisition, une congrégation en sommeil depuis quatre cents ans en raison de la période de trouble qui avait suivi la mort de la Terre.

Au lieu de tout cela, le père Duré avait demandé qu’on l’envoie sur Hypérion, une planète dont la plupart des gens ne connaissaient que le bizarre culte du gritche, qui y trouvait son origine, et le père Hoyt avait été désigné pour l’accompagner. C’était une mission ingrate, qui le ferait voyager sous les pires aspects combinés d’apprenti, d’escorte et d’espion, sans même la satisfaction de connaître un monde nouveau. Il avait en effet pour instructions de veiller à ce que le père Duré débarque à l’astroport d’Hypérion, puis de remonter à bord du même vaisseau pour le voyage de retour au Retz. Tout ce que l’évêché offrait à Lénar Hoyt, c’était vingt mois de fugue cryotechnique, encadrés de quelques semaines de voyage à l’intérieur du système, avec un déficit de temps qui le ferait retourner sur Pacem avec un retard de huit ans par rapport à ses ex-compagnons séminaristes dans leur quête d’une carrière au Nouveau-Vatican ou d’une affectation de missionnaire.

Lié par ses vœux d’obéissance et rompu à la discipline sacerdotale, le père Lénar Hoyt avait accepté sans rien demander.

Leur vaisseau de transport, le Nadia Oleg , n’était qu’un vieux sabot rouilleux incapable de produire la moindre gravité artificielle quand il n’était pas sous la poussée de ses réacteurs. Il n’offrait ni hublots ni distractions de bord, à l’exception des stimsims injectées dans l’inforéseau pour maintenir les passagers dans leurs hamacs ou dans leurs couchettes de fugue. Une fois sortis de leur état de fugue, les voyageurs – pour la plupart des travailleurs originaires des planètes extérieures ou des touristes ayant choisi la classe économique, avec, pour faire bonne mesure, une proportion non négligeable de mystiques du gritche et autres candidats au suicide – dormaient dans le même hamac ou la même couchette, mangeaient de la nourriture recyclée dans des réfectoires infâmes, et se débrouillaient, de manière générale, comme ils pouvaient pour lutter contre l’ennui et le mal de l’espace durant les douze jours en impesanteur que durait la descente sur Hypérion à partir du point de sortie du spin.

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