Gaston Leroux - Le Mystère De La Chambre Jaune

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Des cris et des coups de feu se font entendre dans une chambre annexe au laboratoire du pavillon du château où dort la belle Mathilde, fille du célèbre professeur Stangerson. Tout de suite, son père accompagné de l’un de ses domestiques, le père Jacques, se précipite à la porte qu’il trouve clause. Très vite rejoints par le concierge du Glandier et son épouse, ils parviennent à enfoncer la porte.
Une fois dans la «chambre jaune», ils découvrent Mathilde râlant, allongée sur le sol et pleine de sang. On peut apercevoir des marques impressionnantes d’ongles sur son cou. Le criminel a filé. Pourtant, la porte est prise d’assaut par quatre personnes et l’unique fenêtre grillagée de la pièce est verrouillée avec ses volets clos qu’on ne peut fermer que de l’intérieur. Aucune fuite n’est possible! Le jeune Rouletabille décide de se rendre sur le lieu du crime afin de retrouver la trace du malfaiteur.

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Pendant que je m’habillais, je criai à Rouletabille qui s’impatientait dans mon salon:

«Est-ce que vous avez une idée sur la condition de l’assassin?

– Oui, répondit-il, je le crois sinon un homme du monde, du moins d’une classe assez élevée… Ce n’est encore qu’une impression…

– Et qu’est-ce qui vous la donne, cette impression?

– Eh bien, mais, répliqua le jeune homme, le béret crasseux, le mouchoir vulgaire et les traces de la chaussure grossière sur le plancher…

– Je comprends, fis-je; on ne laisse pas tant de traces derrière soi, «quand elles sont l’expression de la vérité!»

– On fera quelque chose de vous, mon cher Sainclair!» conclut Rouletabille.

III «Un homme a passé comme une ombre à travers les volets»

Une demi-heure plus tard, nous étions, Rouletabille et moi, sur le quai de la gare d’Orléans, attendant le départ du train qui allait nous déposer à Épinay-sur-Orge. Nous vîmes arriver le parquet de Corbeil, représenté par M. de Marquet et son greffier. M. de Marquet avait passé la nuit à Paris avec son greffier pour assister, à la Scala, à la répétition générale d’une revuette dont il était l’auteur masqué et qu’il avait signé simplement: «Castigat Ridendo.»

M. de Marquet commençait d’être un noble vieillard. Il était, à l’ordinaire, plein de politesse et de «galantise», et n’avait eu, toute sa vie, qu’une passion: celle de l’art dramatique. Dans sa carrière de magistrat, il ne s’était véritablement intéressé qu’aux affaires susceptibles de lui fournir au moins la nature d’un acte. Bien que, décemment apparenté, il eût pu aspirer aux plus hautes situations judiciaires, il n’avait jamais travaillé, en réalité, que pour «arriver» à la romantique Porte Saint-Martin ou à l’Odéon pensif. Un tel idéal l’avait conduit, sur le tard, à être juge d’instruction à Corbeil, et à signer «Castigat Ridendo» un petit acte indécent à la Scala.

L’affaire de la «Chambre Jaune», par son côté inexplicable, devait séduire un esprit aussi… littéraire. Elle l’intéressa prodigieusement; et M. de Marquet s’y jeta moins comme un magistrat avide de connaître la vérité que comme un amateur d’imbroglios dramatiques dont toutes les facultés sont tendues vers le mystère de l’intrigue, et qui ne redoute cependant rien tant que d’arriver à la fin du dernier acte, où tout s’explique.

Ainsi, dans le moment que nous le rencontrâmes, j’entendis M. de Marquet dire avec un soupir à son greffier:

«Pourvu, mon cher monsieur Maleine, pourvu que cet entrepreneur, avec sa pioche, ne nous démolisse pas un aussi beau mystère!

– N’ayez crainte, répondit M. Maleine, sa pioche démolira peut-être le pavillon, mais elle laissera notre affaire intacte. J’ai tâté les murs et étudié plafond et plancher, et je m’y connais. On ne me trompe pas. Nous pouvons être tranquilles. Nous ne saurons rien.

Ayant ainsi rassuré son chef, M. Maleine nous désigna d’un mouvement de tête discret à M. de Marquet. La figure de celui-ci se renfrogna et, comme il vit venir à lui Rouletabille qui, déjà, se découvrait, il se précipita sur une portière et sauta dans le train en jetant à mi-voix à son greffier: «surtout, pas de journalistes!»

M. Maleine répliqua: «Compris!», arrêta Rouletabille dans sa course et eut la prétention de l’empêcher de monter dans le compartiment du juge d’instruction.

