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Vonda McIntyre: Le serpent du rêve

Здесь есть возможность читать онлайн «Vonda McIntyre: Le serpent du rêve» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1979, ISBN: 2-221-00293-8, издательство: Robert Laffont, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Vonda McIntyre Le serpent du rêve

Le serpent du rêve: краткое содержание, описание и аннотация

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Serpent, une guérisseuse, a traversé le désert popur soigner un enfant malade du clan d’Arevin. Dans son monde, les serpents sont mieux que le symbole de la médecine. Ce sont ses principaux instruments contre la maladie et la souffrance. Leurs venins modifiés peuvent guérir ou prémunir. Serpent dispose dans sa trousse d’un cobra, Brume, d’un crotale, Sable et d’un serpent du rêve, Sève, d’un espèce rare et singulière qui vient d’un autre monde et qui peut dispenser le sommeil ou adoucir une fin inéluctable. Lorsque Sève est tué, Serpent se sent comme mutilée. Et parce qu’elle entrevoit la possibilité d’obtenir un autre serpent du rêve, elle entreprend un long et dangereux voyage à travers un univers inconnu : la Terre de l’avenir. Prix Nebula 1978, prix Hugo et Locus 1979.

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Le cobra sortit sa langue d’un coup sec pour goûter à l’enfant.

L’homme le plus jeune étouffa un cri de terreur. Stavin tressaillit et Brume recula, ouvrant la gueule et découvrant ses crochets, expulsant son souffle par la gorge en un bruit perceptible. Serpent s’assit sur les talons, expirant à son tour. Il arrivait qu’en d’autres lieux elle pût travailler en présence de la famille du malade.

— Il faut vous en aller, dit-elle avec douceur. Il est dangereux d’effrayer Brume.

— Je ne veux pas…

— Désolée. Vous devez attendre dehors.

Le jeune homme blond et même la mère de Stavin auraient peut-être élevé des objections irrecevables ou posé des questions auxquelles elle aurait pu répondre, mais l’homme aux cheveux blancs les en détourna ; il leur prit les mains pour les faire sortir.

— Il me faut un petit animal, lui dit Serpent tandis qu’il relevait le rabat de la tente. Il faut qu’il ait une fourrure et qu’il soit vivant.

— On va vous trouver ça, dit-il.

Et les trois parents disparurent dans la nuit aux reflets rougeoyants. Serpent entendait leurs pas sur le sable. Prenant le cobra sur ses genoux, elle l’apaisa. Brume s’enroula autour de sa taille, se réchauffant à ce contact. La faim ne faisait qu’accroître sa nervosité naturelle, et elle avait très faim, tout comme Serpent. Ils avaient trouvé assez d’eau au cours de leur traversée du désert de sable noir, mais aucun gibier ne s’était laissé prendre au piège. C’était l’été, il faisait chaud et nombre des friandises à fourrure dont Sable et Brume faisaient leurs délices étaient en train d’estiver. Pour Serpent comme pour ses reptiles le départ pour le désert avait marqué le début d’un jeûne.

Elle vit, à son regret, que la peur de Stavin s’accentuait.

— Je suis désolée d’avoir dû renvoyer tes parents, dit-elle. Ils pourront bientôt revenir.

Ses yeux étaient luisants mais il retenait ses larmes.

— Ils m’ont dit de faire ce que vous direz.

— J’aimerais que tu pleures, si possible. Ce n’est pas si terrible.

Stavin sembla ne pas comprendre, et Serpent n’insista pas. Les gens de ce peuple, pensa-t-elle, devaient se durcir contre une terre ingrate par le refus des larmes, du deuil, du rire. Ils s’interdisaient le chagrin et s’accordaient peu de joie, mais ils survivaient.

Brume, en s’apaisant, était devenue morose. Serpent la détacha de sa taille pour la poser sur la paillasse à côté de Stavin. Accompagnant ses mouvements, lui guidant la tête, la jeune femme sentait se tendre en elle les muscles qui frappent.

— Elle te touchera avec sa langue. Cela pourra te chatouiller, mais ça ne fera pas mal. Elle sent avec sa langue comme toi avec ton nez.

— Avec sa langue ?

Serpent acquiesça en souriant, et Brume fit jaillir sa langue pour caresser la joue de Stavin. Ce dernier ne broncha pas ; il observait l’animal, tellement enchanté d’avoir appris quelque chose qu’il en oublia un instant sa douleur. Il resta parfaitement immobile tandis que Brume, de sa longue langue, effleurait ses joues, ses yeux, sa bouche.

— Elle goûte la maladie, dit Serpent.

Brume cessa de lutter contre la main qui l’étreignait, et ramena la tête en arrière. Serpent s’assit sur les talons et libéra le cobra, qui monta en spirales autour de son bras et s’installa sur ses deux épaules.

