• Пожаловаться

Жюльетта Бенцони: le collier sacré de Montézuma

Здесь есть возможность читать онлайн «Жюльетта Бенцони: le collier sacré de Montézuma» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. категория: Исторические любовные романы / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Жюльетта Бенцони le collier sacré de Montézuma

le collier sacré de Montézuma: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «le collier sacré de Montézuma»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Жюльетта Бенцони: другие книги автора


Кто написал le collier sacré de Montézuma? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

le collier sacré de Montézuma — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «le collier sacré de Montézuma», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Le chemin devenait plus cahoteux, avant sans doute de se réduire à un sentier herbu indécis ponctué de roches affleurantes. L’auto, par déduction, était au bout de sa course et, le nez tourné vers une grille noire, attendait qu’on la lui ouvre, ce qui se fit sans le moindre bruit. Au-delà il y avait un jardin, cela se sentait à l’odeur de plantes mouillées, et Aldo ne douta plus qu’on fût à Urgarrain, ce qu’il percevait correspondant point par point à la description d’Adalbert. La voiture s’engagea dans une allée sablée. Enfin elle s’arrêta et la portière s’ouvrit mais le passager ne descendit pas : un homme masqué le rejoignit qui lui banda les yeux puis boucla une paire de menottes entre son propre poignet et celui de Morosini.

— Descendez et pas de bêtises, hein ! intima-t-il en américain teinté d’un fort accent du Bronx, qui rajeunit Aldo de plusieurs années !

— La dernière recommandation est superflue ! répliqua-t-il en haussant les épaules et dans la même langue, moins l’accent. Ne voyant rien, j’imagine mal ce que je pourrais faire !

— Je sais c’que j’dis ! grogna l’autre. On vous connaît !

— Allons, tant mieux !

Guidé par l’homme il descendit, sentit le sable sous ses pieds.

— Rentrez vite ! pressa quelqu’un (cette fois en espagnol), on dirait qu’il y a du monde dans la montagne !

— Des contrebandiers ! renseigna le chauffeur. Je les ai aperçus après la sortie du village. Ils ont d’autres chats à fouetter que s’occuper de gens qui rentrent chez eux un peu tard ! Et maintenant, grouillez-vous ! Le patron doit être déjà d’une humeur de dogue !

On entraîna donc Aldo à l’intérieur. Il sentit qu’il gravissait des marches puis sous ses pieds les dalles qu’un tapis couvrait par endroits. Il devait y avoir du feu dans la cheminée car il perçut la chaleur et le crépitement du bois sec. Un peu de lumière filtrait au bas du bandeau dont on avait couvert ses yeux et, quand on l’eut détaché de son mentor – mais pour boucler autour de son poignet gauche la menotte ainsi libérée –, il éprouva soudain l’impression d’être seul au milieu d’un espace vide. Alors, venant d’au-dessus de sa tête, il entendit le rire, le petit rire aigu, sinistre et cruel qui était revenu hanter trop souvent ses nuits. Puis une voix, celle du propriétaire dudit rire, qui ordonnait :

— Otez-lui le bandeau, qu’il puisse admirer notre demeure !… Et aussi les menottes ! Elles sont inutiles !

Libérés, ses yeux clignèrent afin de s’accoutumer à la vive clarté qui emplissait la pièce mais en accommodant il constata qu’en effet il était seul au milieu d’une vaste salle à l’ancienne autour de laquelle, à hauteur d’étage, courait une splendide galerie de bois sculpté sur laquelle devaient donner des chambres ou d’autres pièces. La cheminée de grès, rose comme les dalles du sol, rejoignait à six ou sept mètres de haut le plafond de lourdes solives peintes, dorées et sculptées, comme l’âtre lui-même, aux emblèmes du Pays basque : cœurs, croix à virgules, croix discoïdales ou croix de Malte mêlées, sur le manteau, de fleurs et d’oiseaux évoquant une offrande autour d’un blason aux couleurs effacées que soulignaient des épées entrecroisées.

Les meubles, XVIIe et XVIIIe siècle, étaient de qualité comme le vieux banc seigneurial à haut dossier garni de coussins de velours pourpre posé devant la cheminée. La salle, de dimensions imposantes, contenait des fauteuils, des tables, des meubles d’appui… dont une paire de consoles Régence venue en droite ligne de la rue de Lille en compagnie d’une collection de porcelaines céladon chinoises… et des deux Guardi offerts en cadeau de mariage. Partout, candélabres et chandeliers disposés ici ou là prodiguaient l’éclairage harmonieux de leurs longues bougies de cire blanche… Mais au milieu de cette profusion – au fond, cela faisait un peu magasin d’antiquaire ! – pas la moindre silhouette humaine. En revanche, répartis sur la galerie, cinq ou six hommes gardaient leurs armes posées sur la balustrade, interdisant à Aldo le moindre geste suspect.

