Robert Sawyer - Expérience terminale

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Grâce à son prototype de super-EEG, Peter Hobson croyait parvenir à une définition la plus précise de la mort clinique. Il a découvert mieux que cela : la preuve de l’existence de l’âme. Du jour au lendemain, Peter devient un homme célèbre que les médias s’arrachent. Partout, on lui pose la même question : « C’est comment, l’au-delà ? » Afin d’y répondre, Peter va créer — avec l’aide de son ami Sarkar — trois clones de son cerveau isolés dans la mémoire d’un ordinateur. L’un, Esprit, simulera la vie après la mort. Le deuxième, Ambrotos, l’immortalité physique. Le dernier, non modifié, servira de témoin à l’expérience.
Mais l’un des doubles se mêle de jouer les justiciers pour le vrai Peter Hoson. Et pour ça, il ne recule devant aucun moyen… pas même un meurtre. Pour les deux apprentis sorciers, c’est le début d’une traque angoissée dans le dédale de l’Internet, sur la piste d’un criminel d’autant plus insaisissable qu’il est virtuel…

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— Je parle sérieusement. Sa tension artérielle a grimpé en flèche quand l’opération a commencé et son rythme cardiaque s’est accéléré. Un indicateur de stress… ou de douleur. Après, on l’a anesthésié. Tu te rends compte ? Anesthésier un supposé mort !

— Sans rire ?

— Comme je te le dis. Et quand le chirurgien a incisé le péricarde, le patient a râlé.

— Seigneur ! Comment a réagi le chirurgien ?

— Il a demandé qu’on lui fasse une autre injection de curare avant de poursuivre. Toute l’équipe semblait trouver cela parfaitement normal. Bien sûr, à la fin, le donneur était bel et bien mort.

Une fois sortis, ils prennent la direction de Bloor Street.

— Et quel est le but de tes recherches ? demande Cathy.

— Je veux savoir comment on décide que quelqu’un est mort avant de l’ouvrir pour lui prendre ses organes.

Cela fait une bonne heure qu’ils cherchent quand Cathy s’approche du box de Peter.

— J’ai trouvé quelque chose, dit-elle.

Il lève vers elle un regard plein d’espoir tandis qu’elle tire une chaise et laisse tomber un épais volume sur ses genoux.

— C’est un livre sur les techniques de transplantation. Le problème, c’est qu’on ne peut pas se passer de la respiration assistée, sans quoi les organes se détérioreraient. Ainsi, bien que les donneurs soient officiellement morts, leur cœur ne cesse jamais de battre. Si on se base sur son électrocardiogramme, un donneur est aussi vivant que toi ou moi.

Peter hoche énergiquement le chef. C’est tout à fait ce qu’il cherchait.

— Dans ce cas, comment décide-t-on qu’un donneur est mort ?

— D’abord, on lui verse de l’eau glacée dans les oreilles.

— C’est une blague ?

— Pas du tout. Il est écrit ici que même une personne en coma profond réagit à ce traitement. La plupart du temps, cela provoque des vomissements.

— C’est l’unique test dont on dispose ?

— Non. On peut également frotter la surface du globe oculaire pour voir si le donneur a le réflexe de cligner. On peut aussi lui ôter le… Comment dit-on ? Le tuyau pour respirer ?

— Le ventilateur endotrachéal.

— C’est ça. On l’enlève juste le temps de voir si le patient se remet à respirer seul, sous l’effet du manque d’oxygène.

— Et l’électroencéphalographie ?

— C’est un livre anglais. À l’époque où il a été publié, ce n’était pas obligatoire pour déterminer la mort d’un sujet.

— Incroyable.

— Mais c’est sans doute le cas chez nous aujourd’hui ?

— J’imagine que oui.

— Alors, ton donneur de ce matin présentait certainement un tracé plat quand on a pris la décision de prélever ses organes.

— Sans doute. Mais dans le cours sur l’EEG, le prof nous a parlé de patients dans le même cas chez lesquels on avait décelé plus tard des signes d’activité cérébrale.

— En tout cas, avance Cathy qui a pâli, même si le donneur recèle encore une parcelle de vie…

— Je ne suis pas certain qu’il ne s’agisse que d’une « parcelle », la coupe Peter. Le cœur bat, le cerveau est irrigué et tout indique que le corps ressent la douleur.

— Même si tu dis vrai, il n’en reste pas moins qu’un cerveau qui ne montre aucun signe d’activité durant une période prolongée subit des dommages irréversibles. Ton patient n’est guère qu’un légume.

— Certes, acquiesce Peter. Mais ce n’est pas la même chose de prélever des organes sur un mort et de les arracher du corps d’un être vivant, si gravement handicapé soit-il.

