Jules Lermina - L'élixir de vie
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- Название:L'élixir de vie
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[Note 6: 58, rue St-André-des-Arts, Paris.]
La liste se grossit chaque jour davantage des Mages-Littérateurs représentant toutes les écoles, depuis le catholique ultramontain Joséphin Péladan , l'initiateur du mouvement, jusqu'au charmant poète Gilbert Augustin Thierry , en passant par le catholique socialiste Paul Adam et les poètes Alber Jhouney, Emile Michelet , _Paul Marrot et L. Mauchel_. Voilà donc une nouvelle école qui se lève à l'horizon, école tout à la fois scientifique, artistique et sociale, et au nom de tous ses partisans je remercie Jules Lermina d'avoir prêté son talent de littérateur à l'exposition de cette thèse que la vie peut s'infuser mystérieusement d'un être à l'autre, secret redoutable de l' Elixir de Vie des anciens alchimistes et des initiés de l'Orient.
Mais peut-on devenir immortel?
Demandez à MM. les docteurs Brown Sequart et Variot ou attendez la prochaine nouvelle de Jules Lermina.
Papus.
L'ÉLIXIR DE VIE
I
Il y avait trois mois à peine que j'avais passé ma thèse et conquis enfin ce grade de docteur qui était toute l'ambition de ma jeunesse. Avec quelle joie j'avais écris à mon brave homme de père, avec quelle émotion j'avais ouvert la lettre m'apportant, avec ses félicitations chaleureuses, le billet de cinq cents francs qui allait permettre mon installation à Paris.
Médecin à Paris! et vingt-sept ans! il faut avoir passé par ces illusions pour en comprendre toute la force, pour en déguiser toute la saveur. J'étais estimé de mes professeurs, j'avais subi mes examens dans des conditions exceptionnelles de succès; j'avais, en ces années d'étude, conquis quelques amis sûrs: n'est-il pas vrai que l'avenir devait m'apparaître radieux?
Mes ressources étaient minces, il est vrai: je savais que mon père, petit cultivateur de la Sarthe, s'était imposé un dur sacrifice en m'envoyant une petite somme, et qu'il ne me fallait plus compter que sur moi-même. Mais j'avais foi en moi, en ma passion de travail, en la science qui est indulgente à qui l'aime sincèrement.
Je me mis donc résolument à l'oeuvre, prenant pour objectif prochain l'agrégation, que j'étais décidé à poursuivre, tout en commençant à pratiquer. J'étais robuste, j'étais sobre; en résumé, je me trouvais en conditions excellentes, et je dois d'autant mieux le reconnaître qu'aujourd'hui je suis arrivé, et au delà, au but que je m'étais fixé.
Ce serait coquetterie de ma part que d'insister sur la dureté des premiers temps, que je regrette peut-être quelquefois, ces temps de jeunesse où paraît si bon le pain arrosé d'un verre d'eau. En somme, j'étais, dès mes débuts, convenablement logé; grâce à ces fournisseurs complaisants-que quelques-uns appellent rageusement des créanciers-et qui furent en vérité mes bailleurs de fonds, puisque à qui n'a pas de capital, il faut bien, sous peine de mort que des avances soient faites, j'étais proprement meublé, confortablement vêtu, et, si j'économisais quelque peu sur la nourriture, en fait nul n'y prenait garde, tant j'avais bonne allure et saine physionomie.
Je ne dirai pas que les clients se portassent en foule chez moi: j'obéissais pourtant avec religion aux prescriptions volontaires que j'avais gravées à la fois, et dans ma conscience, et sur la plaque de cuivre clouée près de la porte cochère: “Docteur-médecin, consultations de deux à cinq heures”-la bonne mesure, comme on voit.
Je n'étais guère dérangé dans mes travaux, et j'aurais pu, s'il m'avait plu, manquer parfois à la consigne que j'avais édictée. Mais j'avais le respect de la parole donnée, et aussi-jugez donc! — s'il était venu un client en mon absence! J'avais même peine à sortir de chez moi avant six heures et, après un rapide et frugal repas, je me hâtais de rentrer, redoutant toujours de laisser échapper l'occasion qui ne pouvait manquer de se présenter.
