Gaston Leroux - Le Fauteuil Hanté

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L'Académie française est le théâtre de drames répétés. Un à un les candidats à la succession de Mgr d'Abbeville s'écroulent, morts, en prononçant leur discours de réception. Les Immortels ne le sont plus! Ils restent trente-neuf. Un refoulé de l'Académie aurait-il le pouvoir de jeter un mauvais sort? Monsieur le Secrétaire perpétuel, Hippolyte Patard, et Monsieur Gaspard Lalouette, marchand d'antiquités, mènent leur enquête en tremblant de peur… et en nous faisant bien rire. Le quarantième fauteuil sera quand même occupé…
Dans Le Fauteuil hanté, Gaston Leroux, le père de Rouletabille, se moque de l'illustre Académie et, après bien des aventures, nous révèle un mystère incroyable!

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– Il semblait rayonner… Il était plein de vie…

– On aura beau dire, ça n'est pas une mort naturelle…

– Non, ça n'est pas une mort naturelle…

M. Gaspard Lalouette ne put en entendre davantage sans se retourner vers son voisin pour lui demander de quelle mort on parlait là, et il reconnut que celui à qui il s'adressait n'était autre que le professeur qui, tout à l'heure, l'avait renseigné déjà, d'une façon un peu bourrue. Cette fois encore, le professeur ne prit pas de gants:

– Vous ne lisez donc pas les journaux, monsieur?

Eh bien, non, M. Lalouette ne lisait pas les journaux! Il y avait à cela une raison que nous aurons l'occasion de dire plus tard et que M. Lalouette ne criait pas par-dessus les toits. Seulement, à cause qu'il ne lisait pas les journaux, le mystère dans lequel il était entré en pénétrant, pour vingt francs, sous la voûte de l'Institut, s'épaississait à chaque instant davantage. C'est ainsi qu'il ne comprit rien à l'espèce de protestation qui s'éleva quand une noble dame, que chacun dénommait: la belle M mede Bithynie, entra dans la loge qui lui avait été réservée. On trouvait généralement qu'elle avait un joli toupet. Mais encore M. Lalouette ne sut pas pourquoi.

Cette dame considéra l'assistance avec une froide arrogance, adressa quelques paroles brèves à de jeunes personnes qui l'accompagnaient et fixa de son face-à-main M. Maxime d'Aulnay.

– Elle va lui porter malheur! s'écria quelqu'un.

Et la rumeur publique répéta:

– Oui, oui, elle va lui porter malheur!…

M. Lalouette demanda:

– Pourquoi va-t-elle lui porter malheur?

Mais personne ne lui répondit. Tout ce qu'il put apprendre d'à peu près certain, c'est que l'homme qui était là-bas, prêt à prononcer un discours, s'appelait Maxime d'Aulnay, qu'il était capitaine de vaisseau, qu'il avait écrit un livre intitulé: «Voyage autour de ma cabine», et qu'il avait été élu au fauteuil occupé naguère par M grd'Abbeville. Et puis le mystère recommença avec des cris, des gestes de fous. Le public, dans les tribunes, se soulevait, et criait des choses comme celle-ci:

– Comme l'autre!… N'ouvrez pas!… Ah! la lettre!… comme l'autre!… comme l'autre!… Ne lisez pas!…

M. Lalouette se pencha et vit un appariteur qui apportait une lettre à Maxime d'Aulnay. L'apparition de cet appariteur et de cette lettre semblait avoir mis l'assemblée hors d'elle.

Seuls les membres du bureau s'efforçaient de garder leur sang-froid, mais il était visible que M. Hippolyte Patard, le sympathique secrétaire perpétuel, tremblait de toutes ses feuilles de chêne.

Quant à Maxime d'Aulnay, il s'était levé, avait pris des mains de l'appariteur la lettre et l'avait décachetée. Il souriait à toutes les clameurs. Et puisque la séance n'était pas encore ouverte, à cause que l'on attendait M. le chancelier, il lut, et il sourit. Alors, dans les tribunes, chacun reprit:

– Il sourit!… Il sourit!… L'autre aussi a souri!

Maxime d'Aulnay avait passé la lettre à ses parrains, qui, eux, ne souriaient pas. Le texte de la lettre fut bientôt dans toutes les bouches et comme il faisait, de bouche en oreille et d'oreille en bouche, le tour de la salle, M. Lalouette apprit ce que contenait la lettre: «Il y a des voyages plus dangereux que ceux que l'on fait autour de sa cabine!» Ce texte semblait devoir porter à son comble l'émoi de la salle, quand on entendit la voix glacée du président annoncer après quelques coups de sonnette, que la séance était ouverte. Un silence tragique pesa immédiatement sur l'assistance.

