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Dan Simmons: La chute d'Hypérion

Здесь есть возможность читать онлайн «Dan Simmons: La chute d'Hypérion» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1992, ISBN: 2-221-06957-9, издательство: Robert Laffont, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Dan Simmons La chute d'Hypérion

La chute d'Hypérion: краткое содержание, описание и аннотация

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L'Hégémonie gouverne plus de trois cents mondes. Quant aux Extros, ils ont pris le large après l'Hégire. Reviendront-ils ? Un de leurs essaims, depuis trois cents ans, se rapproche d'Hypérion. Les habitants de cette planète ont fini par devenir nerveux, ils réclament l'évacuation. Pour l'Hégémonie, le jeu n'en vaut pas la chandelle. Mais, sur la même planète, on annonce l'ouverture prochaine des Tombeaux du Temps. Le Techno-Centre n'arrive pas à produire des prévisions fiables à ce sujet. Alors, l'Hégémonie agit : elle envoie sept pèlerins sur Hypérion. Drôles de pèlerins ! Celui-ci n'arrive pas à se débarrasser d'un parasite de résurrection ; celui-là écrit un poème qui, selon lui, infléchira le cours des événements. Deux d'entre eux veulent tuer le gritche ; un autre hésite à lui sacrifier sa propre fille, qui naîtra dans trois jours. Et le dernier semble trahir tout le monde, ce qui étrangement ne trouble personne. Bref, l'Hégémonie en fait le minimum ; qu'est-ce qui se cache là-dessous ?

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Je n’étais pas un artiste peintre. J’étais – j’avais été, plutôt – un poète. Mais cette identité Severn, que j’assumais depuis la mort de ma personnalité vraie et ma naissance, un an auparavant, indiquait que j’étais un artiste peintre. Tout cela se trouvait dans mon dossier de la Pangermie.

— Vous voyez que je me suis souvenue, me dit mon interlocutrice en riant.

Elle mentait. Elle avait utilisé son coûteux implant persoc pour se donner accès à l’infosphère. Pour ma part, si je voulais en savoir plus sur elle, je n’avais nul besoin d’accéder… Quel mot plein de lourdeur et de redondance ! Je le détestais, malgré son caractère vieillot. Il me suffisait de fermer mentalement les yeux, et je me retrouvais dans l’infosphère, évoluant au-delà des barrières dérisoires de la Pangermie, me glissant derrière les trains d’ondes des données de surface, suivant les fils brillants du cordon d’accès ombilical qu’elle était obligée d’utiliser, loin dans les profondeurs ténébreuses du flot d’informations « ultra-confidentielles ».

— Je m’appelle Diana Philomel, murmura-t-elle. Mon mari est l’administrateur du transport sectoriel pour le système de Sol Draconi Septem.

J’inclinai la tête en lui serrant la main. Elle omettait de me préciser que son époux avait été à la tête des hommes de main du syndicat des racleurs de boue d’Heaven’s Gate avant que ses protecteurs politiques le propulsent sur Sol Draconi… et que son ancien nom était Dina Lolo à l’époque où elle faisait la pute dans des maisons de passe de quatre sous pour les maquereaux des labyrinthes pulmonaires de Midsump. Elle passait également sous silence le fait qu’elle avait été arrêtée, à deux reprises, pour s’être immodérément adonnée au flash-back, et qu’elle avait grièvement blessé, la deuxième fois, le médecin marron qui lui portait secours. Elle ne disait pas non plus qu’elle avait empoisonné, à neuf ans, son demi-frère qui la menaçait de raconter à son parâtre qu’elle fréquentait un mineur de Plaine des Boues nommé…

— Ravi de faire votre connaissance, H. Philomel, murmurai-je.

Sa main était chaude dans la mienne. Elle l’y laissa un instant de plus qu’elle n’aurait dû.

— Ne trouvez-vous pas tout cela excitant ? murmura-t-elle.

— Qu’est-ce qui est excitant ?

Elle fit un geste vague censé embrasser la nuit, les globes bioluminescents qui venaient de s’allumer, les jardins et la foule.

— Oh, cette soirée, la guerre, un peut tout, quoi !

Je hochai la tête en souriant et goûtai au rosbif. Il était saignant et excellent à souhait, mais avait l’arrière-goût salé des cuves cloniques de Lusus. Le calamar, par contre, semblait authentique. Des serveurs étaient passés avec des coupes de champagne, et je goûtai au mien. Il semblait de qualité inférieure. Le bon vin, le scotch et le café étaient les trois produits que l’on n’avait pas vraiment su remplacer depuis la mort de l’Ancienne Terre.

— Vous pensez donc que la guerre était une nécessité ? demandai-je.

— Une foutue nécessité, même.