Cathy frissonne et reprend ses recherches. Elle découvre bientôt une étude sur les cas d’arrêts cardiaques constatés à l’hôpital Henry Ford de Detroit sur une période de trois ans. Dans vingt-cinq pour cent des cas, l’introduction de cathéters dans les veines des patients déclarés morts – un peu prématurément, semble-t-il – avait mis en évidence des pulsations cardiaques.

De son côté, Peter a mis la main sur un article paru en 1986 dans le London Times : dans une lettre de cinq pages à l’Académie royale de médecine, le cardiologue David Wainwright Evans et trois autres éminents professeurs expliquaient leur refus de procéder à des transplantations du fait des ambiguïtés subsistant sur la mort des donneurs.

— Mais l’Académie a statué que leurs craintes n’étaient pas fondées, remarque Cathy après lecture.

— Ce n’est pas mon avis, rétorque Peter. Demain, la notice nécrologique d’Enzo Bandello dira qu’il est mort des suites d’un accident de moto. C’est faux. Il est mort sous mes yeux, à la seconde où son cœur lui a été arraché.

2

Février 2011

L’inspecteur Sandra Philo continue de passer en revue les souvenirs de Peter Hobson.

Après avoir obtenu sa maîtrise en 1998, il a travaillé plusieurs années à l’hôpital d’East York avant de fonder sa propre société d’équipement biomédical. C’est également en 1998 que lui et Cathy Churchill (toujours aussi épris l’un de l’autre) ont convolé. Sans que Peter en comprenne la raison, Cathy s’était détournée de la chimie pour entrer dans une agence de pub, Doowap Advertising.

Tous les vendredis, après le travail, Cathy et ses collègues sortaient prendre un verre ou plutôt – comme le découvre bientôt Sandra – des verres : si leurs intentions s’affichaient au singulier, la réalité était plus proche du pluriel. À force de décliner le verbe boire sur tous les modes, une bonne part de la bande finissait la soirée en train d’appeler Raoul au-dessus de la cuvette des W.-C…

C’est une soirée typique de février, à la fois sombre et froide. Peter parcourt à pied les deux bons kilomètres qui séparent le siège de Hobson Monitoring du Bent Bishop. S’il n’éprouve aucune sympathie pour les collègues de Cathy, il sait combien il est important pour elle qu’il fasse au moins une apparition. Toutefois, il se débrouille toujours pour arriver le dernier, tant il redoute d’avoir à faire la causette à un comptable ou à un directeur artistique. Le caractère superficiel de ces gens l’écœure.

Peter pousse la lourde porte en bois du pub et attend sur le seuil que ses yeux s’accoutument à la pénombre. Sur sa gauche, un tableau noir décline la liste des plats du jour. Sur sa droite, une blonde sculpturale en bikini rouge, les deux seins coiffés d’une feuille d’érable, s’étale sur une affiche publicitaire pour la bière Molson’s Canadian.

Peter s’avance, cherchant Cathy du regard. Les longues tables grises se pressent les unes contre les autres, évoquant un embouteillage de porte-avions. Deux types jouent aux fléchettes au fond de la salle.

Ah ! les voici, assis moitié sur une banquette – pour ceux qui ont le dos au mur – moitié sur des chaises. Certains, le verre à la main, piochent dans un bol de chips. Vu la longueur de la table, deux ou trois conversations s’y déroulent simultanément. Les participants hurlent en vain pour couvrir la musique assourdissante.

Cathy est une femme brillante ; c’est d’abord ce qui a attiré Peter. Ce n’est que plus tard que ses goûts féminins – jusque-là axés sur les blondes pulpeuses, dans le style des pubs pour bières – ont évolué, le rendant sensible à ses cheveux d’un noir de jais et à ses lèvres fines. Elle est assise sur la banquette, encadrée par deux de ses collègues – Toby, c’est ça ? Et aussi Hans Larsen, ce butor – de telle sorte qu’elle ne peut se lever.

À la vue de Peter, son visage s’illumine et elle lui fait signe. Son sourire suscite toujours la même émotion chez lui. Il voudrait s’asseoir près d’elle mais les corps qui font barrage autour d’elle le lui interdisent. Elle lui adresse un nouveau sourire débordant de tendresse, puis hausse les épaules de l’air de s’excuser et lui désigne une chaise libre à la table voisine. Peter la tire à lui et les collègues de Cathy s’écartent pour lui faire de la place. Il se retrouve coincé entre une des filles peinturlurées – les secrétaires et les assistantes de production, toujours trop fardées – et le pseudo-intello. Comme chaque fois, Pseudo a posé son lecteur bien en vue sur la table, pour que tout un chacun puisse déchiffrer le nom inscrit sur la disquette : Proust. Sale poseur.

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