Inutile de dire que je soignais d'ailleurs toute la maison en amateur.
Un soir de septembre, j'avais allumé ma lampe de bonne heure et je piochais avec acharnement, songeant au jour où il me serait donné de proclamer mes idées et mes théories du haut d'une chaire, quand je fus arraché à ma placidité par un violent coup de sonnette.
Tressautant sur ma chaise, je me hâtai vers la porte et j'ouvris, tenant une lampe élevée pour examiner le visage du visiteur.
C'était une dame vêtue de noir, mais dont l'extérieur ne présentait aucun des caractères romanesques qu'on pourrait supposer. Traits assez communs, quarante ans, de l'embonpoint.
Elle pleurait. Je m'empressai de l'introduire dans mon “cabinet de consultation” et, avec une certaine loquacité, je me mis tout à sa disposition.
Mais je m'aperçus bientôt que la pauvre créature était dans un tel état d'agitation et que, de plus, elle avait monté mes quatre étages avec une telle hâte qu'il lui était impossible d'articuler une parole.
Je n'étais pas encore assez vieux praticien pour ne pas compatir aux faiblesses humaines, et je me mis en devoir de lui préparer un verre d'eau-avec du sucre, s'il vous plaît! — quand elle murmura:
— Monsieur, je vous en prie… venez, venez tout de suite… Mon enfant…
Un sanglot lui coupa la parole. Mais avait-elle besoin d'en dire plus? Elle avait besoin de mon ministère… et pour un enfant!…
J'ai toujours adoré ces petits êtres, et ç'a été une de mes plus poignantes douleurs de me sentir, au pied d'un berceau, impuissant et ignorant! Oh! la méningite! quelle ennemie!…
— Je suis à vos ordres, m'écriai-je en saisissant mon chapeau. Habitez-vous loin d'ici?
— Non, non! la maison voisine… Pardonnez-moi d'être venue ici, mais justement c'était si près…
J'aurais été mal venu à me blesser de cette excuse… inutile. J'affirmai de nouveau que j'étais prêt à la suivre, et nous sortîmes.
Marchant à côté de la dame, dans la rue, je l'interrogeai au sujet de l'enfant. De quelle maladie était-il atteint? Depuis combien de temps?
— Elle se meurt, monsieur! C'est une fille et qui, il y a six mois, était si fraîche, si forte, si belle!…
— Quel âge?
— Dix ans. Voilà, monsieur, je suis veuve… je vis seule avec ma fille. Nous ne fréquentons personne, à l'exception de M. Vincent…
— M. Vincent?
La pauvre femme crut-elle découvrir dans mon accent-et bien à tort certes-une intention soupçonneuse? Car elle ajouta vivement:
— Oh! un vieillard, monsieur, soixante… peut-être soixante-dix ans… mais si bon et qui aime tant ma Pauline!…
Nous avions atteint la maison. Nous montâmes au deuxième étage et nous entrâmes. Le logis était propre, bien tenu. Un ordre parfait y régnait. De la salle à manger, qui servait de pièce d'entrée, nous pénétrâmes dans la chambre à coucher, et là, du premier coup d'oeil, je vis, étendue dans un petit lit auprès de celui de sa mère, celle qu'elle avait appelée Pauline.
Il est singulier que la maladie et la mort, contemplés à l'hôpital, pendant la période d'internat, ne nous causent point le centième de l'effet que nous ressentons au chevet de nos premiers malades.
Mon coeur s'était subitement contracté et je m'étais senti pâlir.
La pauvre enfant était blanche, si blanche qu'elle semblait n'avoir plus une seule goutte de sang dans les veines: sous les paupières, aux bords bleuis, le globe de l'oeil apparaissait terne, grisâtre, et les mains s'étendaient, longues et maigres, sur les draps d'où leur pâleur ressortait encore.
— Une bougie! demandai-je vivement.
Et je me penchai sur ce lit, examinant avec une attention profonde ce pauvre être que la mort avait déjà frappé de son doigt, en signe d'irrévocable appel. C'était l'anémie à son dernier période.
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