Robert Sawyer - Flashforward

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L’espace de quelques minutes, l’humanité a perdu conscience.
Durant ce laps de temps, chacun a eu un aperçu fugitif de son avenir vingt ans plus tard.
Quand le monde s’éveille de nouveau, plus rien n’est comme avant : le black-out a causé des milliers de morts et de blessés.
Plus encore : ces visions ont bouleversé les esprits à jamais.

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— Un aperçu de l’avenir. Fascinant… J’imagine que certaines personnes vont s’enrichir grâce aux visions.

— C’est possible. Ceux qui étaient en train de consulter les cours de la Bourse feront peut-être fortune, mais dans des dizaines d’années. C’est longtemps à attendre pour en tirer profit.

Lloyd resta silencieux un moment, puis :

— Tu ne m’as pas encore raconté ce que tu as vu… ta vision.

Michiko détourna le regard.

— Non, je ne l’ai pas fait.

D’une main légère, il lui effleura la joue, sans rien ajouter.

— Au moment où j’ai eu la vision, commença-t-elle, ça m’a semblé merveilleux. Je veux dire, j’étais désorientée et je ne comprenais pas ce qui se passait. Mais la vision elle-même était joyeuse. (Un sourire triste passa sur ses lèvres.) Mais maintenant, après ce qui est arrivé…

Une fois encore, Lloyd ne la poussa pas. Il afficha un air patient, tout en l’observant.

— C’était tard le soir, reprit enfin Michiko. Au Japon. Je suis certaine que c’était une maison japonaise. Je me trouvais dans la chambre d’une petite fille, sur le bord de son lit. Et cette fillette, qui pouvait avoir sept ou huit ans, était assise dans le lit et elle me parlait. Elle était très jolie, mais ce n’était pas… ce n’était pas…

Si les visions concernaient un moment situé plusieurs décennies dans le futur, ce ne pouvait pas être Tamiko, bien sûr. Lloyd acquiesça gentiment, pour l’absoudre de ne pas poursuivre dans cette voie.

— Mais… mais c’était ma fille, ce ne pouvait être que ma fille. Une fille que je n’ai pas encore eue. Elle tenait ma main et elle m’a appelée « okaasan », « maman » en japonais. J’ai eu l’impression que j’étais en train de la border et de lui souhaiter bonne nuit.

— Ta fille…, dit Lloyd.

— Enfin, notre fille, j’en suis sûre, répondit-elle. À toi et moi.

— Que faisais-tu au Japon ?

— Je n’en sais rien. Je rendais visite à ma famille, je suppose. Mon oncle Masayuki habite à Kyoto. À part le fait que nous avions une fille, je n’ai pas eu spécialement l’impression que tout ça se passait dans le futur.

— Cette enfant, est-ce qu’elle… ?

Lloyd s’interrompit. La question qu’il avait voulu poser était grossière. « Est-ce qu’elle avait les yeux bridés ? » En fait, il se moquait que leur future fille ait le type occidental ou oriental. Ce pouvait très bien être l’un ou l’autre, ou un mélange des deux, et il l’aimerait pareillement, en admettant que ce soit vraiment sa fille.

Les visions semblaient se situer dans un futur éloigné de deux décennies, approximativement. Et dans la sienne, qu’il n’avait pas encore partagée avec Michiko, il se trouvait quelque part, peut-être en Nouvelle-Angleterre, en compagnie d’une autre femme, blanche, alors que Michiko était à Kyoto, au Japon, avec une fille qui était peut-être de type asiatique, européen ou eurasien, selon le père.

Cette enfant, est-ce quelle… ?

Quoi ? demanda Michiko. Est-ce qu’elle… quoi ?

— Non, rien, dit-il sans la regarder.

— Et toi, ta vision ? fit-elle. Qu’est-ce que tu as vu ?

Il inspira lentement, en silence. Il faudrait bien qu’il lui raconte et…

— Lloyd, Michiko, vous devriez descendre à la salle de repos, dit Théo qui venait de passer de nouveau la tête par la porte entrouverte. Nous venons d’enregistrer un truc sur CNN qui va vous intéresser.