— Endors-toi, Stavin. Essaie de me faire confiance, et n’aie pas peur du matin.

Stavin fixa la jeune femme pendant quelques secondes, cherchant à découvrir la vérité dans ses yeux pâles.

— Sève va-t-il veiller sur moi ?

Serpent tressaillit, émue par cette question, ou plutôt par l’acceptation qu’elle recouvrait. Elle écarta les cheveux qui tombaient sur le front de l’enfant et elle sourit, bien qu’elle fût au bord des larmes.

— Bien sur, dit-elle en prenant Sève dans sa main. Veille sur cet enfant et protège-le bien.

Le serpent du rêve nichait calmement dans sa paume et ses yeux noirs étincelaient. Elle le posa doucement sur l’oreiller de Stavin.

— Dors, mon enfant.

Stavin ferma les yeux, et il sembla se vider de toute vie. Ce fut un changement si brusque que Serpent posa la main sur lui : il respirait lentement, faiblement. Elle le borda d’une couverture et se leva. Ce mouvement subit lui donna le vertige ; elle chancela, retrouva l’équilibre. Sur ses épaules, Brume se crispa.

Serpent sentait ses yeux lui piquer ; la fièvre aiguisait l’acuité de sa vision. Elle crut entendre un bruit se précipiter sur elle. Se raidissant contre la faim et l’épuisement, elle se baissa lentement pour ramasser sa sacoche de cuir. Brume passa le bout de sa langue sur sa joue.

Ecartant le rabat de la tente, elle fut soulagée de voir qu’il faisait encore nuit. Elle supportait la chaleur du jour, mais l’éclat du soleil la taraudait, la brûlait. La lune devait être pleine ; les nuages avaient beau tout obscurcir, la clarté lunaire qu’ils diffusaient peignait le ciel en gris d’est en ouest. Derrière les tentes, des groupes d’ombres informes se dressaient sur le sol. Là, près des limites du désert, il y avait assez d’eau pour faire pousser des bosquets de buissons et pour abriter et nourrir toutes sortes d’animaux. Le sable noir, aveuglant de jour, avait, la nuit, l’aspect d’une couche de suie onctueuse. Serpent sortit de la tente, et cette illusion d’onctuosité disparut ; ses bottes crissaient sur un sable aux grains durs et rugueux.

La famille de Stavin attendait, assise, formant un groupe compact entre les tentes sombres réunies sur un coin de sable d’où les broussailles avaient été arrachées et brûlées. Tous la regardaient en silence avec des visages inexpressifs hormis l’espoir qui se lisait dans leurs yeux. Une femme un peu plus jeune que la mère de Stavin était là. Comme les autres elle portait l’ample et long vêtement du désert, mais rehaussé du seul ornement que Serpent eût vu ces gens porter : un disque de commandement suspendu à son cou par une lanière de cuir. Certains traits indiquaient qu’elle était très proche du père aîné de Stavin : visage taillé à la serpe, pommettes hautes, cheveux blancs chez l’homme, naguère noirs d’ébène mais grisonnant prématurément chez la femme, yeux de ce brun foncé qui assure sous un tel soleil la meilleure chance de survie. Sur le sol, à leurs pieds, un petit animal noir se débattait par saccades dans le filet qui l’emprisonnait, poussant de temps à autre un faible cri aigu.

— Stavin dort, dit Serpent. Ne le dérangez pas, mais allez le voir s’il se réveille.

La mère de Stavin et son plus jeune partenaire entrèrent dans leur tente, mais l’aîné des hommes s’adressa à la jeune femme.

— Pouvez-vous faire quelque chose pour lui ?

— Je l’espère. La tumeur est mûre, mais encore très dure, dit Serpent d’une voix qui lui paraissait venir de loin et sonner un peu faux, comme si elle mentait. Brume sera prête au matin.

Elle eût voulu rassurer cet homme, mais ne trouvait rien à ajouter.

— Ma sœur voulait vous parler, dit-il, et il s’éclipsa sans la lui avoir présentée et sans se faire valoir lui-même en précisant que cette grande femme était chef de leur groupe.

Serpent jeta un coup d’œil derrière elle, mais le rabat de la tente était retombé. Elle sentait croître son épuisement, et pour la première fois Brume lui paraissait lourde sur les épaules.

— Vous ne vous sentez pas mal ?

Serpent se retourna. La femme s’avançait vers elle avec une élégance naturelle à peine alourdie par sa grossesse avancée. Serpent dut lever la tête pour répondre à son regard. Les coins de ses yeux et de sa bouche se plissaient en fines rides suggérant qu’il lui arrivait parfois de rire en secret. Elle souriait mais sans pouvoir cacher son anxiété.

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