Mais Maxime d'Aulnay était déjà debout, plus que brave, hardi!

Et le voilà qui commence de lire son discours.

Il le lit d'une voix profonde, sonore. Il remercie d'abord, sans bassesse, la Compagnie qui lui fait l'honneur de l'accueillir; puis, après une brève allusion à un deuil qui est venu frapper récemment l'Académie jusque dans son enceinte, il parle de M grd'Abbeville.

Il parle… il parle…

A côté de M. Gaspard Lalouette, le professeur murmure entre ses dents cette phrase que M. Lalouette crut, à tort du reste, inspirée par la longueur du discours: «Il dure plus longtemps que l'autre!…» Il parle et il semble que l'assistance, à mesure qu'il parle, respire mieux. On entend des soupirs, des femmes se sourient comme si elles se retrouvaient après un gros danger…

Il parle et nul incident imprévu ne vient l'interrompre…

Il arrive à la fin de l'éloge de M grd'Abbeville, il s'anime. Il s'échauffe quand, à l'occasion des talents de l'éminent prélat, il émet quelques idées générales sur l'éloquence sacrée. L'orateur évoque le souvenir de certains sermons retentissants qui ont valu à M grd'Abbeville les foudres laïques pour cause de manque de respect à la science humaine…

Le geste du nouvel académicien prend une ampleur inusitée comme pour frapper, pour fustiger à son tour, cette science, île de l'impiété et de l'orgueil!… Et dans un élan admirable qui, certes! n'a rien d'académique, mais qui n'en est que plus beau, car il est bien d'un marin de la vieille école, Maxime d'Aulnay s'écrie:

– Il y a six mille ans, messieurs, que la vengeance divine a enchaîné Prométhée sur son rocher! Aussi, je ne suis pas de ceux qui redoutent la foudre des hommes. Je ne crains que le tonnerre de Dieu!

Le malheureux avait à peine fini de prononcer ces derniers mots qu'on le vit chanceler, porter d'un geste désespéré la main au visage, puis s'abattre, telle une masse.

Une clameur d'épouvante monta sous la Coupole… Les académiciens se précipitèrent… On se pencha sur le corps inerte…

Maxime d'Aulnay était mort!

Et l'on eut toutes les peines du monde à faire évacuer la salle.

Mort comme était mort deux mois auparavant, en pleine séance de réception, Jehan Mortimar, le poète des Parfums tragiques, le premier élu à la succession de M grd'Abbeville.

Lui aussi avait reçu une lettre de menaces, apportée à l'Institut par un commissionnaire que l'on ne retrouva jamais, lettre où il avait lu:

«Les Parfums sont quelquefois plus tragiques qu'on ne le pense», et lui aussi, quelques minutes après, avait culbuté: voici ce qu'apprit enfin, d'une façon un peu précise, M. Gaspard Lalouette, en écoutant d'une oreille avide les propos affolés que tenait cette foule qui tout à l'heure emplissait la salle publique de l'Institut et qui venait d'être jetée sur les quais dans un désarroi inexprimable. Il eût voulu en savoir plus long et connaître au moins la raison pour laquelle, Jehan Mortimar étant mort, on avait tant redouté le décès de Maxime d'Aulnay. Il entendit bien parler d'une vengeance, mais dans des termes si absurdes qu'il n'y attacha point d'importance. Cependant il crut devoir demander par acquit de conscience, le nom de celui qui aurait eu à se venger dans des conditions aussi nouvelles; alors on lui sortit une si bizarre énumération de vocables qu'il pensa qu'on se moquait de lui. Et, comme la nuit était proche, car on était en hiver, il se décida à rentrer chez lui, traversant le pont des Arts où quelques académiciens attardés et leurs invités, profondément émus par la terrible coïncidence de ces deux fins sinistres, se hâtaient vers leurs demeures.

Tout de même, M. Gaspard Lalouette, au moment de disparaître dans l'ombre qui s'épaississait déjà aux guichets de la place du Carrousel, se ravisa. Il arrêta l'un de ces messieurs qui descendait du pont des Arts et qui, avec son allure énervée, semblait encore tout agité par l'événement. Il lui demanda:

– Enfin! monsieur! sait-on de quoi il est mort?

– Les médecins disent qu'il est mort de la rupture d'un anévrisme.

– Et l'autre, monsieur de quoi était-il mort?

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