Ils entrèrent tous trois dans la salle. Quatre autres personnes s’y trouvaient déjà. Lou Waters et ses cheveux blancs tressautaient sur l’écran. Le magnétoscope était une antiquité offerte par un membre du personnel et la fonction PAUSE n’était pas excellente.

— Ah, bien, fit Raoul quand ils arrivèrent. Regardez ça.

Il appuya sur la télécommande et Waters cessa de faire du surplace.

—… David Houseman a des détails sur cette histoire. David ?

L’image changea pour montrer le reporter devant un mur de pendules anciennes : même avec un scoop, CNN adorait la mise en situation visuelle du sujet.

— Merci, Lou, dit Houseman. Les visions de la plupart des gens ne comportaient aucune référence à l’heure ou au jour, bien sûr, mais nous en avons trouvé un nombre suffisant dans lesquelles figurent une pendule ou un calendrier, ou bien un journal électronique qu’ils lisent — puisqu’il semble que les journaux papier aient disparu — pour que nous puissions avancer une date précise. Apparemment donc, les visions sont relatives à un futur distant de nous de vingt et une années, six mois, deux jours et deux heures. Les visions décrivent ce qui se passe le mercredi 23 octobre 2030, entre 13 h 21 et 13 h 23, heure d’été de New York. Les détails occasionnels qui ne correspondent pas sont faciles à expliquer : certaines personnes semblaient lire des journaux datés du 22 octobre 2030 ou de quelques jours plus tôt. On pense donc qu’ils s’informaient sur les derniers jours. Et les références liées au temps dépendent évidemment de la localisation de la personne à cet instant.

Nous supposons que dans vingt ans la plupart des gens vivront toujours dans la même zone géographique qu’aujourd’hui et que ceux qui ont cité une heure différente se trouveront dans un autre fuseau horaire…

Raoul suspendit l’enregistrement.

— Voilà, dit-il. Une évaluation précise du moment. Quoi que nous ayons fait, cela a propulsé la pensée consciente de l’humanité vingt et un ans dans le futur, pendant une période de deux minutes.

Théo réintégra son bureau et contempla un moment les ténèbres de la nuit par la fenêtre. Toutes ces histoires de visions étaient très troublantes, d’autant plus que lui n’en avait pas eu. Se pouvait-il que Lloyd ait raison ? Serait-il mort, dans vingt et un ans ? Bon sang, il n’avait que vingt-sept ans et au moment des visions il n’aurait même pas franchi le cap de la cinquantaine. Il ne fumait pas, ce qui n’avait rien d’extraordinaire pour les Américains, mais représentait toujours une prouesse chez les Grecs. Il faisait régulièrement du sport. Pourquoi diable devrait-il mourir si jeune ? Il devait exister une autre raison pour expliquer qu’il n’ait pas eu de vision.

Son téléphone sonna et il décrocha.

— Allô ?

— Allô, dit une voix de femme en anglais. Je parle bien à, hem, Theodosios Porcopides ?

Elle avait écorché son nom, mais il ne releva pas.

— C’est bien moi.

— Je m’appelle Kathleen DeVries, dit la femme. J’ai hésité à vous contacter. Je vous téléphone de Johannesburg.

— Johannesburg ? En l’Afrique du Sud ?

— Pour l’instant, oui, en tout cas, dit-elle. Si on doit croire les visions, le pays sera officiellement rebaptisé Azania d’ici à vingt et un ans.

Théo attendit en silence qu’elle poursuive, ce qu’elle fit après un temps.

— Et c’est justement à propos des visions que je vous contacte. Vous étiez dans la mienne.

Théo sentit son coeur s’emballer. Voilà une bonne nouvelle ! Il n’avait peut-être eu aucune vision pour une raison quelconque, mais cette femme l’avait vu dans plus de vingt ans. Il serait bien vivant alors, évidemment ! Et Lloyd s’était complètement trompé.

— Oui ? fit-il, impatient de connaître la suite.

— Euh, je suis désolée de vous avoir dérangé, dit assez curieusement DeVries. Je peux… je peux vous demander ce qu’il y avait dans votre propre vision ?

Les poumons de Théo se vidèrent d’eux-mêmes.

— Je n’en ai pas eu.

— Oh. Oh, je suis vraiment navrée de l’entendre. Mais… eh bien, je pense que ce n’était pas une erreur.

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