Après les avoir détaillés tour à tour, Aldo remarqua, goguenard :

— Quel accueil touchant ! Avec lequel d’entre vous, Messieurs, suis-je censé discuter ? Si toutefois discussion il y a ? Il serait si simple d’en finir rapidement…

— Simple mais fichtrement moins amusant ! Un vrai gâchis alors que j’entends savourer chacune des minutes à venir !

Lentement, marche après marche, l’homme achevait de descendre l’escalier mais ne prit plus soin de déguiser sa voix. Ni sa personne… Aldo vit venir à lui, une main au fond d’une poche et l’autre tenant une cigarette allumée, un grand jeune homme – pas plus de vingt-cinq ans ! – dont les courts cheveux d’un blond presque blanc contrastaient avec des yeux qui ressemblaient à des diamants noirs profondément enfoncés sous des sourcils en surplomb. La bouche eût été belle sans le pli cruel qui en marquait le coin. De même, les traits fins et relativement agréables au repos perdaient leur charme dès que le visage s’animait, tant il exprimait un orgueil à la limite de la fatuité et un universel mépris pour le reste du genre humain. Un visage surprenant ! Pourtant Aldo aurait juré qu’il lui rappelait quelque chose… ou plutôt quelqu’un, mais qui ?

Lorsque l’inconnu eut achevé une descente d’escalier digne d’une prima donna et s’avança dans la lumière cependant flatteuse des chandelles, Aldo eut un instinctif mouvement de recul, comme si un serpent venait de surgir sur son chemin. Et cette fois le petit rire méchant frôla ses oreilles :

— Me feriez-vous l’honneur d’avoir peur de moi ?

— Disons que je suis… seulement surpris ! Vous n’avez rien d’un Mexicain.

— Devrais-je l’être ?

— Cela coulerait de source puisque durant ces semaines écoulées j’ai dû rechercher un joyau aztèque pour des indigènes du pays qui, après s’être emparés, au moyen d’une habile escroquerie au mariage, des biens de Gilles Vauxbrun, m’ont contraint à travailler à leur profit afin de récupérer des émeraudes séculaires volées chez eux depuis environ un demi-siècle. Quand nous nous sommes rencontrés au bois de Boulogne, j’ai pensé que vous étiez à leur solde mais, ne voyant aucun d’entre eux dans ce château qui cependant leur appartient, j’avoue qu’un doute m’effleure…

— Penseriez-vous que je n’ai travaillé que pour moi-même ?

— C’est un peu ça…

À ce moment, la porte de la salle s’ouvrit brusquement et un colosse typiquement yankee, depuis les santiags jusqu’au chewing-gum qu’il mâchait, propulsa aux pieds de son chef un homme recroquevillé, entre deux âges, dont les signes particuliers consistaient à n’en avoir aucun : c’était Monsieur Tout-le-Monde dans toute sa grisaille. L’inconnu n’en eut pas moins une exclamation de colère.

— Que signifie ? D’où le sors-tu ?

— De l’emplacement de la malle arrière sur la voiture. Ce type a dû s’y accrocher en profitant du brouillard quand on a chargé le prisonnier à Saint-Jean et il a essayé de se cacher dans le parc mais Slim l’a vu et l’a alpagué…

Les yeux trop brillants du malfrat tournèrent dans la direction d’Aldo :

— C’est à vous ? Ce… cet avorton ?

— Jamais vu ! lâcha celui-ci qui venait de noter au passage son statut de prisonnier.

— Comme c’est facile à croire !

Mais « l’avorton » était loin d’être à bout de ressources et se relevait en s’époussetant de son mieux :

— Monsieur Morosini dit la vérité : il ne m’a jamais vu. Ce qui est tout à mon honneur et prouve que je fais bien mon métier !

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «le collier sacré de Montézuma»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «le collier sacré de Montézuma» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


libcat.ru: книга без обложки
libcat.ru: книга без обложки
Жюльетта Бенцони
libcat.ru: книга без обложки
libcat.ru: книга без обложки
Жюльетта Бенцони
libcat.ru: книга без обложки
libcat.ru: книга без обложки
Жюльетта Бенцони
libcat.ru: книга без обложки
libcat.ru: книга без обложки
Жюльетта Бенцони
libcat.ru: книга без обложки
libcat.ru: книга без обложки
Жюльетта Бенцони
Жюльетта Бенцони: Мера любви
Мера любви
Жюльетта Бенцони
Отзывы о книге «le collier sacré de Montézuma»

Обсуждение, отзывы о книге «le collier sacré de Montézuma» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.