Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre III – La Fausta

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Nous sommes en 1573. Jean de Kervilliers, devenu monseigneur l'évêque prince Farnèse, fait arrêter Léonore, sa maîtresse, fille du baron de Montaigues, supplicié pendant la Saint Barthélémy. Alors que le bourreau lui passe la corde au coup, elle accouche d'une petite fille. Graciée par le Prévôt, elle est emmenée sans connaissance vers la prison. Devant les yeux du prince Farnèse torturé par la situation, le voilà père et cependant homme d'église, la petite Violette est emportée par maître Claude, le bourreau…

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– Rien ne vous échappe, madame, dit le bohémien courbé. Violetta, vous le savez, c’est mon espoir. Pardonnez-moi donc si j’ose vous interroger. Voilà huit ans que Violetta m’appartient. Je la gardais jalousement pour… ce que vous savez. Enfin bref, au lieu de la vendre à Mgr le duc, il se trouve que c’est à vous que je l’ai vendue… Je sens, je devine que l’heure est venue où je pourrai parler à Claude…

– Mais sais-tu seulement où il est?

– Non, mais je le trouverai, n’ayez crainte. Claude et moi nous nous sommes toujours retrouvés.

Belgodère se redressa dans la nuit. Ses yeux brillèrent d’un tel éclat de haine qu’ils parurent jeter dans les ténèbres des lueurs phosphorescentes.

– Voyons, reprit alors Fausta pensive, tu m’as toujours promis de me raconter ton histoire: le moment est venu. Voici ce que tu vas faire; tu vas reconduire la litière à l’abbaye; mes hommes t’escorteront, puis te ramèneront à mon palais. Tu mettras la nouvelle prisonnière en lieu sûr. Et quand tu m’auras dit pourquoi tu hais Violetta, je te dirai, moi, ce qu’elle va devenir.

– Oh! je suis tranquille, dit Belgodère d’une voix sombre. Je sais qu’elle est en bonnes mains.

– Monsieur le gouverneur, dit tout haut Fausta en se tournant vers Bussi-Leclerc, à quelle heure aura lieu le spectacle que vous avez promis aux Parisiens?…

– Mais à la pointe du jour, je pense.

– C’est trop tôt. Je veux en être. Il me semble que dix heures du matin, ce sera une heure convenable…

– À vos ordres. Dix heures, soit…

– Et où dressera-t-on les tréteaux? reprit Fausta.

– La place de Grève, si ce lieu vous convient, me paraît le meilleur endroit.

– La place de Grève me convient!

Fausta remonta alors à cheval. Belgodère prit place près de Jeanne Fourcaud. L’escorte s’ébranla. Une fois hors de la Bastille, Fausta donna un ordre à ses cavaliers.

– Et vous, signora, dit celui auquel elle s’était adressée, vous rentrerez donc sans garde?

– Moi, dit Fausta en levant le doigt vers le ciel étoilé, moi, comte, je suis gardée par celui qui m’a envoyée sur la terre. Allez!…

La litière et l’escorte se dirigèrent alors par le chemin qu’elles avaient accompli en sens inverse. Fausta seule s’en alla vers la Cité. Et soit qu’elle crût réellement à ce qu’elle venait de dire, soit qu’elle eût une bravoure extraordinaire pour une femme, elle n’eut pas un instant de crainte en traversant ces ruelles noires dont chacun était un coupe-gorge et où les plus hardis seigneurs ne se hasardaient que solidement armés et bien accompagnés.

Belgodère, parvenu à l’abbaye de Montmartre, conduisit sa nouvelle prisonnière, c’est-à-dire Jeanne Fourcaud, dans la masure où quelques heures auparavant était enfermée Violetta. Dans la pièce sans fenêtre, à la lumière d’un flambeau, il eut la curiosité d’examiner la remplaçante de Violetta. Elle avait des cheveux noirs frissonnants et de larges yeux noirs d’un éclat mystérieux, comme on en voit aux filles d’Orient. Belgodère, surpris de cette beauté, qui ressemblait si peu au type de beauté parisienne, secoua la tête et, franchissant la porte, la referma à double tour. Jeanne tressaillit. Pourquoi l’enfermait-on?…

– Qu’est-ce que cette fille que je dois maintenant surveiller? Du diable si je comprends quelque chose en cette affaire, et si je vois une lueur dans ces ténèbres… Croasse! Que veut la signora Fausta? Où me conduit-elle?… Bah! Je vais le savoir tout à l’heure sans doute… Croasse!… Elle m’a dit: «Raconte-moi ton histoire et je te dirai ce que va devenir Violetta…» J’y vais, par l’enfer! Le bon moment approche… Croasse veillera sur la petite en mon absence… Croasse!…

À ce troisième appel, Croasse ne répondit pas plus qu’aux deux premiers.