«Pardon, messieurs! Ce compartiment est réservé…

– Je suis journaliste, monsieur, rédacteur à l’Èpoque , fit mon jeune ami avec une grande dépense de salutations et de politesses, et j’ai un petit mot à dire à M. de Marquet.

– M. de Marquet est très occupé par son enquête…

– Oh! Son enquête m’est absolument indifférente, veuillez le croire… Je ne suis pas, moi, un rédacteur de chiens écrasés, déclara le jeune Rouletabille dont la lèvre inférieure exprimait alors un mépris infini pour la littérature des «faits diversiers»; je suis courriériste des théâtres… Et comme je dois faire, ce soir, un petit compte rendu de la revue de la Scala…

– Montez, monsieur, je vous en prie…», fit le greffier s’effaçant.

Rouletabille était déjà dans le compartiment. Je l’y suivis. Je m’assis à ses côtés; le greffier monta et ferma la portière.

M. de Marquet regardait son greffier.

– Oh! Monsieur, débuta Rouletabille, n’en veuillez pas «à ce brave homme» si j’ai forcé la consigne; ce n’est pas à M. de Marquet que je veux avoir l’honneur de parler: c’est à M. «Castigat Ridendo»!… Permettez-moi de vous féliciter, en tant que courriériste théâtral à l’Èpoque …»

Et Rouletabille, m’ayant présenté d’abord, se présenta ensuite.

M. de Marquet, d’un geste inquiet, caressait sa barbe en pointe. Il exprima en quelques mots à Rouletabille qu’il était trop modeste auteur pour désirer que le voile de son pseudonyme fût publiquement levé, et il espérait bien que l’enthousiasme du journaliste pour l’œuvre du dramaturge n’irait point jusqu’à apprendre aux populations que M. «Castigat Ridendo» n’était autre que le juge d’instruction de Corbeil.

«L’œuvre de l’auteur dramatique pourrait nuire, ajouta-t-il, après une légère hésitation, à l’œuvre du magistrat… surtout en province où l’on est resté un peu routinier…

– Oh! Comptez sur ma discrétion!» s’écria Rouletabille en levant des mains qui attestaient le Ciel.

Le train s’ébranlait alors…

«Nous partons! fit le juge d’instruction, surpris de nous voir faire le voyage avec lui.

– Oui, monsieur, la vérité se met en marche… dit en souriant aimablement le reporter… en marche vers le château du Glandier… Belle affaire, monsieur De Marquet, belle affaire!…

– Obscure affaire! Incroyable, insondable, inexplicable affaire… et je ne crains qu’une chose, monsieur Rouletabille… c’est que les journalistes se mêlent de la vouloir expliquer…»

Mon ami sentit le coup droit.

«Oui, fit-il simplement, il faut le craindre… Ils se mêlent de tout… Quant à moi, je ne vous parle que parce que le hasard, monsieur le juge d’instruction, le pur hasard, m’a mis sur votre chemin et presque dans votre compartiment.

– Où allez-vous donc, demanda M. de Marquet.

– Au château du Glandier», fit sans broncher Rouletabille.

M. de Marquet sursauta.

«Vous n’y entrerez pas, monsieur Rouletabille!…

– Vous vous y opposerez? fit mon ami, déjà prêt à la bataille.

– Que non pas! J’aime trop la presse et les journalistes pour leur être désagréable en quoi que ce soit, mais M. Stangerson a consigné sa porte à tout le monde. Et elle est bien gardée. Pas un journaliste, hier, n’a pu franchir la grille du Glandier.

– Tant mieux, répliqua Rouletabille, j’arrive bien.»

M. de Marquet se pinça les lèvres et parut prêt à conserver un obstiné silence. Il ne se détendit un peu que lorsque Rouletabille ne lui eut pas laissé ignorer plus longtemps que nous nous rendions au Glandier pour y serrer la main «d’un vieil ami intime», déclara-t-il, en parlant de M. Robert Darzac, qu’il avait peut-être vu une fois dans sa vie.

«Ce pauvre Robert! continua le jeune reporter… Ce pauvre Robert! il est capable d’en mourir… Il aimait tant Mlle Stangerson…

– La douleur de M. Robert Darzac fait, il est vrai, peine à voir… laissa échapper comme à regret M. de Marquet…

– Mais il faut espérer que Mlle Stangerson sera sauvée…

– Espérons-le… son père me disait hier que, si elle devait succomber, il ne tarderait point, quant à lui, à l’aller rejoindre dans la tombe… Quelle perte incalculable pour la science!

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