Diana Philomel avait ouvert la bouche, mais c’était son mari qui venait de répondre à sa place. Il avait surgi de l’ombre derrière nous et il prit un siège à côté de nous sous la fausse tonnelle où nous étions en train de dîner. C’était un homme de haute taille, qui faisait au moins quarante centimètres de plus que moi. Il est vrai que je suis petit. Ma mémoire me dit que j’écrivis un jour un vers où je me ridiculisais ainsi :

Mister John Keats, haut de cinq pieds.

Mais je mesurais en réalité cinq pieds un pouce, ce qui est plutôt court pour une époque où Napoléon et Wellington étaient vivants et où la taille moyenne, pour un homme, était de cinq pieds six pouces, et ridiculement petit à l’époque actuelle, où les individus originaires de mondes à gravité moyenne ont des tailles qui vont facilement de six pieds à sept ou presque. De toute évidence, je n’avais pas la carrure ni la musculature qui m’auraient permis de prétendre que je venais d’une planète à gravité élevée, de sorte qu’aux yeux de tous j’étais seulement un petit homme. (Je vous livre mes pensées dans les unités qui me sont coutumières. De toutes les nouveautés auxquelles j’ai eu à m’adapter mentalement depuis ma renaissance dans le Retz, le système métrique est de loin la plus dure à accepter. Quelquefois, mon esprit se refuse carrément à essayer de penser selon les nouvelles normes.)

— Et pourquoi cette guerre serait-elle nécessaire ? demandai-je à Hermund Philomel, le mari de Diana.

— Parce qu’ils l’ont foutrement cherchée, grogna le géant.

Il avait un tic consistant à serrer sans cesse les molaires, ce qui faisait saillir ses muscles maxillaires. Il n’avait presque pas de cou, et sa barbe sous-cutanée défiait visiblement les rasoirs et les crèmes dépilatoires. Ses mains étaient une fois et demie plus épaisses que les miennes, et sans doute trois ou quatre fois plus puissantes.

— Je vois, murmurai-je.

— Ces putains d’Extros l’ont bien cherchée, expliqua-t-il en se lançant dans la nomenclature de leurs torts. Ils nous ont baisés sur Bressia, et ils nous baisent en ce moment sur… sur… Comment, déjà ?

— Le système d’Hypérion, lui dit sa femme sans me quitter un seul instant des yeux.

— C’est ça, répéta son seigneur et maître. Le système d’Hypérion. Ils nous ont foutrement baisés, et maintenant c’est à nous d’aller là-bas et de leur montrer de quel bois se chauffe l’Hégémonie. Vous saisissez ?

Mes souvenirs me disaient que, lorsque j’étais enfant, on m’avait envoyé à l’école John Clarke d’Enfield, où les bravaches dans son genre, à la cervelle étroite et aux poings comme des battoirs, ne manquaient pas. Je les évitais, au début, ou bien je faisais de mon mieux pour me les concilier ; mais, après la mort de ma mère, lorsque le monde était devenu différent, je les affrontais avec des cailloux dans mes petits poings, et je me relevais chaque fois de terre lorsque leurs coups m’ensanglantaient le nez et faisaient branler mes dents.

— Je saisis, murmurai-je.

Mon assiette était vide. Je levai mon reste de mauvais champagne en direction de Diana Philomel.

— Oh, faites-moi ! me dit-elle.

— Je vous demande pardon ?

— Faites mon portrait, H. Severn. Vous êtes artiste peintre, n’est-ce pas ?

— Je n’ai ni crayon ni pinceau, protestai-je en écartant les mains en un geste d’impuissance.

Elle plongea la main dans la veste de son mari, d’où elle sortit un crayon lumineux.

— Faites mon portrait, je vous en supplie.

J’obtempérai. Le dessin prit forme devant moi, les courbes montant et descendant dans les airs puis se refermant sur elles-mêmes comme des filaments de néon dans une sculpture filiforme. Une petite foule s’était assemblée pour me regarder faire. Quelques applaudissements crépitèrent lorsque j’eus terminé. Le portrait était passablement ressemblant. J’avais bien rendu la longue courbe voluptueuse du cou, le haut chignon, les pommettes saillantes, et même la brillance légèrement ambiguë du regard de mon modèle. Je n’aurais pas pu faire mieux compte tenu de tout l’ARN que j’avais absorbé et de l’entraînement que j’avais subi pour assumer cette personnalité. Seul le véritable Joseph Severn aurait fait mieux. Je l’avais vu faire mieux. Il avait dessiné mon portrait sur mon lit de mort.

Diana Philomel était radieuse de contentement. Hermund Philomel plissait sombrement le front.

Un cri monta de la foule.

— Les voilà !

Il y eut un murmure général, ponctué d’exclamations, puis le silence total se fit. Les globes et les lampadaires du jardin baissèrent d’intensité. Des milliers d’invités levèrent les yeux vers le ciel. J’effaçai mon dessin et remis le crayon lumineux en place dans la poche d’Hermund.

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