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Gérard Klein: Les seigneurs de la guerre

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Gérard Klein Les seigneurs de la guerre

Les seigneurs de la guerre: краткое содержание, описание и аннотация

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« Le Monstre pleurait comme un petit enfant. Non du remords d’avoir tué trois douzaines d’hommes, mais de se sentir si loin de sa planète natale. Cette détresse, Corson pouvait la comprendre : il lui fallait user de toute son énergie pour ne pas la partager. » Pour Georges Corson la guerre est l’unique raison de vivre, la guerre qui oppose les Puissances Solaires aux princes d’Uria. La situation de Corson semble désespéré : perdu, seul, dans la jungle d’Uria à proximité du Monstre dont le seul désir est de tuer. C’est alors qu’une jeune femme terrienne pose son navire spatial près de Corson. Stupéfait de cette présence insolite, il lui demande des nouvelles de la guerre. « Quelle guerre ? » répond-elle.

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Puis-je me séparer de lui ? se demanda Corson. Et il lui vint à l’esprit que Floria n’avait dit que la moitié de la vérité. La guerre était peut-être bien le résultat de la rupture de l’unité de tous les possibles de ceux d’Aergistal. Mais pourquoi ceux… Pourquoi devaient-ils être plusieurs ? N’y avait-il pas un point où ceux d’Aergistal se découvraient comme les possibles d’un seul ? Et l’ennui n’avait-il pas atteint celui-là, et n’avait-il pas choisi de disperser, dans l’oubli, sciemment, ses facettes, d’être chaque homme et tous les hommes, chaque être et tous les êtres ? La roche et le ver, l’étoile et la vague, l’espace et le temps.

Est-ce que je rêve, se demanda Corson, ou est-ce que je me souviens ?

Il ne saurait jamais, si l’autre Corson mourait. Il perdrait la vie et le souvenir d’avoir vécu.

Au-delà de la vie, il y avait l’hypervie. Les pages d’un livre, avait dit Floria Van Nelle. Un hypercube, ou tessaract, contient une infinité de cubes et pourtant son volume est fini dans un espace à quatre dimensions. Nos vies ne sont pas infinies mais elles sont illimitées, avait dit la voix, en Aergistal. Vous apprendrez à contrôler le temps. Vous serez comme nous.

Il y avait au moins trois niveaux d’existence. Le niveau de l’existence virtuelle, celui de Cid et de Selma, où l’on n’était rien de plus qu’une probabilité inscrite dans les registres spectraux d’Aergistal. Le niveau de la vie linéaire, celui de l’autre Corson, où l’on demeurait emprisonné entre sa naissance et sa mort. Et enfin le niveau de l’hypervie qui se déployait, symboliquement, dans un espace perpendiculaire à l’axe du temps, qui affranchissait du temps.

Cela ressemblait aux états d’excitation des particules élémentaires de la physique primitive, comme si les savants des débuts de l’histoire humaine avaient pressenti une grande vérité. Une particule, atome, nucléon, méson ou quark, une fois dopée, s’élevait à un niveau supérieur d’énergie. Elle devenait autre chose sans cesser tout à fait d’être elle-même. Elle pouvait, spontanément, revenir à son état initial en émettant à son tour des particules de l’ordre inférieur, comme le photon, l’électron, le neutrino, le muon et quelques autres.

Corson avait atteint le seuil de l’hypervie. Il pouvait retomber au niveau de l’existence linéaire en émettant une sorte de neutrino, son existence des dernières semaines, devenue virtuelle, presque sans conséquences. Elle ne disparaîtrait pas totalement, mais elle n’aurait presque plus de réalité. Ni masse ni charge, comme un neutrino. Quelqu’un, dans un laboratoire d’Aergistal, constaterait l’équivalent d’une gerbe d’étincelles. Une chambre à fantômes enregistrerait la disparition d’une hypervie.

Toutes les pages du livre ne peuvent pas être noyées d’amertume.