– Tu dors, gronda Belgodère, tu as l’audace de dormir pendant que je travaille! Attends un peu, misérable gibier de sac et de corde, attends, maître dormeur enragé, je viens, va, ne te dérange pas…

En grommelant ces aménités, le bohémien avait saisi le fameux gourdin avec lequel Croasse avait fait si ample connaissance, et sans hâte montait l’échelle qui aboutissait à la soupente. Là, il eut une exclamation de rage: pas de Croasse! Belgodère, par acquit de conscience, asséna quelques coups dans le foin, et bien convaincu que Croasse avait déménagé, redescendit, chercha partout, parcourut l’enclos et dut enfin se rendre à l’évidence: Croasse avait disparu, Belgodère ne s’en inquiéta pas outre mesure. Il se reprocha seulement de n’avoir pas songé à enfermer son ancien «hercule» et s’avoua, car il était juste au fond, que Croasse, après la formidable raclée, avait dû éprouver un légitime besoin de s’éloigner le plus possible de la trique en question. Il réfléchit que d’ailleurs, cette nouvelle prisonnière dont il ne savait pas le nom et qui lui importait médiocrement ne pourrait s’évader de sitôt, et sans prévenir l’abbesse, alla retrouver les cavaliers de Fausta qui l’attendaient pour le ramener au palais de la Cité. Une heure plus tard, Belgodère entrait dans la mystérieuse maison où le lendemain soir de son arrivée à Paris, il avait conduit Violetta, croyant la livrer au duc de Guise.

XXXII LE SECRET DE BELGODÈRE

Fausta attendait le bohémien dans cette pièce où nous avons déjà introduit nos lecteurs et où ses deux suivantes favorites, Myrthis et Léa, s’occupaient à lui préparer une boisson réconfortante. En entrant, et tout en s’inclinant, Belgodère loucha fortement vers ces préparatifs.

– Qu’on apporte du vin, dit Fausta en surprenant ce regard.

Ces mots étaient à peine prononcés qu’un serviteur entra portant une petite table sur laquelle se trouvaient une respectable bouteille et un gobelet d’argent massif. Le tout fut déposé devant Belgodère qui, sur l’invitation de Fausta, s’assit sans plus de façons.

– Magnifique gobelet, fit-il pour entrer en matière.

– Buvez, mon maître, buvez hardiment. Et quant au gobelet, Vous le garderez en souvenir de cette soirée.

L’œil de Belgodère pétilla de cupidité. Il se versa une rasade, porta la main gauche à son cœur en levant le gobelet, ce qui était pour lui le comble de la galanterie, et renversant la tête en arrière, le vida d’un trait.

– Fameux! dit-il, toujours par galanterie, car il se connaissait peu en bons vins, et celui-ci qui était une véritable ambroisie semblait médiocre à son gosier enflammé.

– C’est du Lachryma-Christi, dit la Fausta avec un sourire. Eh bien, reprit-elle en trempant elle-même ses lèvres dans le verre de cristal que lui présentait Myrthis, tu disais donc que tu avais une intéressante histoire à me raconter?

– Heu!… C’est l’histoire de beaucoup d’entre nous autres, pauvres bohémiens chassés, traqués, bâtonnés, pendus, grillés, écorchés vifs, roués, questionnés, étripés et parfois même forcés de nous faire chrétiens, c’est-à-dire mécréants.

Fausta sourit: le vin, si faible qu’il parut à Belgodère, lui déliait la langue.

– Donc, reprit le sacripant dont l’œil sombre se troublait, c’est une histoire qui vous semblera peu curieuse. Cent fois, vous avez dû entendre la pareille sans vous en émouvoir, puisqu’il s’agissait seulement d’enfant de bohème.

– Ne t’ai-je pas dit que je considère les bohèmes comme des hommes faits à l’image des chrétiens? dit gravement Fausta. Et que je respecte leur religion et que leurs coutumes ne me paraissent pas blâmables?

– Oui, vous m’avez dit cela!… Et c’est cela, plus que toute autre chose, qui fait que je me suis attaché à vous et que je vous suis fidèle comme un dogue.

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