Corson prit sa décision.

La coque noircie de l’Archimède occultait un groupe d’étoiles, au-dessus de lui. Corson déphasa l’hipprone, approcha, traversa sans difficulté les défenses et l’armure du navire. Il chercha la soute, sans craindre d’être remarqué. Le déphasage temporel lui ôtait presque toute réalité aux yeux d’un observateur placé à bord de l’Archimède.

Il sentit sa monture hésiter. Elle renâclait à s’approcher de son congénère sauvage. Il calma l’hipprone, glissa l’ampoule dans la spire d’un filament. Il s’aperçut lui-même, de dos, silhouette déformée par le déphasage et par les particularités sensorielles de l’hipprone. Le filament qui portait l’ampoule s’introduisit dans l’enceinte énergétique qui retenait le Monstre. Quand l’ampoule fut au-dessus de la gueule du Monstre, Corson synchronisa l’hipprone avec le navire pendant un milliardième de seconde. Un éclair, un claquement sec. L’écran énergétique sectionna le filament de l’hipprone qui fit un écart dans le temps et dans l’espace.

Un écart de quelques kilomètres et de quelques secondes.

Dans l’espace, Corson attendait, fixant la coque minuscule, presque invisible, du navire. Un souvenir très ancien lui revint. Il avait vu un éclair insoutenable, mais si bref qu’il avait douté de sa réalité, juste avant la catastrophe. Le temps ne lui avait pas été laissé d’y réfléchir.

Un nouvel éclair se superposa à cette trace infime. L’Archimède avait explosé. Et les batteries d’Uria étaient demeurées silencieuses. L’orbite choisie par le capitaine de l’Archimède avait rempli sa fonction : l’approche du navire était demeurée inaperçue.

Une panne des générateurs, se dit-il. Mais c’était improbable. Il avait lui-même déclenché la catastrophe. L’accélérateur avait multiplié les pouvoirs du Monstre par un facteur énorme. Le Monstre ne s’en était pas servi tout de suite pour fuir dans le temps. Il s’était déchaîné contre sa cage. Les générateurs n’avaient pas résisté.

La coque désarticulée de l’Archimède plongeait vers les jungles d’Uria. Il sembla à Corson que quelque chose s’en échappait. Une illusion. Il n’avait pas encore le pouvoir de percer le temps du regard.

Mais cela viendrait, songea-t-il, en pensant à ses compagnons morts. Il ne pouvait rien pour eux. Il ne pouvait pas revenir en arrière et entrer en lutte contre lui-même pour s’empêcher de délivrer l’ampoule. Longtemps après, la coque atteignit l’atmosphère d’Uria et flamba. Au sol, les batteries se déchaînèrent enfin. L’espace se peupla d’espions. Corson s’efforça de croire que le navire aurait été, de toute façon, détruit. Une autre illusion.

Le navire achevait de brûler entre des étoiles indifférentes.

Quelque part sur Uria, dans six mille ans, un autre Corson essayait de survivre. Il ignorait encore qu’il effacerait un conflit sous le regard froid des ères, qu’il entendrait en Aergistal la voix des dieux réels, et qu’il gagnerait, peut-être, l’hypervie.

— Pourquoi moi ? se dit Corson en reprenant le chemin de l’avenir.

Moi, dirent les échos de Corson répartis tout au long de la vie de Corson et, à côté, tout au long des autres vies de Corson. Et il crut entendre sa conscience se remplir de murmures là où naissent les mots, qui étaient les ressacs de leurs consciences, et il se sentit sur le point d’entrer en communication avec eux, les innombrables Corsons divergents de l’avenir, et il crut qu’il allait savoir ce qu’ils vivaient et voir par leurs yeux et penser avec eux. Mais il demeura sur le seuil, hésitant, trébuchant, car le temps n’avait pas encore fait son œuvre, ni l’expérience, et parce que ces Corsons-là commençaient tout juste d’avoir l’ombre d’une chance.

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